Dans un match où le Stade Rennais a véritablement joué vingt minutes, l’efficacité des » hommes du moment » a fait la différence. Benjamin Bourigeaud, par deux fois, et Martin Terrier ont su terminer leurs actions et concrétiser leurs rares occasions, quand les Rémois ont fait preuve de maladresse pendant leurs temps forts.
90+5' : 𝗖'𝗘𝗦𝗧 𝗙𝗜𝗡𝗜 ✊
Ce n'était pas facile aujourd'hui, mais les Rennais repartent avec la victoire ! 🔥
#SDRSRFC 2-3
Originally tweeted by Stade Rennais F.C. (@staderennais) on 9 April 2022.
Bruno Genesio ne voulait pas entendre parler de « bête noire ». Le scénario de la rencontre aurait pu lui faire changer d’avis. En menant 3 à 0, le principal adversaire de Rennes ne fut finalement que lui-même. Bousculés comme rarement en première période, sans énergie et parfois suffisants en défense, les « Rouge et Noir » savent surprendre en se montrant par moments méconnaissables. Fébriles défensivement à l’image des mauvaises relances de Warmed Omari (3’, 24’), Dogan Alemdar est sollicité mais répond présent, comme sur le tacle raté de son jeune défenseur (25’). Des arrêts déterminants, permettant à son équipe de garder la tête hors de l’eau en première partie. Dommage de ne pas avoir su garder le cap tout au long du match, coupable d’une grossière faute de main sur le premier but Rémois (Busi 60’).
Ce but, évitable, était surtout le fruit d’ un relâchement total des hommes de Bruno Genesio suite au 3ème but, après le 18ème pion en Ligue 1 de Martin Terrier (58’). Peut-être inspirés par Lorient la veille, le Stade de Reims se rebiffe et met le feu dans la dernière demi-heure. Comme lors de l’entame de la rencontre, les Champenois pressent, poussent, font des incursions dans la surface, tirent (la plupart du temps au-dessus) et finalement, obtiennent logiquement deux pénaltys pour une faute de Nayef Aguerd et une main d’Adrien Truffert. Si le portier Rennais stoppe la première tentative molle de Moussa Doumbia (76’), Jens « Cajuste » le gardien turc sur le second (81’).
Le Stade Rémois ne reviendra pas au score mais Rennes s’est bien fait peur. De ce match, il faut retenir la belle (et énième) prestation de Benjamin Bourigeaud, qui pris lui-même l’initiative de changer un placement stérile durant la première demi-heure en se repositionnant au milieu de terrain, tantôt à gauche, tantôt dans l’axe. Une initiative salvatrice ! Gaëtan Laborde trouve plein axe la tête de son chef d’orchestre du jour (39’) ! Quelques minutes plus tard, Hamari Traoré fait parler la poudre avec son acolyte côté droit. En se trouvant en une touche de balle, avec une talonnade au passage, Bourigoal frappe encore (43’) ! Pas de quoi faire oublier les nombreuses errances pour le coach breton : « L’entame a été très difficile. On s’est mis en grande difficulté. Le résultat n’est pas miraculeux mais pas loin. »
Il y aura probablement une mise au point et des réajustements à faire avant la réception de l’AS Monaco, vendredi soir prochain au Roazhon Park. En attendant, le Stade Rennais peut se targuer d’avoir empoché 4 points en deux déplacements, face à deux clubs souvent compliqués pour lui. Signe d’une grande équipe ? Peut-être pas mais d’une équipe déterminé à aller au bout, quoi qu’il arrive ! Après avoir su revenir au score pour la première de la saison face à l’OGC Nice, le SRFC gagne chez sa bête noire et se repositionne à la seconde place du classement, en attendant le match Marseille-Montpellier de dimanche soir. Autant de raison de fêter ce week-end des points bienvenus ainsi que le premier pénalty arrêté de la saison et l’anniversaire de Jonas Martin. Rien que ça !
