Une finale, ça ne se joue pas, ça se gagne… d’autant plus à la maison ! Opposé à l’équipe surprise de la compétition, Hyères, pensionnaire de Nationale 2, le REC Volley a fait respecter la hiérarchie et montré les muscles devant son public. Au bout, une joie immense et un deuxième trophée pour le club, après la coupe de France M21 remportée en 2018.
À l’issue de la rencontre, avec son flegme habituel, Olivier Bouvet ne galvaudait pas ce titre : « Je suis très content et je savoure tranquillement. C’est surtout du soulagement et de la fierté. Il y a toujours une saveur particulière en coupe de France et j’espère en gagner d’autres. Maintenant, il faut aller chercher au-dessus. Ça sera la professionnelle la prochaine fois (rires) ». Si la victoire ne souffre d’aucune contestation, c’est aussi parce que les Rennais ont pris la rencontre par le bon bout, ne sous estimant par leurs adversaires du jour.
Le REC Volley techniquement et tactiquement supérieur
C’est simple, dans le premier set, les « Noir et Blanc » n’auront été menés qu’une fois… à 1-2. Bien en place, le block rennais contrarie les attaques hyéroises : « Nous avons mis pas mal de blocks et, de l’autre côté, ils ont eu du mal à nous bloquer ». Et c’est peu dire, car dans cette première manche, les Sudistes ne bloquent pas une seule tentative bretonne. Toujours un peu devant dans ce premier set, Rennes prend l’avantage grâce à son réceptionneur-attaquant brésilien Joao Lucas Fonseca (25-21).
La deuxième manche est quasiment similaire, avec cette fois-ci un écart encore plus important. Le service flottant de Clément Castelnau met à mal la réception adverse et permet au REC de prendre un premier matelas d’avance à 5-2. Techniquement et tactiquement supérieur, Rennes s’envole et empoche facilement la deuxième manche avec un dernier missile au service de Julien Legrand (25-16).
Seul accroc dans cet après-midi historique, la troisième manche remportée par les visiteurs : « Ils ont servi le feu à ce moment-là. Ils ont vu que pour nous mettre en difficultés, ils devaient prendre des risques au service. Ça a payé et nous avons eu des difficultés à tenir notre réception ». Partis de trop loin après avoir été menés 1-6 puis 5-12, les Récistes cèdent la troisième manche (22-25).
« C’est la cerise sur, je l’espère, le futur gâteau »
Un simple hic puisque les Bretons repartent de plus belle dès l’entame du quatrième set : « C’est dans la logique des deux premiers sets. Ils ont raté des services et nous, nous avons tenu notre rôle en réception et au service ». Une manche moins emballante, notamment due à la fatigue, mais face à l’expérimentée formation sudiste, la jeunesse et la fraîcheur rennaise font la différence.
Après un 5-1 inaugural, les Bretons prennent six points d’avance sur un ace de Joao Lucas Fonseca à 11-5, permettant aux « Noir et Blanc » d’entrevoir le trophée. En face, les cadeaux se multiplient et Rennes n’a plus qu’à gérer. Sur une dernière attaque de son brésilien, le REC Volley remporte la coupe de France Fédérale (25-16, 3-1) !
Il fallait tenir son rang et les Rennais l’ont parfaitement fait, laissant ensuite place aux sourires, aux accolades et à la traditionnelle remise du trophée. Mais comme tout entraîneur qui se respecte, Olivier Bouvet a déjà la suite en tête et compte bien capitaliser sur ce week-end : « C’est propice à la suite du championnat. Il faut garder ce travail et cette envie. C’est la cerise sur, je l’espère, le futur gâteau ». En route vers un doublé, le REC Volley a déjà validé la première étape. Il reste maintenant cinq matchs pour conclure la saison de la plus belle des manières avec un retour en Ligue B, objectif assumé du club.
