JRS50- Hand – CRMHB : Béatrice, membre du kop « Un bonheur incroyable »

Lorsque vous allez à la Glaz Arena, vous ne pouvez pas les manquer ! Les Irréductibles Kop sont toujours présents, tambours battants, pour soutenir le CRMHB. Chargée de mission à la Carsat le jour, Béatrice revêt la tenue de supportrice les soirs de match et donne toujours de la voix sans compter. Secrétaire du groupe de supporter du CRMHB, elle nous raconte sa passion, intacte depuis plus de vingt ans.

Comment vis-tu la belle saison du CRMHB ?
C’est un bonheur incroyable, si réjouissant ! L’équipe est très soudée, il y a du beau jeu et c’est que nous voulons. Cela faisait tout de même quelques années que les gars luttaient en bas de tableau et gagnaient peu de match, c’était dur ! Depuis petite j’ai toujours aimé le handball et j’ai commencé à suivre le club lorsqu’il était en Nationale 2. Je suis devenue assidue lorsqu’il s’est installé en deuxième division. Ces dernières années, c’est vrai, il m’est arrivé plusieurs fois d’y aller un peu à reculons mais cette période semble derrière, pour le moment. Avec le super jeu proposé aujourd’hui, ce n’est plus du tout le cas !

Justement, comment as-tu vécu les périodes plus sombres ?
Le kop est toujours resté derrière ses joueurs, quels que soient les résultats. Nous les avons toujours soutenus. On le disait aux joueurs, nous sommes là, nous ne vous lâcherons pas ! Il faut être présents dans ces moments-là. Les spectateurs partaient quelques fois avant la fin du match, ça devait être dur à vivre quand on est sur le terrain. Il y avait, je pense, un manque de cohésion dans ces périodes plus difficiles au sein de l’équipe. C’est une vraie différence avec ce que nous voyons aujourd’hui.

Comment prépares-tu un match du CRMHB à domicile ?
Nous sommes 25 dans le kop et en tant que secrétaire, je dois m’assurer de savoir qui assiste aux matchs à la Glaz. Cela s’organise 2 à 3 semaines en amont, afin de savoir combien nous serons et combien de places nous pouvons vendre. Le jour J, j’arrive dès l’ouverture des portes afin d’installer le matériel et la banderole du kop. Je le fais avec quelques membres, ça nous permet aussi de discuter ensemble.

Est-ce que le résultat du weekend a une influence sur ton moral les jours suivants ?
Le soir même, je ne dors pas de bonne heure. Il faut redescendre de l’émotion positive ou négative et je m’occupe également de publier les statistiques du match et des articles sur notre groupe Facebook. Les lendemains de grande victoire, je garde le sourire pendant un certain temps ! Lorsqu’il y a une défaite, on me taquine au travail mais c’est de bonne guerre ! Je fais de même avec certains supporters du Stade Rennais ! Je vais être plus dans l’analyse : ce qui n’a pas fonctionné, si l’équipe adverse a été meilleure… Dans ce caslà, il faut l’accepter et dire bravo aux adversaires.

Quel est votre meilleur souvenir avec le CRMHB ?
Je ne peux en citer qu’un seul ? (rires). J’en ai beaucoup ! Cette saison, il y a ce premier match avec la victoire contre Nantes à domicile. Il y a évidemment l’accession à la division 1 en 2009. Nous avions fait le déplacement à Saint-Cyr Touraine avec plusieurs supporters. L’émotion a été très forte à la fin du match ! Après plusieurs années dans le haut de tableau, enfin Cesson allait découvrir l’élite !

Toutes périodes confondues, as-tu un joueur préféré ?
J’aime bien Romaric (Guillo), Sylvain (Hochet) ou Pierre Le Meur à l’époque. Sans oublier Romain et Benjamin, les frères Briffe, les deux ! Personne ne se dégage, c’est plus le groupe qui compte pour moi. En tout cas, ils sont tous abordables et nous aimons bien les saluer et discuter un peu avec eux à la fin des matchs. Il y a une proximité avec les joueurs qui est une récompense pour nous et nous pousse à ne jamais lâcher.

Avez-vous une anecdote particulière à nous raconter ?
Le kop s’est bien moqué de moi cette saison ! (rires). Contre Montpellier, j’ai fait un saut de joie rapidement dans le match et je me suis fait un claquage ! J’ai continué de supporter mais sur un pied. Maintenant, on me charrie pas mal avec ça, on me répète souvent « Béa, ne saute pas ! ». Comme quoi, même en tant que supporter, on peut se faire mal !