Dans le sillage de l’arrivée de Valentin Rongier, le Stade Rennais a officialisé mardi l’arrivée de son nouvel arrière gauche, Quentin Merlin, pour quatre saisons, en lieu et place d’Adrien Truffert, transféré à Bournemouth.
Au sortir d’une saison mitigée mais enrichissante sur tous les plans à Marseille, l’arrière gauche international espoir vient poursuivre sa montée en gamme, après avoir été, comme Valentin Rongier, formé à Nantes. Avec déjà 105 apparitions, 4 buts et 10 passes décisives dans le championnat hexagonal à 23 ans, c’est un jeune déjà expérimenté qui rejoint l’Ille-et-Vilaine.

Jeune et déjà très expérimenté
Vainqueur de la Coupe de France en 2022 avec Nantes, ce latéral gauche moderne, pouvant jouer à quatre ou dans un système à 3 en piston, peut également se prévaloir d’une solide expérience européenne, acquise d’abord sous les couleurs nantaises sur une campagne puis avec l’OM, avec laquelle il atteindra les demi-finales de l’Europa League en 2024.
Sur le site officiel du club, Arnaud Pouille, président du Stade Rennais, se félicite de ce recrutement, estimé à 13 M€ avec un contrat de quatre ans à la clé : « Nous recherchions un latéral gauche talentueux et fiable. Avec Quentin, nous validons l’arrivée d’un excellent espoir français pour renforcer notre assise défensive. En plus de qualités sportives indéniables, il est un très bon coéquipier de vestiaire, tourné vers les autres. C’est un atout de premier plan pour le SRFC. »
Gagner l’amour du public grâce au terrain
Dans le même ordre d’idée, lors de son interview de présentation sur le site officiel du club, le joueur explique sans détour son ambition en rejoignant le Stade Rennais : « Les infrastructures ici sont très bonnes, il y a tout pour bien travailler. Arriver avec Valentin est un atout, on a passé un an et demi ensemble à Marseille, on a créé des liens.
Cela facilite l’adaptation. je connaissais déjà beaucoup de monde ici. Djaoui Cissé, Anthony Rouault, Lilian Brassier et Ludovic Blas, bien sûr avec qui j’étais à Nantes. C’est déjà pas mal donc ça devrait aller.
Et pourquoi, donc, ce choix de Rennes, au moment où beaucoup de joueurs de cet âge choisissent l’étranger ? « Nantes m’a permis de débuter, Marseille de grandir. Ici, je suis là pour confirmer mes premières saisons et valider la confiance que l’on m’offre ici.
Pour moi, c’est un choix réfléchi et évident. Le Stade Rennais est ambitieux, veut retrouver l’Europe, comme me l’ont confirmé le coach, le directeur sportif et le président. C’est un grand club français et c’est un challenge important à relever pour moi.»

Capitaine des Bleuets pendant l’Euro Espoir, celui-ci arrive, comme Valentin Rongier, en posture de leader : « J’ai pris des responsabilités à l’Euro espoir où j’étais capitaine. On m’attend ici comme leader technique. Je suis jeune, je parle beaucoup et vit le foot à fond. J’essaie d’encourager tout le monde, d’aider dès que je le peux et d’entraîner les autres avec moi. C’est important. A Marseille, tout se passe plus vite, tu apprends plus vite.
J’ai surtout beaucoup appris sur moi-même, comment réagir, travailler… Des choses qu’à Nantes, je ne faisais pas. J’ai progressé dans mon mode de vie, de travail, sur beaucoup de détails.»
Pas le premier, ni le dernier, à faire ce chemin-là…
Joueur de tempérament, dynamique et tonique, Quentin Merlin sait ce qu’il veut et doit apporter au Stade Rennais : « J’ai la fougue et je veux aussi apporter mon expérience marseillaise, mon énergie. j’aime être minutieux sur tout ce que je fais, me donner à 100 %. Si je suis un jeune espoir ? je suis encore jeune oui, j’ai encore beaucoup à apprendre et j’espère que ça va être le cas ici à Rennes.
J’ai discuté avec le coach sur les dispositifs possibles, on a beaucoup discuté et ce qu’il veut faire est très intéressant. Cela m’a évidemment renforcé dans ma volonté de venir ici. J’aime jouer à cinq, répéter les efforts, prendre des risques offensifs. A quatre, ça me va aussi, j’aime apporter de l’allant.»

Comme Valentin Rongier, enfin, le joueur devra aussi faire accepter au public rennais son statut de joueur formé à Nantes, même si son passage du côté de la Beaujoire ne s’est en revanche pas crédité de petites piques lancées au voisin rennais.
Un atout, indéniablement et un regard lucide du joueur : « Mon passé nantais ? Il y a la rivalité, c’est comme ça. Je ne suis pas le premier ni le dernier à avoir fait ce chemin là. Olivier Monterrubio l’a fait et a très bien réussi dans les deux clubs. A moi de faire tout ce qu’il faut, de gérer cette pression. J’ai hâte de commencer et de montrer mes qualités ».
Ce sera l’un de mes défis d’être apprécié par les supporters. Cela passera par ce que je montrerai sur le terrain, par mes qualités, sportives comme humaines. Ici, je veux prendre beaucoup de plaisir, continuer ma progression et collectivement, de retrouver l’Europe le plus rapidement possible. Aujourd’hui, je ne suis pas tout à fait prêt, je sors de l’Euro Espoirs mais on va bien travailler pour revenir et être prêt pour la reprise face à l’OM.»
Un match et une affiche idéale pour lancer idéalement sa nouvelle vie en Rouge et Noir, que l’on souhaite forcément à Merlin enchantée !
