Edito : Rattrapages programmés pour septembre

L'édito de votre JRS.
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Finalement, il fallait avoir REC comme acronyme cette saison pour être un club rennais gagnant. Avec un ballon ovale, d’abord, avec le second titre en trois ans du REC Rugby ou avec un filet au milieu du terrain, où malgré sa seconde place au bout du bout, le REC Volley a glané son ticket pour retrouver la Ligue B la saison prochaine, nourrissant au passage de grosses ambitions. Deux issues de saison positives auxquelles on peut ajouter la remontée en N2 des filles de l’Avenir de Rennes.

Pour le reste, hélas, que de difficultés, déceptions et hélas, descentes. Non, cette cuvée 2024-2025 du sport rennais ne restera pas inoubliable… En handball, les trois clubs rennais, l’équipe féminine du CPB Handball mise à part, ont connu les pires difficultés. Si Cesson est parvenu, au bout du bout, à arracher un maintien dans un scénario rocambolesque avant d’attaquer un gros virage en juillet prochain question effectif, les filles du Saint-Grégoire RMH et les garçons du CPB Handball, eux, n’ont pas rempli la mission maintien sur le terrain.

Le Stade Rennais ne peut se contenter d’une telle médiocrité deux ans de suite

La faute à des difficultés à l’extérieur rédhibitoire (aucune victoire) et à un manque de cohésion pour les filles, finalement sauvées sur le terrain administratif. Un scénario différent pour le Cercle, dans une poule ultra-relevée où les Cerclistes n’auront été relégables qu’à la dernière journée… Même si un repêchage est encore possible, le couperet est tombé. Comme ce fut aussi le cas pour le Stade Rennais Rugby, déjà à la limite depuis plusieurs saisons et cette fois-ci relégué à l’issue d’une saison très compliquée.

L’occasion, aussi, de repartir de l’avant et de retrouver le goût des victoires qui s’enchaînent. Pour l’URB, pas de descente mais une saison terminée en poule basse, avec un maintien rapidement validé mais quelques regrets et un effectif fortement remanié pour l’an prochain. Autre ballon rond, objet de bien des déceptions cette année. Chez les amateurs, Cesson se maintien en N3 mais la TA Rennes, après une longue durée en N3, retrouvera la R1 l’an prochain.

Le Stade Rennais, lui, se maintient et comment, au vu des investissements et moyens, pourrait-il en être décemment autrement ? Auteur d’une année ratée de bout en bout, le club phare de Bretagne doit une revanche à ses supporters et ne peut se contenter d’une telle médiocrité deux ans de suite.

De nombreux changements sur les bancs de touche

Dans ce marasme, au-delà des échecs constatés, un fait interpelle, à deux mois de la reprise : seuls Sébastien Leriche, malgré une saison mouvementée et une mise en retrait de trois mois, Bastien Demeuré à l’URB, Martin Lagarde au Rheu, Yann Chubilleau au REC Volley féminin et Kévin Courties au REC Rugby seront, comme en septembre 2024, à la tête de leur formation.

Au Stade Rennais, recordman avec trois entraîneurs en une saison, à la TA Rennes, à Saint-Grégoire, au CPB Handball masculin comme au Stade Rennais Rugby et au REC Volley masculin, nouveau coach et parfois, nouveaux staffs. Des scénarios et des motivations différentes selon les cas mais la certitude d’un nouveau départ pour beaucoup, avec l’envie de se racheter et de proposer autre chose. La rentrée devra être studieuse mais surtout, aller au-delà du stade des promesses. En septembre, place aux rattrapages !

Signature de l'auteur, Julien Bouguerra.