Quoi de mieux que l’ambiance Pub du restaurant « Au Bureau », à Cesson, pour parler sport autour d’une table ? Avec la collaboration et le chaleureux accueil de notre partenaire « Au bureau », via Cyrille Clergerie, patron des lieux, nous avons convié Sébastien Leriche et Romaric Guillo (CRMHB) d’un côté et Kévin Courties et Gaëtan Béraud (REC Rugby) de l’autre à se rencontrer. Entre similitudes, différences, anecdotes et constats, l’échange d’une heure à tenu ses promesses et en appelle d’autres !
Messieurs, avant toutes choses, vous connaissiez-vous un peu les uns les autres ?
Kévin Courties : Quand tu m’as demandé si j’étais partant pour rencontrer Sébastien Leriche et Romaric Guillo, ce fut immédiatement un grand oui. Sébastien, je suis son travail depuis sa prise en main, j’ai des copains dans le hand qui m’en disent le plus grand bien et je partage leurs avis. Romaric, ça fait six ans que je veux le rencontrer ! C’est vrai… Depuis le match contre Chambéry au Liberté, mais je n’osais pas demander le numéro et mes potes les frangins Laz me chambraient en me disant tiens, j’ai vu « Roma »… Alors oui, carrément que je suis heureux !
Sébastien Leriche : « Je crois au principe de méritocratie »
Romaric Guillo : Tu avais juste à prendre mon numéro et envoyer un whats’app et 20 minutes après, on prenait une bière (rires) ! C’est un réel plaisir de rencontrer les collègues du rugby, je suis de près ce sport car j’aime les disciplines où ça cogne dur, où le combat est au cœur du jeu. Entre un match de Ligue 1 et du top 14, le choix est vite fait ! Ce sont des monstres ces mecs-là, nous sommes costauds au hand, ok mais eux ne mangent pas la même viande que nous, ce n’est pas possible !
Sébastien Leriche : C’est toujours un enrichissement de pouvoir échanger avec les entraîneurs d’autres sports car chacun à sa méthode, son approche, tant tactique que dans la gestion alors oui, bien sûr, je suis ravi de cette possibilité ! Je sais que le REC réussit une belle saison et il y a beaucoup à apprendre de ce qui est fait au REC et au rugby en général.
Gaëtan Béraud : J’ai eu la chance avec l’équipe d’être invité récemment à venir à la Glaz Arena, de découvrir la salle et d’assister à un match et je me suis régalé ! Je suis ensuite revenue avec ma compagne et c’est forcément un plaisir d’en découvrir plus, de rencontrer Romaric et Sébastien. Ils sont au plus haut niveau de leur sport et j’ai une grande admiration pour cela. Roma, ce qu’il représente ici, le Menhir, c’est chouette et ce rôle de pivot, une fois dans la salle, on comprend ce que c’est !
Comment vivez-vous la popularité et ce qui en découle dans vos sports, notamment la gestion du quotidien et de l’environnement médias à Rennes et Cesson ?
Sébastien Leriche : A Cherbourg, parfois, on pouvait m’interpeller sur le marché. C’est arrivé qu’on me demande pourquoi j’avais fait tel ou tel choix (rires) ! Ici, ça peut aussi arriver. Cela n’est pas déplaisant mais il faut aussi savoir se cloisonner un peu, protéger sa vie privée même si nous ne sommes pas sur l’exposition du foot, par exemple, loin de là. Pour nos joueurs, c’est un peu la même chose, on choisit parfois de ne pas exposer un joueur, non pas pour vous embêter, vous médias, mais pour sécuriser la progression et la concentration d’un élément, parce que l’on pense sincèrement qu’il sera plus performant sans être sollicité à l’extérieur.
Romaric Guillo : « Dès qu’il y a l’argent, surtout en quantité, il y a bascule, il ne faut pas se leurrer ! »
Kévin Courties : C’est exactement cela. Il n’y a aucun plaisir à dire non à une demande d’interview, surtout pour nous qui évoluons encore à un niveau semi-pro. Il s’agit juste d’accompagner l’évolution des garçons, de savoir quand il faut, ou non, mettre en avant ou en retrait les uns et les autres.
