Après le déplacement en quarts de coupe de France à Saint-Etienne pour y affronter Le Puy (N2), puis la réception de Lorient, avant Lille et l’OM jusqu’à la trêve internationale, le SRFC peut faire basculer sa fin de saison vers le passionnant et ne compte pas s’en priver !
Toute ressemblance avec des faits et des personnages existants ou ayant existé serait purement fortuite et ne pourrait être que le fruit d’une pure coïncidence… ou pas ! Déjà en 2019, Arsenal avait pris le rôle du géant sortant le valeureux sur la scène européenne, malgré une soirée folle au Roazhon Park. Cette fois, le Milan AC a été retenu dans ce rôle.
Déjà en 2019, Julien Stéphan était arrivé en décembre pour sauver ce qui pouvait encore l’être, avec, assez rapidement, des résultats probants en la matière. Déjà, en coupe de France, Rennes était passé par les tirs aux buts pour se débarrasser in extremis de Brest.
Cette fois-ci il fallut passer par là contre l’OM. Différence cette fois-ci dans le parcours, avec trois réceptions et un déplacement quand cette année, Rennes n’a reçu qu’une fois pour trois voyages jusqu’ici, avec le rendez-vous du Puy. Dernière similitude, la possibilité sur le papier de retrouver Lyon en demies et Paris en finale. Si avec ça, vous ne croyez toujours pas au destin…
Costauds et de plus en plus séduisants !
Celui-ci se montre ainsi taquin, et prometteur, pour un Stade Rennais au sixième dessous début décembre, quand Lyon puis Monaco, un peu plus tard, venaient s’imposer au Roazhon Park. Depuis, plus personne ne s’est imposé en Bretagne.
Le Stade Rennais va beaucoup mieux, vient d’empiler huit matchs de rang en Ligue 1 sans perdre (six victoires et deux nuls) et une série globale de dix victoires lors des treize derniers matchs ! Costaud et de plus en plus séduisant, le onze du capitaine Mandanda trouve les ressources, idées et solutions face à presque tous les problèmes, si l’on excepte le match aller à Milan.
Très intéressant avant de jouer un derby piégeux contre Lorient, actuellement sur une bonne dynamique avec son attaquant surprise du mercato Bamba. Face aux Merlus, Rennes peut s’approcher des quarante points et se remettre clairement dans la course au Top 4.
Les « Rouge et Noir » seraient aussi très inspirés de s’imposer afin de préparer au mieux les deux matchs-clé qui suivront, à Lille le 10 mars, dans un vrai choc pour l’Europe puis la réception de Marseille, de retour au Roazhon Park deux mois après la qualification en coupe de France au terme de l’inoubliable séance tirs aux buts remportée avec l’ultime tir de Nagida.
En sortant sans dégâts d’un tel enchaînement, le Stade Rennais aborderait la suite, deux déplacements à Strasbourg puis Monaco et une éventuelle demi-finale de coupe de France au milieu, gonflé à bloc, avec la perspective d’un sprint final de folie.
Les 4 premiers de L1 en C1, ça ouvre l’appétit
Pour ce faire, Stéphan dispose de son effectif au complet, avec les retours en grande forme de ses attaquants Martin Terrier, Amine Gouiri et Arnaud Kalimuendo, et l’efficacité retrouvée de Benjamin Bourigeaud. Si l’on ajoute le retour d’Enzo Le Fée d’ici à fin mars, voilà de vraies raisons d’imaginer le meilleur à venir avec des armes de premier plan pour continuer sur cette lancée.
Avec la refonte des coupes d’Europe la saison prochaine, trois places seront directement qualificatives pour la Ligue des Champions nouveau format, à savoir huit matchs de poules. Une est d’ores et déjà acquise pour le PSG, mais pour le reste, c’est très ouvert. Le quatrième, lui, passera par les fameux barrages pour s’inviter en C1 lui aussi, tandis que le cinquième ira en Europa League, tout comme le vainqueur de la coupe de France.
Le sixième enfin, ira en Ligue Conférence. De quoi trouver son bonheur pour un Stade Rennais qui était loin de penser à tout cela avant le retour de Julien Stéphan, sur lequel les réserves entendues en l’époque semblent levées les unes après les autres. Avec un bis repetita de 2019 et une nouvelle coupe de France soulevée fin mai 2024, l’histoire serait juste totalement dingue. Peut-être est-elle déjà en mars…
