Cette fois-ci, l’URB n’a pas flanché au moment de conclure. Battus dans les derniers instants à Feurs après avoir fait la course en tête une grande partie du match, les joueurs de Bastien Demeuré ont retenu la leçon et logiquement validé une quatrième victoire en cinq matchs de poule basse face à Charleville-Mézières. Le maintien se rapproche pour les « Noir et Blanc ». Face à une formation ardennaise réputée offensive et emmenée par le Serbe Nemanja Kovanusic (22 points ce vendredi), les Rennais mettent quelques minutes à se régler.
Dominateurs au rebond en début de match, les visiteurs prennent six points d’avance après un peu plus de trois minutes jeu (7-13). Revenus à égalité en milieu de quart-temps grâce à Julian Ngufor, grand bonhomme du soir côté URB et meilleur marqueur du match (26 points), les « Noir et Blanc » reprennent la tête pour ne plus jamais la lâcher. En à peine cinq minutes passées sur le parquet, l’ailier se signale déjà avec dix points inscrits. Un démarrage en mode diesel mais une avance déjà confortable après dix minutes (28-18).
« Nous avons été un peu plus vigilant en deuxième période. Ils ont eu beaucoup plus de mal à trouver des tirs ouverts et c’est ce qui nous a fait avoir du rythme derrière pour contrôler la fin de match »
L’écart grimpe même jusqu’à +17 dès l’entame du deuxième quart-temps, mais un relâchement des locaux permet aux Ardennais de revenir à distance raisonnable : « Nous avons un très gros temps fort en première période, mais nous les laissons revenir avec Kieger qui est trois fois tout seul à trois points », remarque Bastien Demeuré. Nemanja Kovanusic n’est pas en reste côté visiteurs avec 16 points inscrits en première période.
Le pivot Serbe avait pourtant été ciblé par l’entraîneur rennais : « Il y a beaucoup de tireurs à trois points et c’est pour cela que nous avions fait le choix sur le post-up de rester en un contre un sur Kovanusic. Même s’il a mis 22 points, nous l’avons mieux contenu par la suite. Je voulais choisir mon poison et je préférais que Kovanusic marque dedans plutôt que nous les mettions en confiance sur les tirs à trois points ». À la pause, l’URB n’a plus que six unités d’avance (53-47).
Rennes fait la différence dès le retour des vestiaires. Un coup d’accélérateur sous l’impulsion de Julian Ngufor, auteur de huit points en deux minutes. Un 8-0 d’entrée qui fait mal aux visiteurs. Rennes appuie dans la foulée et contient les velléités offensives adverses avec seulement 13 points encaissés dans le troisième quart-temps : « Nous avons été un peu plus vigilant en deuxième période. Ils ont eu beaucoup plus de mal à trouver des tirs ouverts et c’est ce qui nous a fait avoir du rythme derrière pour contrôler la fin de match », souligne Bastien Demeuré.
Le maintien en bonne voie
Amené sur la ligne des lancers-francs en fin de quart-temps, le quatrième meilleur marqueur de N2 Hugo Kamdem redonne un avantage conséquent aux Bretons (76-60). Si les visiteurs reviennent à neuf longueurs à cinq minutes du terme de la rencontre, l’URB remet ce qu’il faut pour s’éviter toute frayeur en fin de partie. Un tir longue distance de Louis Gibey et un « and one » de Julian Ngufor permettent aux supporters de Colette-Besson de souffler. Charleville-Mézières ne reviendra pas et Rennes empoche sa quatrième victoire en cinq matchs de poule basse (96-81).
Après une semaine complète d’entraînement, les « Noir et Blanc » enchaînent deux matchs la semaine prochaine. D’abord à Boulogne-sur-Mer mardi, sans Paul Billong absent pour des raisons professionnelles, puis contre Besançon vendredi. Deux équipes à égalité au classement. Si le maintien est déjà bien engagé, deux victoires pourraient quasiment assurer une nouvelle saison en Nationale 1 dès la fin de la phase aller. Le plus tôt sera le mieux.