Gaëtan Béraud : Dans un vestiaire, on reste attentif à ce qui est dit ou écrit et les anciens ont un peu un rôle de garde-fou mais globalement, à ce jour, nous ne rencontrons pas de grosses difficultés. Quand il n’y a que des mecs sains, tout de suite, les problèmes sont plus rares.
Romaric Guillo : Ça peut arriver qu’on m’arrête pour une petite photo ou un mot quand je fais mes courses, où qu’on me parle de la dernière défaite, auquel cas c’est un peu moins marrant mais franchement, nous sommes tranquilles. Après, ma taille fait peut-être qu’on peut me reconnaître plus facilement…
Sur la vie d’un groupe, gérez-vous de manière identique la cohabitation entre jeunesse et expérience. Quelles sont les clés pour garder une harmonie et favoriser les progressions ?
Sébastien Leriche : Je crois au principe de méritocratie. Je regarde toujours les matchs du centre, je débriefe avec les coachs. Nous avons un effectif pro fourni mais il faut aussi garder cet ADN formateur, être attentifs aux joueurs formés au club pouvant grimper, progresser. Les jeunes vont nous amener le nombre, la qualité à l’entraînement. A Cesson, nous sommes dans un milieu professionnel, régit par des contrats, concurrentiel, avec différents salaires qui doivent, de fait, être gérés humainement selon beaucoup de paramètres. Il y a les égos, parfois des frustrations, des écarts mais tout cela rentre dans le cadre de la psychologie. Vis-à-vis des cadres, par exemple, l’exigence sera forcément très élevée, même si elle le reste à un degré différent aussi pour un jeune.
Kévin Courties : La période du Covid nous a profité pour intégrer les meilleurs espoirs du moment. Sept l’année dernière, trois cette année. On se rend compte que l’on forme, bien, avec des profils que l’on a déjà chez nous, sans avoir besoin d’aller en chercher d’autres ailleurs. Il faut les faire jouer, leur donner leur chance. Un gamin du cru aura parfois plus envie d’un ancien de PRO D2 sur le retour. Cela apporte du gaz à l’effectif. Si à un moment donné j’hésite entre deux gars sur un moment clé, je me dis que le jeune ayant démarré ici aura peut-être ce petit plus.
Romaric Guillo : La difficulté aussi, c’est que notre centre de formation joue en N1 et l’équipe fanion dans l’élite. Entre les deux divisions, il y a un monde. Même si le jeune peut être très fort avec nous à l’entraînement, la compétition change tout et c’est difficile de faire sa place !
Gaëtan Béraud : Quand j’étais à Pau, je passais ma semaine à m’entraîner avec la première. J’avais la chance d’être avec Conard Smith, notamment, champion du monde All Black. Avec des mecs comme ça, tu as toujours le bon ballon, le bon timing et tu n’as plus qu’à bosse, faire ton boulot. Quand tu redescends à nouveau chez les jeunes, c’est à toi de retransférer ça. Pour les jeunes, tout cela n’est pas simple. Le statut des joueurs cadres, c’est aussi de leur faire comprendre ça, cultiver une certaine humilité et un goût du travail, de la continuité.
Romaric Guillo : ça se passe avec les jeunes mais aussi les anciens. Quand tu joues avec des mecs plus forts que toi, on te remet tout de suite en place. On va te dire c’est bien tu as fait deux bons matchs mais ce n’est rien, il en faut plus. L’attente, les statuts et les rôles sont hiérarchisés. Plus tu montes en niveau, plus tu auras d’exigences auxquelles répondre. C’est l’essence même du haut-niveau, ne jamais se regarder le nombril et se penser arriver et bosser toujours plus, en visant plus haut.
