JRS 69 – CPB Hand : Florian Boulogne : “Je ne me verrais pas jouer dans un autre club que le CPB”

Arrivé en 2019 au CPB Hand, Florian Boulogne entame sa cinquième saison sous les couleurs cerclistes. Sa complémentarité avec Nicolas Busson, l’exercice en cours ou encore son amour pour le club : le gardien du Cercle Paul Bert n’élude aucun sujet. Entretien.

Peux-tu nous parler de ton binôme Nicolas Busson ?

Ce qui est bien avec Nicolas, c’est que nous sommes objectifs sur nos qualités respectives. De mon côté, je suis un gardien qui bouge un peu partout et qui aime jouer avec les adversaires. Je vais rapidement au sol et on me surnomme d’ailleurs « le chat » (rires). Nico, c’est plutôt la force tranquille. Il est davantage dans le placement et il excelle sur les tirs extérieurs. Quand l’un de nous deux n’est pas dans son match, nous pouvons changer sans problème et nous avons une grande confiance en l’autre. De plus, c’est un très bon ami dans la vie et c’est un vrai avantage. Ce n’est que du bonheur à l’entrainement et ça ne serait pas la même chose avec quelqu’un d’autre.

Comment juges-tu le début de saison ?

C’est un peu frustrant. Nous faisons notamment trois matchs nuls et si nous étions parvenus à les faire basculer dans le bon sens, nous serions en haut de tableau. La Nationale 1, ça reste du haut niveau et ça se joue sur des détails. Mis à part la rencontre à Saint-Cyr, qui nous a aussi permis de nous secouer, nos défaites ne se jouent pas à grand-chose. Si nous sommes l’une des moins bonnes attaques du championnat, on est également l’une des meilleures défenses. Bien défendre fait partie de l’ADN du club. À nous de trouver des solutions sur le plan offensif, notamment sur les attaques placées. Nous avons des gabarits qui nous favorisent sur les transitions et sur les attaques rapides, mais c’est plus compliqué lorsque nous jouons face à des grandes défenses, en particulier sur les tirs de loin. L’effectif a aussi changé et il faut du temps pour trouver nos marques. Nous compensons par une bonne défense et c’est quand même globalement plutôt bon.

Tu entames ta cinquième saison au CPB. Comment définirais-tu ta relation avec le club ?

C’est une véritable osmose avec le CPB et j’ai clairement trouvé mon équilibre. Nous savons que nous jouons à haut niveau, mais il y a aussi ce côté familial et une vraie ambiance Cercle Paul Bert. À Géniaux, tu peux voir la fumée des galettes-saucisses rentrer dans la salle. Les gens dans le public sont des vrais supporters, avec nos familles et nos amis proches. C’est dur de venir gagner chez nous. Clairement, nous jouons en famille. Le club t’offre un cadre de vie et pour ma part, je dois beaucoup à Franck Roussel. Je me suis toujours senti bien ici et je ne me verrais pas jouer dans un autre club que le CPB. Sans oublier les bénévoles qui sont très présents et qui font un travail exceptionnel !

« Dans un bon jour, nous pouvons embêter les meilleures équipes du championnat »

As-tu constaté une évolution au sein du club depuis ton arrivée ?

Le club a dû s’adapter à certaines décisions de la fédération qui essaie de professionnaliser le handball. C’est une bonne chose mais il n’y a pas cet aspect au CPB, car nous nous considérons davantage un club formateur. Nous avons une belle complémentarité avec le CRMHB, mais nous n’avons pas l’objectif de devenir un club professionnel comme peut l’être Cesson. L’année dernière, nous avons dû avoir un joueur à temps plein. Cette année deux. Financièrement, nous restons une association. Le club a fait un gros travail sur les partenaires. Même si la buvette marche très bien, ce n’est pas l’ADN du club d’avoir des joueurs professionnels (rires).

Quels sont les objectifs pour le reste de la saison ?

Après la saison compliquée que nous avons vécue, l’objectif reste clairement le maintien. Malgré le fait que le groupe se soit pas mal renouvelé avec l’arrivée de plusieurs jeunes, nous sommes sur la bonne voie. Nous avons réussi à prendre des points et nous avons une petite marge sur les équipes du bas de tableau. Dans un bon jour, comme face à Rezé, nous pouvons embêter les meilleures du championnat. Mais nous devons mieux gérer nos temps faibles.