REC Volley : Inès Jauneau : « J’ai beaucoup de choses à apprendre dans cette division »

Inès Jauneau a quitté Paris pour rejoindre la douceur de vie bretonne
Inès Jauneau. Crédit : Journal Rennes Sport

Avec son premier contrat professionnel à la clé, Inès Jauneau a fait le grand saut cet été en quittant la région parisienne pour rejoindre la douceur de vie bretonne. Un nouveau challenge, tant personnel que sportif, que la réceptionneuse-attaquante du REC Volley compte bien relever.

Si vous vous demandez quel est le lien entre Romain Jauneau, entraineur des équipes M11 à M18 et joueur de la Nationale 3 du REC Volley, et Inès Jauneau, joueuse de l’équipe féminine, il est le plus simple qui soit : le premier est le grand frère de la seconde.

Si l’aîné connaît déjà bien la Bretagne et sa capitale pour y être installé depuis maintenant dix ans, Inès a donc décidé de sauter le pas à l’aube de la saison 2023-24.

Un rappel à l’enfance pour la joueuse réciste, déjà suiveuse de son grand frère au moment de découvrir le volley : « Même si je viens d’une famille très volley avec des parents qui ont pratiqué, ils ne nous ont jamais poussé dans cette voie. À l’époque, j’ai surtout suivi mon frère et j’ai complètement accroché ».

Une acclimatation à sa nouvelle vie réussie, et un goût certain pour la tranquillité rennaise, en tous cas en comparaison de la vie parisienne : « J’aime beaucoup la ville. C’est évidemment plus petit, mais je trouve ça plus agréable.

Au moins, tu ne passe pas trois heures à faire les trajets et c’est du temps de gagné pour faire autre chose. Je fais régulièrement des allers-retours entre Courtemanche et Colette-Besson, et ça me prend 25 minutes, c’est tranquille ».

En parallèle du volley, la joueuse de 24 ans découvre, en plus d’une nouvelle ville, le monde du travail, avec un emploi comme secrétaire au sein du club : « Je m’occupe de toute une partie administrative. Je ne suis évidemment pas toute seule mais ça permet de comprendre et de voir l’envers du décor.

Je suis à temps partiel et c’est aussi la raison qui m’a poussé à partir de Paris. Cela me permet de me concentrer sur le volley, tout en ayant quelque chose à côté pour assurer un certain équilibre ».

« Les vacances et la victoire contre Calais à la reprise nous ont fait du bien »

Fraîchement diplômée, « récupéré courant janvier à Paris », précise-t-elle, Inès Jauneau n’a de toute façon connu qu’un rythme de vie soutenu, « à la parisienne », pourrions-nous dire : « J’ai eu un cursus sportif en double projet et j’ai suivi des études de sciences sociales à Paris Dauphine.

Ma licence et mon master n’étaient pas aménagés donc c’était un peu la course. Et puis, en tant que sportive, il faut pouvoir s’épanouir autrement car nous ne sommes pas à l’abri de blessures ».

À Paris, elle côtoie une certaine Louise Narbonne, aujourd’hui capitaine du REC Volley, avec qui elle évolue dans les équipes universitaires. Après trois années à Clamart où elle joue en tant que libéro, mais avec un temps de jeu limité, elle rejoint Villejuif.

Un club dans lequel elle va changer de poste : « J’ai fait la première saison comme libéro puis la deuxième année, à cause de plusieurs blessures, j’ai basculé sur le poste de réceptionneuse-attaquante. Ensuite, Clamart m’a rappelé sur ce poste et j’avais encore des copines qui jouaient là-bas.

Néanmoins, c’est un poste que je ne découvrais pas totalement car quand j’avais encore l’âge de jouer la coupe de France jeunes, j’évoluais à ce poste ». Si sur le plan sportif, le bilan est forcément mitigé depuis son arrivée, la néo-Bretillienne semble avoir trouvé un défi à sa hauteur : « Les vacances et la victoire contre Calais à la reprise nous ont fait du bien.

Maintenant, c’est important que nous gardions le cap. Je n’avais jamais connu un niveau de jeu aussi élevé car j’avais plutôt joué en bas de tableau dans l’ancien format Elite. C’est challengeant pour moi d’être ici et j’ai beaucoup de choses à apprendre dans cette division. C’est mon haut niveau à moi et l’idée est de me stabiliser à ce niveau ».

Un constat qui peut tout à fait s’entendre à l’échelle du club, avec pour objectif de se stabiliser dans un championnat d’Elite Access redoutable et où il faudra assurer l’essentiel pendant les play-downs à venir.

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