Hand – CRMHB : Allan Villeminot : « Il m’a dit que c’était incroyable que je sois là… »

De retour après une rupture des ligaments croisés du genou à Valence opérée début mars, Allan Villeminot a regoûté à la Lidl Starligue en entrant face à Saint-Raphaël. Un tour de force ne devant rien au hasard sur lequel revient l’ambitieux demi-centre du CRMHB, à l’aube de sa quatrième saison chez les Irréductibles.

Les pronostics les plus optimistes t’attendaient en novembre, d’autres en janvier. Tu es revenu sur les terrains dès la reprise en septembre. Es-tu toi-même surpris ?

Surpris, non, car je sais le chemin qu’il a fallu parcourir pour cela, très heureux oui, évidemment. Je n’ai pas grillé d’étapes, j’ai été parfaitement accompagné par mes proches, ma copine, Bianca, que je remercie encore pour son soutien tout au long de la convalescence ainsi que Stéphane Perez, qui a été un peu mon « ange-gardien », très précieux qui m’a permis de retrouver confiance en mon genou et ne m’a jamais abandonné. Leurs forces à tous m’ont permis de ne rien lâcher quand c’était plus difficile, quand je voulais faire deux pas mais que la douleur et les séquelles de la blessure ne m’en permettaient qu’un seul… J’ai beaucoup, beaucoup travaillé pour revenir le plus vite possible, sans me fixer de date. Je sais tout ce qu’il a fallu mettre, ne rien lâcher. Quelque part, le confinement a été une chance individuellement, pour me laisser le temps de travailler mais surtout pour relativiser « mon malheur ». Il y avait bien pire que ma situation, vraiment. Aujourd’hui, je me dis simplement qu’avoir déjà regoûté à la compétition montre que le travail a payé, paie et paiera…

Que t’as dit le coach Sébastien Leriche avant de te faire entrer en jeu ?

Il m’a dit que c’était incroyable que je sois là, opérationnel et m’a ensuite dit de jouer, de faire ce que je savais faire. S’il m’a fait rentrer, ce n’était pas pour me faire plaisir mais pour apporter quelque chose à l’équipe. De mon côté, j’ai ressenti une forte émotion sur les premières secondes mais dès que le premier ballon t’arrive dans les mains, on ne pense plus qu’à l’équipe, à ce qui pourrait être bien à faire pour apporter et être décisif. J’ai pu jouer une bonne vingtaine de minutes, cela m’a fait beaucoup de bien même si, bien sûr, il me reste encore beaucoup de travail pour retrouver ma plénitude. Je n’avais que quatre à cinq entraînements « normaux » avec l’équipe avant de reprendre contre Saint-Raphaël, il y a beaucoup de réglages et l’intensité physique à regagner, au fil des semaines.

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