Basket – Nationale 1 : L’Union Rennes Basket encore battue à domicile par Berck (69-74)

Boukhary Cissoko et l'URB n'y arrivent pas en 2024
Boukhary Cissoko. Crédit : Journal Rennes Sport

Entre la réception de Nancy en coupe de France et l’entame de la dernière ligne droite en championnat, le début de l’année 2024 devait être une fête pour le basket rennais et pour l’URB, mais la remise en route est plus difficile que prévue.

Certes, les « Noir et Blanc » sont toujours cinquièmes de Nationale 1, avec la poule haute en ligne de mire, mais l’écart avec les poursuivants n’est plus et le point de pénalité n’a pas encore été retiré. Face à Berck, dernier du championnat et toujours sans victoire à l’extérieur cette saison, la donne est simple (sur le papier): gagner pour reprendre confiance et repartir de l’avant.

Mais la confiance, si importante au haut-niveau, manque en ce début d’année et Rennes a commis des erreurs inhabituelles qui l’ont privé d’une victoire pourtant à portée de mains : « En défense, nous encaissons 74 points. C’est dans la moyenne du championnat. En revanche, nous avons un vrai potentiel offensif et en plus, nous nous créons les opportunités, mais nous nous sabordons par manque d’application. Que ce soit sur des fins de contre-attaque, nous en ratons quatre ou cinq notamment en première période, mais aussi dans la finition près du cercle. À nous de retrouver de la confiance dans nos shoots », analyse Pascal Thibaud.

Dans un premier acte pourtant équilibré, les Rennais sont, en autres, pénalisés par les rebonds et laissent de nombreuses cartouches supplémentaires à leur adversaire. Pas de réussite non plus derrière la ligne à trois points, en tout cas avant l’entrée de Joffrey Sclear, artilleur en chef de l’URB et meilleur marqueur du match. Les deux formations se tiennent néanmoins à distance et tout reste ouvert à la pause (36-38).

Un quatrième revers de rang

La deuxième période reprend sur un festival à trois points du capitaine Lucas Fontaine. Un, deux puis trois tirs primés permettent aux Bretilliens de repasser devant. Mais en face, Berck retrouve aussi un peu d’adresse derrière la ligne et ne se laisse pas détacher. Avec en plus quelques lancers-francs lâchés en route, Rennes court derrière le score à l’entame des dix dernières minutes. Et c’est une nouvelle fois le secteur offensif qui va pêcher.

Quatre minutes sans marquer pour démarrer le quatrième quart temps et une réussite qui fuit les Bretons : « Nous devons retrouver de l’efficacité. Nous avons des tirs que nous devons marquer et que nous marquions lors de la première phase. Dans la raquette, mais aussi des shoots ouverts à trois points, à l’instar du shoot de Joffrey Sclear dans la dernière minute ».

Alors que l’URB est revenue à deux petites longueurs, le sniper rennais est ouvert derrière la ligne, le ballon rebondit sur le cercle, touche la planche, revient sur le cercle pour en faire le tour avant de sortir. Frustrant et un symbole de la période que traverse les Bretons.

Il faut maintenant retrouver ces petites choses et que chacun y mette un peu du sien pour faire mieux tous ensemble

Pascal Thibaud

Si Joffrey Sclear parvient tout de même à scorer quelques instants plus tard pour ramener Rennes à une unité, deux lancers-francs adverses et une ultime perte de balle mettent fin aux espoirs des « Noir et Blanc » (69-74).

Pascal Thibaud y voit avant tout une accumulation d’éléments contraires et un état d’esprit à retrouver : « Berck était un peu dans la même position que nous quand Cheick était absent. C’est-à-dire qu’ils se sont resolidarisés et ils ont retrouvé un esprit de groupe. À mon avis, c’est quelque chose dont nous devons nous inspirer. Ce n’est pas catastrophique mais nous devons vite nous améliorer car c’est quand-même un enchainement de matchs où les résultats sont mauvais. D’accord, nous avons eu la coupe de France, nous avons réalisé un bon match à Tours chez les premiers, mais c’est encore une défaite, et puis là surtout c’est la deuxième contre une formation de bas de tableau. Les autres équipes s’adaptent, à nous aussi de mieux s’adapter mais je pense que c’est aussi dans l’état d’esprit et puis dans la prise de conscience de la situation, avant de conclure, j’ai une confiance totale en ce groupe. Il faut maintenant retrouver ces petites choses et que chacun y mette un peu du sien pour faire mieux tous ensemble ».

Prochain match à Toulouse dès vendredi. Avec encore cinq matchs à jouer avant la fin de la première phase, l’URB n’a plus de temps à perdre et doit vite retrouver un nouvel élan.