Rugby – Nationale 2 : Le REC Rugby, imperturbable, entrevoit déjà les phases finales

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Les phases finales en ligne de mire pour le REC Rugby. @Crédit photo : JRS

Vainqueur de ses deux matchs compliqués en janvier contre Orléans et à Nantes, le REC Rugby poursuit sa route vers les phases finales. Deuxièmes à sept matchs de la fin du championnat (avec un match en retard sur le leader Orléans et trois sur le troisième Nantes), les Récistes doivent désormais se mettre à l’abri avant de passer en mode « play-offs » début mars.

Si rien n’est définitif, il y a quand même fort à parier, tant comptablement que sportivement, que le REC Rugby validera son ticket pour les phases finales au soir de la 22e journée de Nationale 2, voire bien avant. Un conditionnel encore de rigueur en mémoire d’une avance déjà confortable au moment d’entamer la dernière ligne droite la saison passée, où les Récistes avaient dû attendre la dernière journée contre Niort pour s’assurer le précieux sésame, et ce, après deux revers consécutifs avant ce dénouement heureux.

Pas de quoi être pessimiste non plus, bien au contraire, avec un collectif bien huilé et surtout deux précieux succès en janvier. Avec seulement trois défaites depuis le début de saison, le REC a d’abord écarté Orléans, pour un choc entre le leader et son dauphin. Un avant-goût de play-offs et une victoire importante à bien des égards.

Déjà pour prendre le large au classement, mais aussi pour préserver l’invincibilité à domicile tenant depuis le… 13 janvier 2024 ! À l’époque, Rennes s’était incliné dans un autre choc, contre Salles, et ne serait-ce pas là, déjà, une première marque tangible de la progression bretonne ?

« Il va falloir prendre un maximum de points avant de voir arriver Genève et Nîmes puis, si tout continue de la sorte, les phases finales »

Dans un mois de janvier décidément gratiné, les « Noir et Blanc » se sont également imposés en terre nantaise, une deuxième victoire dans le derby cette saison, et un concurrent mis définitivement à distance : « Ce furent deux matchs compliqués. Il a fallu énormément s’impliquer, car cela nous a demandé des ressources de combativité importantes et les gars ont répondu présent, surtout sur le match d’Orléans, dans des conditions qui n’étaient pas idéales.

Nantes, c’est un derby que nous avons bien abordé pendant 55 minutes, avant d’avoir un petit passage à vide. Cela reste deux victoires et huit points donc c’est un très bon mois de janvier », se félicite Kévin Courties. Comme pour bon nombre d’équipes rennaises, le REC Rugby y verra sans doute encore un peu plus clair début mars, avec, d’ici là, cinq matchs à disputer.

Le premier, un gros morceau, avec un long déplacement à Vienne, quatrième de Nationale 2 : « C’est un déplacement périlleux avec un gros collectif en face. Il va falloir que nous réussissions à faire une vraie performance à l’extérieur. Ensuite, nous allons avoir un bloc de quatre matchs, dont trois réceptions, et il va falloir prendre un maximum de points avant de voir arriver Genève et Nîmes puis, si tout continue de la sorte, les phases finales ».

« Nous n’augmentons pas le curseur pour le moment, car nous avons passé un hiver très compliqué »

Autre facteur-clé de ce gros mois à venir, la récupération, et pas question, pour l’instant, d’augmenter le curseur : « Nous n’augmentons pas le curseur pour le moment, car nous avons passé un hiver très compliqué avec une partie de l’équipe qui a généré de la fatigue. De plus, nous sommes sur une période hivernale où nous alternons entre le synthétique, les terrains très gras et les conditions usantes. Nous aimerions le faire début mars, mais nous verrons comment se déroule février », précise le manager réciste.

Les retours de blessures ne seront pas de trop durant cette période et plusieurs joueurs, dont Denzel Hill et Johann Grundlingh, blessés de longue date, doivent reprendre début février : « Nous commençons à retrouver nos joueurs. Nous avons eu un mois de décembre ultra-compliqué niveau blessures et un mois de janvier impacté par la grippe. Là, théoriquement, nous devrions avoir des retours dans le collectif début février, donc ça va faire du bien. Ça va permettre un peu de rotation devant ou en tout cas de faire souffler quelques mecs, et puis, surtout, de retrouver des joueurs de qualité avant février et mars qui vont être très compliqués ».

Seuls Lucas Ollion, en délicatesse avec sa cheville, et quelques petits bobos, viennent ternir le tableau, mais sans gravité. Passage obligatoire vers les beaux jours et les matchs à enjeux, la période hivernale est pour le moment parfaitement gérée par le REC Rugby. Il faut maintenant finir le travail avant de se projeter, définitivement, sur les phases finales.

Signature du journaliste.