La culture de l’instant, notamment pour les résultats, omniprésente dans le football par exemple, est-elle de mise chez vous, qu’elle vienne des dirigeants ou de l’environnement du club ?
Kévin Courties : L’intelligence des dirigeants fait que le staff et les équipes ne travaillent pas tous identiquement. Avoir un dirigeant qui ne va évoluer que tes dix dernières minutes parce que tu as perdu, ça pose des questions dans la construction de ton club… J’ai eu l’occasion d’échanger avec Stéphane Clémenceau, votre président, et j’ai bien ressenti que, comme notre président Jean-Marc Trihan, il n’est pas quelqu’un qui s’arrête à l’instant T d’une victoire ou d’une défaite. Ils ont une vision élargie, savent rester dans leur rôle, ne font pas l’équipe et restent sur leur rôle, tout en étant toujours dans l’écoute. Avec Jean-Marc, nous avons un réel confort pour mettre les projets en place.
Sébastien Leriche : Il y a l’évaluation du grand public que l’on respecte mais il y a aussi l’évaluation en interne et ça ne peut pas être la même que le grand public, c’est impossible. Il doit y avoir beaucoup d’autres critères dans l’analyse et une vision à moyen et long terme.
Romaric Guillo : Plus tu montes, plus tu as la télé, plus il y a le business et donc beaucoup d’interférences. Plus les enjeux sont là, plus la pression est forte et un dirigeant peut appuyer sur une défaite, venir te « pourrir ». Après, il faut faire la part des choses quand on est joueur, nuancer ou comprendre l’instant. Dès qu’il y a l’argent, surtout en quantité, il y a bascule, il ne faut pas se leurrer.
Gaëtan Béraud : « La moindre sortie peut être exploitée, placardée pour motiver sur le match qui suit ! »
Kévin Courties : Vous qui passez à la télé avec Bein Sport cela modifie-t-il l’approche des matchs ? Romaric, toi qui a connu le Palais des Sports sans média, comment gérez-vous cela ? Qui parle, qui ne parle pas ?
Romaric Guillo : ça a structuré les choses, en termes de match, c’est carré. Avant, on pouvait avoir des supporters sur le bord du terrain, des journalistes, la famille. Ceux qui ont connu le Palais des Sports s’en souviennent. Aujourd’hui, cela rend les choses plus claires. Nous, ça ne change pas grand-chose même si, avec la télé, on n’a pas envie d’en prendre une méchante, d’être ridicules. Aujourd’hui, avec la Glaz, nous avons un outil fait pour la télé. Mais l’image, pendant le match, on n’y pense pas. Un peu après, à la rigueur, et encore…
Sébastien Leriche : Pendant le match, le fait que ce soit diffusé sur Bein, ça amène déjà une certaine rigueur. Il y a une heure où tu transmets la compos, les mecs qui vont parler, etc… Il y a une image importante à véhiculer pour tout le club mais aussi pour notre championnat et notre sport.
Gaëtan Béraud : Nous, on a très peu de médiatisation à notre niveau et on se connait, du coup, le rapport est un peu différent. Par contre les demandes sont si rares qu’il faut faire attention sur la moindre sortie car tout peut être récupéré, surtout par les équipes adverses. La moindre équipe adverse qui fait une sortie peut être exploitée, placardé pour motiver sur le match qui suit !
Kévin Courties : Jean-Marc a mis en place il y a deux ans les salons VIP, où l’on doit parler aux partenaires. Certains pensaient qu’on a pris la grosse tête parce qu’on n’a pas le temps de papoter avec les copains au moment de s’y rendre mais ce sont juste nos obligations. Plus on monte, plus il y en a.
Qu’est-ce qui vous inspire et interroge les disciplines de vos collègues ?
Sébastien Leriche : Le rugby est un vrai sport d’intervalles, de contacts, de combat, comme le hand. Ce qui m’inspire et m’interpelle, c’est le rapport au corps arbitral. Sur le très haut niveau, il y a une culture du respect, c’est ce qui se dégage. Un dialogue s’installe et peut-être aussi que votre règlement est sujet à un peu moins d’interprétations que chez nous. Ça transparait moins chez vous que chez nous.
