Comme à Cognac, le REC Rugby a laissé passer une nouvelle occasion à Langon de régler pour de bon son sort avant même la dernière journée, même s’il ne pouvait pas prévoir l’improbable revers des Niortais le lendemain à domicile contre la lanterne rouge Saint-Jean de Luz. Trois points séparant désormais les deux équipes, une chose est sûre, le dernier match face à Niort aura plus que jamais un goût de play-offs et revêt d’un enjeu crucial. Pour s’éviter les barrages et finir parmi les deux premiers, le REC devra gagner ou au pire, faire match nul face aux joueurs des Deux-Sèvres.
À Langon, la première période a été fatale aux récistes. Pris à la gorge d’entrée, les « Noir et Blanc » encaissent rapidement deux essais et deux pénalités pour courir après le score. La réaction rennaise arrive à la demi-heure de jeu. Sur un maul consécutif à une pénaltouche, Quentin Dauvergne éjecte le ballon pour servir Ryan Dubois qui, lancé, transperce la défense langonnaise et aplatit entre les poteaux. Un essai de l’espoir malheureusement de courte durée.
Pourtant à 14 suite au carton jaune de Sionasa Vunisa, Langon score à deux reprises juste avant la pause. D’abord sur une progression plein axe qui termine en coin, puis, alors que Rennes tente de jouer vite pour profiter de sa supériorité numérique, sur une interception et un essai en solo d’Adriu Naivuwai. La première période se termine sur la transformation qui suit et Rennes est déjà loin derrière (30-10).
Rennes réagit en seconde période
« J’ai un sentiment de satisfaction concernant le caractère des joueurs car il y a eu de l’engagement, mais il y a aussi eu des moments et des choix qui manquent de maitrise », explique Kévin Courties. Car si l’entame de deuxième période est délicate avec un nouvel essai encaissé, le REC va montrer un bien meilleur visage dans le second acte. Edwin Vérité et Lucas Ollion inscrivent deux essais en l’espace de cinq minutes juste avant l’heure de jeu, transformés par Benjamin Noble.
Seul petit regret sans doute, au-delà de la première période, la pénalité rentrée à dix minutes du terme par Langon et ne permettant pas au REC de ramener le bonus défensif. Pourquoi ? Parce qu’en toute fin de match, Caleb Aperahama, en mode bulldozer, perce plein axe et s’en va inscrire un troisième et dernier essai réciste dans cette seconde période. Insuffisant pour arracher le point de bonus défensif, mais allégeant l’addition et venant récompenser le sursaut rennais (40-31).
Cap désormais sur la réception de Niort lors de la dernière journée, pour un final au couteau palpitant avec un quart de finale à domicile à aller chercher. Pas de doute, les phases finales sont déjà lancées pour le REC Rugby !