Basket – Nationale 1 : L’URB cède sur la fin à Boulogne-sur-Mer (90-81)

Deuxième défaite en poule basse pour l'URB, battue à Boulogne-sur-Mer.
Eliot Thillier, meilleur marqueur côté rennais avec 20 points, n'aura pas suffi à Boulogne-sur-Mer. @Crédit photo : JRS

Malgré l’absence de deux de ses cadres, Paul Billong et Cheick Sekou Condé, l’Union Rennes Basket a longtemps cru pouvoir ramener quelque chose de son déplacement à Boulogne-sur-Mer. Au coude à coude pendant une grande partie du match, les « Noir et Blanc » ont cédé dans le dernier quart-temps en encaissant un 28-17 fatal.

Rien d’infamant face à une belle équipe nordiste venant d’enchaîner une cinquième victoire consécutive, mais laissant forcément quelques regrets, en tout cas dans le dénouement : « C’est un petit peu frustrant, mais nous faisons un bon match et nous menons pendant un bon moment en deuxième période. Nous manquons juste de lucidité sur la fin. Livrer une prestation comme celle-ci sans Paul et Cheick, c’est positif et l’état d’esprit a été irréprochable. Ce qui est dommage, c’est notre entame de match. Nous ne devons pas être à -10 à la fin du premier quart-temps et nous devons être à +10 à la pause », décrypte Bastien Demeuré.

« Physiquement, la deuxième période a été un petit peu plus dur et nous avons dû pas mal tirer sur les mêmes joueurs en fin de match »

L’adresse, notamment derrière la ligne (0/9 à trois points), fuit les pensionnaires de Colette-Besson dans le premier quart-temps où seul Eliot Thillier (20 points et meilleur marqueur côté URB) parvient à se signaler : « Nous loupons nos tirs ouverts en étant parfois tellement seuls que nous sommes presque surpris et donc à contre-temps. À Berck, dans un contexte similaire, nous avions pris dix points d’avance tout de suite. Je pense que c’est ce qui nous a faits mal ».

Avec seulement dix petits points inscrits dans le premier quart-temps, Rennes laisse son hôte du soir prendre les commandes (20-10). Kameronn Selebangue sonne le réveil des Bretilliens en inscrivant neuf points en l’espace de quatre minutes. Joffrey Sclear (19 points) règle lui la mire du parking et permet même à l’URB de repasser brièvement en tête. Mais comme évoqué par Bastien Demeuré, faute de ne pas avoir converti plus tôt, Rennes revient simplement au score et les deux équipes rentrent aux vestiaires dos à dos (43-43).

Si l’embellie de la fin de première période s’essouffle quelque peu, les « Noir et Blanc » restent solides et parviennent à prendre les devants, sans toutefois parvenir à se détacher. Encore en tête à l’issue du troisième quart-temps (62-64), les espoirs de victoire s’envolent dans les dix dernières minutes : « Physiquement, la deuxième période a été un petit peu plus dur et nous avons dû pas mal tirer sur les mêmes joueurs en fin de match », poursuit l’entraîneur rennais.

Encore trois victoires pour assurer le maintien

À l’instar du premier quart-temps, les Bretons ne saisissent pas les opportunités offertes et finissent par le payer : « Nous avons de nouveau des tirs ouverts que nous ne mettons pas, alors qu’en face, ils ont été plutôt ˈclutchˈ, à l’image du tir de Ona Embo ». Alors que Moustafa Haidara permet à l’URB de revenir à une possession à une minute du terme de la rencontre, le meneur de jeu boulonnais marque de loin, de très loin même, et scelle quasiment l’issue de la rencontre. Les dernières secondes sont parfaitement gérées par les locaux et Rennes s’incline pour la deuxième fois en poule basse (90-81).

Si Cheick Sekou Condé pourrait être encore un peu juste pour la réception de Besançon, dernier match de la phase aller, Paul Billong, absent pour cause d’examens, sera lui bien de retour pour affronter les Doubiens. Pour s’assurer le maintien, et selon les dires du coach, il faudra « trois victoires sur les huit matchs restants pour être sûr, mais deux victoires pourraient aussi suffire, en fonction des autres résultats ». En gagnant contre Besançon dès vendredi, c’est donc (presque) la moitié du chemin qui pourrait être fait.

Signature du journaliste.