Accrochez vos ceintures, le Rallycross de Lohéac revient du 29 au 31 août !

Publi Rallycross de Lohéac.
À l’aube de son 50e anniversaire, le Rallycross de Lohéac compte bien finir sa décennie comme il se doit ! @Crédit photo : PICS Motorsport

À l’aube de son 50e anniversaire, le Rallycross de Lohéac compte bien finir sa décennie comme il se doit ! Pour l’occasion, les organisateurs ont prévu un programme XXL, dont la catégorie Supercars, une nouvelle fois très bien représentée avec, a minima, 35 voitures engagées !

« Nous pouvons d’ores et déjà nous féliciter de l’engouement une nouvelle fois suscité par notre épreuve. À ce jour, nous nous approchons d’une liste de 35 à 40 engagés sur la seule catégorie Supercars. Bien entendu, nous ne nous focalisons pas uniquement sur le Supercars car nous savons à quel point les divisions d’accès au Rallycross permettent à notre sport d’évoluer dans la bonne direction. Une épreuve de Rallycross a besoin de toutes ses forces vives pour faire vivre notre discipline. Nous attendons comme en 2024, entre 140 et 150 pilotes. »

Plus d’un mois avant le retour du championnat de France à Lohéac, Patrick Germain, le Président du comité d’organisation de l’épreuve, peut déjà apprécier le nombre de participants et ce, quelle que soit la catégorie. Pendant trois jours, les dizaines de milliers de visiteurs (plus de 50.000 l’année dernière) vont pouvoir profiter d’une compétition de haut vol en terre bretonne.

Un plateau de pilotes XXL

Au programme, en plus de la traditionnelle et très festive parade des pilotes dans le village le vendredi, entièrement gratuite, les pilotes du monde entier vont se défier sur le mythique tracé de Lohéac. Ce sera notamment le cas en Supercars, avec un nombre d’engagés record. Si les concurrents réguliers du championnat de France seront bien présents, une dizaine de pilotes du championnat britannique viendront se frotter aux spécialistes de la scène nationale.

Parmi eux, un certain Patrick O’Donovan, champion d’Europe FIA Euro RX1 sortant, rien que ça ! Un véritable « Crunch » en perspective. Les compétiteurs d’Outre-Rhin seront également de la partie puisque le Volland Racing a fait valoir ses intentions d’aligner deux voitures en Bretagne (Yuro Bevelski vainqueur en 2022), tout comme l’écurie Münnich Motorsport avec René Münnich, dernier vainqueur en 2021 de la manche européenne.

Les pilotes tricolores, eux, ne seront pas en reste avec la présence de Fabien Pailler, double champion de France et vice-champion d’Europe Supercars en 2021, mais aussi de Davy Jeanney (coéquipier de Sébastien Loeb en championnat du Monde chez Peugeot), Andréa Dubourg, Damien Meunier, Jonathan Pailler, David Vincent, Romuald Delaunay (3ème en 2024), Hervé Knapick ou encore de Paul Cocaign, transfuge de la Coupe de France de Division 3.

« Nous nous attendons encore à vivre des émotions fortes cet été »

Et ce n’est a priori pas fini, puisque d’autres grands noms pourraient prochainement se rajouter : « Ce que nous pouvons dire à l’heure actuelle (début juillet), c’est que d’autres annonces interviendront rapidement. Après la sensationnelle victoire du septuple champion du monde Johan Kristoffersson en 2024, nous nous attendons encore à vivre des émotions fortes cet été, et la première annonce n’est autre que la présence du pilote norvégien Andreas Bakkerud ! Mais d’autres noms tout aussi prestigieux pourraient venir se rajouter à la liste au cours des prochains jours et des prochaines semaines… »

La promesse est là alors restez attentifs ! Bien sûr, les autres catégories seront aussi à l’honneur avec, comme chaque année, le Super1600, la Division 3, la Division 4, les Juniors et les Féminines. Sur cette dernière catégorie, Klara Andersson sera bien en Bretagne cet été. En Super1600, le Morbihannais et leader du championnat, Maximilien Eveno, sera lui aussi de la fête.

Un événement qui ne serait pas possible sans une équipe de bénévoles au top et aux petits soins, aussi bien avec les pilotes qu’avec les visiteurs. De nombreuses animations sont d’ailleurs prévues tout au long du week-end, dont le bal gratuit du samedi soir, ponctué par un feu d’artifice. Lohéac, un lieu et un événement définitivement à part dans le monde du rallycross, qui n’attend désormais plus que vous !

Maximilien Eveno : « Il y a vraiment une atmosphère spéciale à Lohéac »

Entretien avec Maximilien Eveno.
@Crédit photo : Rallycross France

Leader du championnat de France en Super 1600 et pilote de l’écurie Bretagne, Maximilien Eveno défend son trône, fin août, sur le circuit de Lohéac. Un événement incontournable pour le Morbihannais de 35 ans, quasiment à domicile.

Quel regard portes-tu sur ta saison jusqu’à maintenant ?

Pour l’instant, c’est au-delà de nos espérances avec cette place de leader. L’année dernière, nous avons racheté une voiture pour la reconstruire (Citroën 3) et nous avons fait quelques bonnes performances, comme la victoire à Kerlabo (Côte d’Armor). L’idéal aurait été de repartir pour un championnat complet, mais nous avions un budget uniquement pour quelques courses. Cependant, comme ça s’est très bien passé jusque-là, avec notamment deux victoires à Lessay (Manche) et Faleyras (Gironde), nous voulons continuer l’aventure le plus longtemps possible et nous essayons actuellement de mobiliser les partenaires.

Quelles sont tes sensations avec la voiture ?

Les sensations sont toujours très bonnes. Je roule sur un modèle inédit, en C3, qui a été retravaillé par l’équipe. C’est original, mais l’inconvénient, c’est qu’il y aussi beaucoup de travail, car c’est un prototype. Je ne peux pas me reposer sur plusieurs voitures et il faut donc la surveiller de près. Quand on voit des équipes avec quatre ou cinq voitures, les retours d’expérience sont beaucoup plus rapides.

Par exemple, à Châteauroux (où Maximilien Eveno a décroché la deuxième place, ndlr), l’approche n’était pas la même. Le facteur pneus était important et il a fallu gérer ça. Heureusement, l’expérience me permet d’appréhender ça et d’avoir un petit peu plus de recul. Cela me permet de mesurer les risques et mon approche.

Quelles sont les prochaines étapes ?

Il y a Kerlabo, fin juillet, et donc Lohéac, fin août, deux courses sur lesquelles je me suis engagé dès le début de saison. Ce sont des étapes importantes et, si possible, je compte enfoncer le clou au classement. Ce sont mes courses favorites. Après Lohéac, il y aura deux dernières courses, mais nous ferons le point à ce moment-là. J’essaie également de trouver les budgets pour me présenter à Pont-de-Ruan, à coté de Tours, début juillet.

Que représente le circuit de Lohéac pour toi ?

C’est très important. Tout d’abord, c’est vraiment le centre névralgique de mon réseau. Ensuite, en plus de faire partie de l’écurie Bretagne, ça m’a toujours réussi. Je suis vraiment à la maison ici. Je dirais même qu’il y a Lohéac et les autres, car en termes de notoriété, il y a un vrai écart avec les autres grosses épreuves. Il y a vraiment une atmosphère spéciale, c’est une force et c’est grâce à cette épreuve que je roule encore aujourd’hui. Une victoire à Lohéac, ça serait vraiment magique et une belle récompense.

Article extrait du JRS de juillet-août

Signature du journaliste.