Rugby- National : Le REC Rugby une nouvelle fois riche de regrets, battu par Tarbes (16-21).

Comme à Suresnes, c’est le ciel qui est tombé sur la tête des Récistes. Dans un dénouement tout aussi cruel qu’hélas prévisible, les Rennais restant à portée de leurs adversaires jusqu’au bout. Pourtant, les joueurs de Kévin Courties avaient encore la marque en leur faveur à la… 76′. Puis un essai, à la 80′, cruel, pour annihiler un peu plus encore les espoirs de maintien du REC.

Avant cela, les Bretons, portés par un public une nouvelle fois venu en nombre, avait donné la réplique à Tarbes avec courage et détermination. Bien que bousculés sur l’entame, et concédant un essai de Ricart (4, 3-7) trop tôt après une première pénalité transformée par Pedro Soto, les Rennais ne lâchaient rien, bien décidés à aller chercher un troisième succès cette saison, potentiellement solution pour y croire encore un peu. Hélas, Tarbes, à la pause, réussit à être devant, grâce à ses pénalités transformées (6-13). Pour autant, le REC est dans le coup.

Après la repos, une sortie de mêlée tout en vivacité des Rennais permet à Pupuma d’aller aplatir derrière la ligne et de redonner espoir et enthousiaste au public, qui voit les deux équipes de nouveau à égalité, après que Soto ait transformé l’essai réciste (13-13). Un long combat s’instaure alors et le REC sent qu’il peut prendre l’ascendant. A l’heure de jeu, Pedro Soto, en réussite au pied, transforme sa troisième pénalité du jour et met le REC devant au tableau d’affichage (16-13, 60′). Un avantage qui arrive avec 20 minutes à tenir face à des Tarbais qui vont hélas sortir de leur torpeur et pousser, d’abord pour égaliser sur pénalité (76′) avant d’aller poser l’essai fatal privant Rennes de deux points qui auraient été les bienvenus…

Avant-dernier au classement, le REC voit à chaque défaite un petit bout d’espoir de maintien s’évaporer mais ne lâchera rien, tant qu’une remontada restera possible comptablement parlant. Si cela demeure réalisable, les scénarios qui se répètent, encourageants puis, au final, teintés de dépit, n’indiquent pas vraiment cette tendance. Aux Rennais de faire mentir tout cela au plus vite dès le 10 février à Bourg-en-Bresse, puis en recevant Chambéry. Aux Rennais de tout lâcher pour croire de nouveau à ce qui serait désormais, un énorme exploit !