Kévin Courties : « S’il y avait eu des posters de Jorge Gonzales j’en aurais eu un dans ma chambre ! »
Kévin Courties : Les arbitres de hand ne sont-ils pas interdits de parler ?
Sébastien Leriche : Non, ils ne le sont pas, ils parlent, ils le font.
Kévin Courties : Chez nous, il y a vingt ans, il n’y avait que les gestes. Depuis, il y a eu une ouverture vers le dialogue, expliquer les décisions. Ils ont ouvert une faille.
Gaëtan Béraud : Je bosse beaucoup sur mon rôle de capitaine vis-à-vis de l’arbitrage dès l’entraînement. Nous avons un arbitre qui vient afin que nous puissions prendre les bons réflexes pour ne pas nous planter en match. Comment impacter l’arbitre, quand ? Ce n’est pas forcément tout de suite mais après, une fois que c’est retombé, quoi lui dire, quand… C’est jouer avec lui.
Kévin Courties : Eux sont formés sur l’échange avec les joueurs. Il y a plusieurs cultures. Chez les Britanniques, c’est très « costume cravate », Monsieur le Neuf, etc. En Nouvelle-Zélande, c’est du tutoiement, un langage direct. En France désormais, avec Antoine Dupont, c’est « Antoine, arrête de parler ! » On a créé un certain échange, une proximité intégrée au respect. Les arbitres étaient devenus très chambreurs mais ce n’était pas possible. On ne pouvait pas demander l’exemplarité aux joueurs sans que les arbitres le soit. J’essaie d’échanger avec les responsables de la Fédé, c’est important d’être connectés.
Sébastien Leriche : Cela est mis en place ou de ton initiative ?
Kévin Courties : C’est un choix que je fais.
Romaric Guillo : Chez nous, ça monte souvent très vite, très haut, ça passe par le syndic des joueurs. Chez vous, en pro, les arbitres sont enregistrés. Pas chez nous, tu ne peux pas entendre tout ce qui est dit…
Gaëtan Béraud : Connaître l’arbitre, ses habitudes, ses méthodes et sa personnalité, pour s’adapter, ça fait partie du boulot !
Romaric Guillo : On travaille cela de plus en plus, même si avec les consignes tactiques de jeu, il y a déjà beaucoup à faire.
Devant se rendre à un autre rendez-vous, Sébastien Leriche nous quitte un peu plus tôt.
Que prendriez-vous les uns aux autres ?
Kévin Courties : Le hand a un temps d’avance sur la qualité d’appui et le duel proche, la qualité est nettement supérieure. Nous avons beaucoup de plus d’espaces, tout le temps. J’ai fait un peu de hand et moi, je n’arrivais pas à voir le mec devant moi, le pivot. C’était impossible pour moi.
Romaric Guillo : Nous, il faudrait aller chercher le côté plus physique, l’entre-aide, la protection de tes collègues. Au rugby, il y a encore plus ça. Ce côté on est tous là, on est derrière, une défense à plusieurs lames.
Romaric Guillo : Kévin, pourquoi avoir choisi d’être coach ?
Kévin Courties : Je suis un grand frustré du jeu, d’avoir dû arrêter de jouer sans l’avoir décidé. Je suis un grand conscient aussi, que jamais je n’aurais pu vivre comme joueur le match que les gars ont fait contre Fleurance. Je pense que c’est dans le rôle de coach que je suis le plus performant pour mon sport, que je peux apporter à mon club, ma ville, ma région. Kiné, dirigeant, arbitre, non je n’aurais pas pu. Mais demain, on me tu paies pour jouer un match de haut niveau, je casse directement mon PEL !
