Floriane Prévert : « C’est le jour et la nuit par rapport à l’année dernière »

Joueuse du REC Volley depuis son adolescence, Floriane Prévert connaît le club comme sa poche. La centrale fait le point sur la situation de l’équipe et évoque le rôle qu’elle tient au sein du groupe, alors que la phase de playdowns approche à grands pas.

La saison régulière arrivera bientôt à son terme. Quel regard portes-tu sur les résultats du REC jusqu’à présent ?

Cette saison est meilleure que la précédente. Le groupe s’est bien exprimé sur l’ensemble des matches, mis à part peut-être une ou deux rencontres, où nous étions un peu en-dessous. Mais nous sommes à notre place en division Élite. J’espère maintenant que l’équipe va bien terminer l’exercice.

Comment vivez-vous l’absence de public ?

C’est difficile car nous pratiquons aussi ce sport pour cela. Il est beaucoup plus agréable de jouer quand les fans sont là pour nous encourager.

Quel match te semble le plus abouti sur cette saison 2020-21 ?

Celui contre Quimper, à la fin de la phase aller. C’était un derby et nous avons été à la hauteur, sachant que nos adversaires étaient en tête du classement. Malgré la défaite 2-3, ce match m’a laissé beaucoup de souvenirs.

De nouvelles joueuses sont arrivées à l’intersaison, sens-tu le groupe plus fort que l’année dernière ?

Absolument. C’est le jour et la nuit. L’équipe joue mieux et l’ambiance est vraiment excellente. Il y a une bonne osmose. Tout le monde est dans le même état d’esprit, à la poursuite du même objectif. Tout se passe pour le mieux.

Il reste pourtant une marge de progression…

Oui, surtout que nous sommes actuellement affaiblies sur le poste de réceptionneuse-attaquante. Les blessures de Chrystelle Chotard et Chloé Chubilleau nous ont forcées à nous adapter. Contre Harnes, nous avons évolué pour la première fois dans une nouvelle configuration. Aleoscar Blanco est passée au poste de pointue alors que Sol Piccolo a basculé réceptionneuse-attaquante. Il y a encore moyen de progresser dans ce système, en attendant que les joueuses habituellement alignées reviennent.

« J’ai passé la moitié de ma vie au REC ! »

Quel rôle occupes-tu dans le vestiaire sachant que tu es au club depuis longtemps ?

Je joue au REC depuis 16 ans, soit la moitié de ma vie ! (Rires) J’apporte mon optimisme, j’essaie d’être toujours là pour l’équipe. C’est aussi moi qui m’occupe de la musique, aussi bien pour l’échauffement que dans le vestiaire.

Tu es la seule Prévert dans le volley rennais depuis que ton frère Gildas est parti à Paris. Tu suis toujours ses performances de près ?

Bien sûr et on échange régulièrement. On n’oublie pas de s’encourager l’un et l’autre, à distance.

Peux-tu nous parler de ton activité professionnelle, parallèlement au volley ?

Je suis professeur de mathématiques au collège. J’enseigne dans deux établissements, à Rennes et Janzé, en tant que titulaire sur zone de remplacement (TZR). Je suis amenée à faire beaucoup de route car j’habite à Guipry-Messac. Avec les entraînements du soir, ça me fait un emploi du temps assez chargé. Heureusement, avec les vacances, j’ai eu le temps de reprendre des forces.

Dans quel état d’esprit l’équipe va-t-elle aborder cette fin de saison ?

Nous allons tout donner, comme toujours. Il faudra bosser davantage notre service, un secteur qui nous a coûté des points dernièrement. Mais nous abordons tous les matches avec autant d’énergie et de détermination et avec la même rage de vaincre.

Après 16 années au REC, tu te vois poursuivre encore longtemps ici ?

Je ne sais pas encore. Je vais déjà me donner à fond pour finir la saison. On verra bien ce que l’avenir me réserve.