Depuis près de quinze ans, C Tout Prop, basé à Laillé, assure avec soin la propreté et l’entretien de locaux professionnels sur l’ensemble du territoire bretillien. Fondatrice de l’entreprise et partenaire du JRS depuis un an, Magali Caillet a accepté de nous raconter son histoire sans oublier de parler sport, avec un lien particulier au CRMHB.
Comment l’idée de C Tout Prop est-elle née et pourquoi vous êtes-vous lancée en 2011 ?
Deux ans auparavant, on m’a proposé de racheter une entreprise de propreté sur le bassin rennais, que je connaissais bien. Manquant de confiance en moi, j’ai sollicité un ami en qualité d’associé, mais le projet n’a pas abouti. Étant quelqu’un de caractère, et après mure réflexion, j’ai décidé de me lancer… Toute seule, avec le soutien sans faille de ma famille.
Mes différentes expériences professionnelles m’avaient donné l’envie de diriger, d’entreprendre. Je suis partie de 0, puis 1 salarié, puis 2 et aujourd’hui, je suis entourée de 32 collaborateurs, sans qui je ne pourrais exister au quotidien.
Pourquoi le nom C Tout Prop et quel ADN avez-vous donné d’emblée à votre entreprise ?
Le nom est venu assez simplement, du temps de l’émission sur M6 « C’est du propre ». J’ai un peu adapté et je le trouvais impactant, on sait de quoi on parle. Le « C » fait écho à mon nom de famille. Pour ce qui est de l’ADN, je souhaitais une entreprise à dimension humaine, avec des valeurs d’engagement et de respect mutuel.
Nous sommes prestataires de service avant tout, nous avons à cœur de respecter la confiance que nous accordent nos clients à travers un travail de qualité mais surtout prôner la communication. Je rappelle toujours que sans nos clients nous n’existerions pas et que c’est grâce au travail de nos collaborateurs que nous gardons nos clients.
Quels ont été les moments forts de l’évolution de « C Tout Prop » ?
L’entreprise a grandi année après année, par réseau, bouche à oreilles, etc… et nous comptons aujourd’hui près de 250 clients, uniquement des professionnels, dont certains nous font confiance depuis le premier jour. Pour faire face à cette croissance, nous nous sommes installés dans la Zone d’activité à Laillé depuis 2015, notre garage n’étant plus adapté…
Puis le printemps 2020 à pointer le bout de son nez….
L’année du Covid, où le milieu de la propreté a été fortement mis à contribution…2020 a bousculé beaucoup de choses. Comme toutes les entreprises françaises nous avons été propulsés dans l’inconnue, l’incertitude. Au fil des jours, nous devenions un secteur d’activité « primordial » face à cette pandémie inédite. Nos clients reprenant leur activité petit à petit, nous sollicitaient afin de répondre aux règles sanitaires qui se multipliaient de jour en jour.
Comme tout le monde, on a remonté les manches pour faire face à cette situation inédite : on a recruté en masse et formé du personnel, acheté du matériel et produit adapté, fait des plannings, puis refait des plannings pour répondre aux fréquences de nettoyage imposées…. Nos salariés ont accepté de nous suivre, non sans difficulté. Mais grâce aux efforts de chacun et beaucoup de résilience, nous y sommes arrivés ce qui nous a permis de grandir, de nous affirmer en qualité de professionnel du nettoyage et de développer l’entreprise de manière significative en ayant la chance de garder le volume acquis.
Ressentez-vous toujours les incidences « positives » du Covid dans la solidarité, l’état d’esprit et le regard de la société sur votre métier ?
Le temps est passé et beaucoup de ce qui a accompagné cette période avec… Aujourd’hui, les travers de la société ont repris leur place. Notre difficulté première est le recrutement ou attirer puis fidéliser ses collaborateurs n’est pas chose facile. Nous proposons de travailler en binôme avec un véhicule de service du lundi au vendredi avec des horaires en continu de 5h à 13h, ce qui permet à nos collaborateurs d’avoir tout leur après-midi, ne jamais travailler ni le week-end, ni les jours fériés. Ce qui peut compenser la difficulté de notre métier, mais cela ne suffit pas pour autant…
Vous faites aussi partie du groupe d’affaires ARAOK, actionnaires regroupés autour du Cesson CRMHB. Pourquoi vous êtes-vous engagée dans cette aventure et quel est votre lien au sport ?
Par amitié avec le Président du club, tout simplement. Le hand a des valeurs, un ADN qui me parlent et cela me permet de rencontrer d’autres dirigeants autour d’un projet fédérateur. La saison a eu son lot de difficultés, comme dans beaucoup d’entreprise, mais je suis convaincue que le club du CRMHB va nous montrer que tout est possible. L’incertitude fait partie de la beauté du sport et on l’accepte quand nous nous engageons dans une telle aventure.