Romaric Guillo : Il est très important de choisir le moment où tu arrêtes. Tirer sur la couenne, à quoi bon. Le jour où j’en aurais marre, où le corps dira stop, j’arrêterai tout et je n’irai pas au-dessous, je passerai à autre chose. Ce n’est pas par manque de respect pour les divisions du dessous mais mon jeu est fait pour le niveau où j’évolue. Quand ce sera fini, j’espère pouvoir choisir d’arrêter. J’ai plein d’autres projets pour la suite, loin du hand.
Avoir un entraîneur jeune, c’est aussi un point commun aux deux clubs. Comment vit-on cela ?
Gaëtan Béraud : L’âge n’est pas un critère. On peut être un très bon manager à 30 ans comme très mauvais à 50. Les proximités de générations, avec les affinités, peuvent être des forces mais aussi, à un moment donné, des faiblesses. Ça peut être compliqué quand tu affrontes la difficulté avec des gars plus âgés que toi à diriger.
Romaric Guillo : Est-ce que le plus difficile, c’est d’entraîner un joueur plus âgé ou un joueur qui a plus de palmarès que toi quand tu es coach ? C’est aussi là, la question. Si tu n’as rien gagné comme coach et qu’un mec qui arrive a à son palmarès deux coupes du monde, des coupes etc.
Kévin Courties : Clairement, le plus dur, c’est d’entraîner des cons… Ce n’est pas parce que tu as gagné des titres en tant que joueur que tu es au-dessus de tout. Idem, d’ailleurs, quand c’est l’entraîneur qui est titré.
Romaric Guillo : Oui mais la question est de savoir si, quand tu es entraîneur, tu vas vouloir ou accepter d’apprendre de quelqu’un qui a plus gagné que toi mais qui pour autant, doit t’obéir…
Kévin Courties : Quand « Gonzo » (Jorge Gonzales, ancien joueur aujourd’hui chargé des partenaires du REC, ndlr) est arrivé, pour moi, c’était immense car ce mec, je l’admirais et le kiffais. 20 ans de carrière en F1, j’avais 17-18 ans j’allais le voir jouer à Vannes. Il avait quelque chose de magique, à l’échelle de notre rugby breton. Quand on a décidé de le recruter, j’étais comme un fou… S’il y avait eu des posters de Gonzo, j’en aurais eu… Et finalement, ça la fait car c’est un mec intelligent. Entre mecs qui réfléchissent, qui sont pros, il n’y a pas de soucis.
Romaric Guillo : Il y a une valeur d’entraîneur. EN Pologne, il n’y avait que des gros joueurs mais là-bas, le coach a plus de palmarès que les joueurs. Quand le mec parle, même à des gars ayant un gros palmarès, tous l’écoutent.
Gaëtan Béraud : Après, ce sont aux joueurs de s’adapter à leur coach. C’est l’égo qui va jouer, dans les deux sens. On ne doit pas être dans le « moi-je », il faut du partage.
Kévin Courties : Chez nous, personne ne procède dans le « on sait ». Jamais. Il faut être dans un échange, dans un management participatif, où il faut accepter la discussion. On a tous à s’enrichir. Moi, comme coach, je pars d’un constat, ce n’est pas moi qui joue… Une fois que le coup d’envoi est donné, on ne maîtrise plus grand-chose. On gagne tous, on perd tous, chacun assume et analyse ensuite.
Pour finir, à quel poste vous verriez-vous les autres ?
Kévin Courties : Moi je ne serai pas bon mais j’adorerai être pivot. Défendre, mettre de baffes ! (rires).
Gaëtan Béraud : Personnellement, je me vois plus dans la stratégie, le jeu, l’analyse. Aller en demi-centre, j’adorerai même si ça ne m’empêcherai pas de défendre, de taper un peu aussi. Je serai d’ailleurs preneur que l’ont créé des moments pour venir se voir, partager, échanger.
Romaric Guillo : Si vous avez besoin, calez-moi en deuxième ligne, ça me va bien, mais tu ne me mets pas ailier, la flemme. J’aime bien courir mais je préfère le combat.
Rencontre organisée et réalisée par Julien Bouguerra