Avec seulement deux petits matchs disputés durant le mois d’octobre, les filles de Saint-Grégoire ne sont pas beaucoup plus avancées. Avec trois défaites et une victoire après quatre journées, le bilan n’est pas favorable, mais les espoirs légitimes sont eux toujours là. Alors que la trêve approche très (trop) vite, les Grégoriennes doivent maintenant engranger face à des équipes de « leur » championnat.
Excepté peut-être la réception de Nantes lors de la 7e et dernière journée avant la trêve, les « Noir et Rose » ont des points à prendre en novembre. La trêve arrivant après seulement sept journées, bien trop précocement dans un championnat en comptant 24, l’issue du mois ne représente pas de fin en soi, dans un sens comme dans l’autre, mais permettrait, en cas de bons résultats, de passer les fêtes l’esprit léger et avec le sentiment du devoir accompli : « Sur les trois matchs, il faut que nous visions au minimum deux victoires.
Ça nous permettrait d’avoir une bonne place au classement, gagner en confiance et de continuer à travailler avec moins de pression. Face à des adversaires directs, c’est aussi l’occasion de taper fort. Concernant Nantes, c’est une équipe très jeune avec beaucoup de filles du centre de formation. Je pense que physiquement c’est costaud, mais on reste quand même dans l’inconnu, car nous ne connaissons pas vraiment les joueuses », détaille la capitaine Eden Dumoulin.
Une stabilité à trouver
Car après quatre journées, il est aussi difficile de savoir où en sont exactement les joueuses d’Olivier Mantès et ce à quoi elles peuvent réellement prétendre dans ce championnat. Au sortir d’un exercice 2023-24 plus que concluant et bouclé à la septième place, les espoirs de revivre une belle saison sont toujours permis, et ce ne sont pas trois défaites face à des formations dotées du VAP qui doivent remettre cela en question.
La stabilité comme enjeu central de cette entame de championnat : « L’équipe est encore instable et nous n’arrivons pas à garder une bonne qualité de jeu pour mettre l’adversaire en difficulté sur toute la durée d’un match. Sur le match à Celles, nous n’avons fait pas le taf en première période, en revanche, sur la deuxième, nous les battons d’un but. Il nous manque cette stabilité et il y a encore beaucoup de choses à travailler », poursuit l’ailière grégorienne.
Eden Dumoulin : « Nous allons enchaîner les matchs à partir de janvier »
Avec donc Nantes en fin de mois et avant cela un déplacement à Pessac (10e) puis la réception du Pouzin (12e), les premiers vrais tests arrivent et pourraient définir une première tendance. Entretemps, Saint-Grégoire a quand même décroché son premier succès de la saison face à Vaulx-en-Velin, toujours bon pour la confiance, et permettant sans doute de se libérer d’un certain poids : « Il y avait beaucoup de stress, le poids du résultat final joue en la défaveur de la qualité.
Les filles sont contentes, le club aussi, nous avons gagné mais ce que nous avons produit aujourd’hui n’est pas suffisant. Contre d’autres équipes, ça ne passera pas », prévenait Olivier Mantès à l’issue de la rencontre, avant d’ajouter : « Pour comprendre la différence du contenu, il y a aussi ce souci de s’adapter à l’adversité. Contre Le Havre, c’était beaucoup mieux dans le jeu. Là, il y a les points. C’est toujours plus facile de jouer contre le premier, le deuxième ou le favori, des rencontres où l’on est le petit, celui qui n’a pas les faveurs des pronos.
Si on perd contre Vaulx, tout le monde nous tombe dessus. Le rapport psychologique est toujours déterminant. On jouera toujours bien contre les grosses équipes, même si l’on ne gagne pas forcément mais souvent mal face aux équipes du bas de tableau car nous avons tout à perdre. À nous de travailler sur cela ».
Prendre des points, et tant qu’à faire avec la manière, voilà les enjeux du mois à venir, surtout avant une trêve encore une fois bien précoce : « Ce n’est pas l’idéal. Nous avons une équipe qui a pas mal changé et il faut du temps pour trouver une certaine stabilité. Cela veut aussi dire que nous allons enchaîner les matchs à partir de janvier », conclut Eden Dumoulin.