CS Jardinier terrains de sport engazonnés : la passion au cœur du jeu

A Combourg, dans un petit coin de verdure en plein centre-ville, se forment des amoureux de la nature à plusieurs spécialisations au CPSA (centre de promotion sociale agricole) qui est le centre de formation professionnelle du lycée agricole Théodore Monod, au Rheu. Aux côtés des paysagistes, connus de tous, existe une autre spécialisation, bien plus méconnue : le certificat de spécialisation de jardinier de golf et entretien des sols sportifs engazonnés. Passionnés de golf, de foot et de rugby, n’ayant pas réussi à évoluer sur le pré ? Une place vous attend pour préparer l’arène !

« Aujourd’hui, les diffuseurs TV, les joueurs euxmêmes, les pratiquants de golf ou les clubs sont très exigeants. Il y a une réelle pression sur les intendants, les pelouses doivent être impeccables et ne pas pouvoir devenir des excuses aux performances. Le métier évolue sans cesse et nécessite aujourd’hui des soins de précision et des compétences pointues, tant dans la tonte que dans l’entretien et la connaissance pointue des machines. »
De ce constat, et de celui de la pénurie de candidats sur l’ensemble du territoire, malgré neuf établissements proposant cette spécialisation, est née la formation CS Jardinier en terrains de sports. Coordinateur de la formation et formateur, Frédéric Lachiver constate l’évolution du métier, à toute vitesse : « Aujourd’hui, avec les enjeux liés à la qualité des sols mais aussi à l’exigence des clients, les profils se doivent d’être de plus en plus qualifiés ». Pour ce faire, depuis cinq ans, l’établissement propose donc ce CSJ en une année de professionnalisation pour les adultes et apprentis de plus de 18 ans, avec 16 semaines au centre de formation et 36 en entreprise. Jeunes mais aussi personnes en reconversions, de partout en France, sont les bienvenus pour remplir les rangs d’une promotion existant depuis cinq ans. Initiateur de ce cursus, Jean-Marc Roussel, coordinateur et formateur, tenait à ce que le lien avec le monde de l’entreprise soit permanent : « Nous sommes partis du postulat que cette spécialisation existait mais qu’elle n’était pas forcément idéalement dispensée. Nous l’avons ainsi mise en place avec un jury final où les professionnels ont le dernier mot au moment de donner l’habilitation à exercer sur le terrain. Ce sont eux qui savent le mieux si nos apprenants sont prêts ou non. »

PREMIERS ARTISANS DU JEU AU PLUS PRES DE LA PASSION

Diplôme reconnu par l’état, celui-ci s’obtient en passant des épreuves basée sur les situations professionnelles vécues par les candidats dans leur entreprise, tout au long de l’année, visant à valider quatre blocs de compétences : mettre en place l’engazonnement et les éléments paysagers d’un parcours de golf et d’un terrain de sport dans le respect des règles de sécurité, assurer l’entretien du gazon et des éléments paysagers des terrains de sport dans le respect des règles de sécurité et du jeu, assurer la maintenance des installations, des équipements et des matériels dans le respect des règles de sécurité et enfin, organiser son activité dans le respecte des normes en vigueur. La validation de ses modules, réalisable sur plusieurs années si tous ne sont pas au cours de l’année de formation, est ensuite passée au peigne fin par des professionnels du secteur, avec des embauches quasi systématiques à la clé : « Aujourd’hui, il y a clairement une pénurie de candidat car sans doute, une trop grande méconnaissance de cette formation, détaille Jean-Marc Roussel. La quasi-totalité des apprentis qui ont validé leur cursus ont trouvé du travail par la suite, sur les Golf ou pour les terrains de foot ou rugby. Il y a ainsi des élèves qui sont aujourd’hui jardiniers au golf de Dinard, à Cap Malo à la Mézière, ou qui se sont occupés des pelouses de la Piverdière ou du Moustoir, à Rennes et Lorient. Le jardinier de golf est l’œil, la sentinelle du greenkeeper. etant en autonomie sur les opérations d’entretien, c’est lui qui détecte l’apparition des problèmes sur les surfaces et les équipements et/ou qui peut proposer des aménagements. Cette observation quotidienne permet au greenkeeper de planifier les travaux à réaliser à court et moyen terme. »

Autre aspect non négligeable, la possibilité de vivre dans un milieu passion. un chemin concret, donc, pour
être les premiers artisans du jeu, au plus près de la passion du golf ou du football : « etre mordu de sport, en l’occurrence ici de football ou de golf, est un vrai plus, qui favorise la connaissance des besoins pour la pratique. L’idée est de rapprocher les profils intéressés de leur passion. A défaut d’être sur le terrain, le préparer permet d’être au contact de ce monde-là. et les demandes des professionnels du secteur affluent toujours plus … ». Autre avantage, non négligeable, des rentrées en formation en continue, et non uniquement en septembre, en fonction des obtentions d’un contrat, sont possibles et le coût de la formation s’élève à… 60€, soit les frais d’inscriptions, le coût pédagogique étant pris en charge par l’oPCo et France Compétences. Question salaire, le métier permet de démarrer aux alentours des 1300 € par mois pour aller à plus de 2000 € en fonction des déplacements et de l’employeur.

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Ouvert à tous et toutes, le métier qui s’exerce en relation permanente avec les Greenkeepers, véritables intendants des structures, a ses exigences : être précis, méticuleux, patient, calme, autonome mais aussi capable de prendre ses responsabilités, voilà plusieurs des qualités requises et recherchées par de nombreuses entreprises. Toujours dans le même registre, la création de terrains, les modifications de parcours (changement de la forme d’un bunker, changement de position du départ…) ou les rénovations des surfaces sont aussi des attraits indéniables de la profession. De plus, les perspectives d’évolution, à terme, existent, toujours selon les structures. Aujourd’hui, les demandes affluent, comme le confirme Jérôme Griffiths, qui s’occupent des demandes et du recrutement autour de la formation, ainsi que de l’ingénierie des formations : « Nous avons de demandes d’entreprises de partout en France. Le profil est très demandé et recherché par les professionnels. Nos apprentis qui sortent d’ici ont acquis les aptitudes pour être opérationnels directement. Sparfel, qui gère Clairefontaine, Sporting Sol, qui possède de nombreux terrains de Ligue 1 dont le Stade Rennais ou Lorient ou encore Iturf Management qui a la gestion du Stade de France. Nous travaillons aussi avec les Bluegreen, comme ceux de Baden ou Ploërmel, des golfs en Normandie également. Les opportunités sont très nombreuses. » Etre au contact de la nature, du sport de haut niveau ou du sport loisir et pouvoir travailler dans des cadres des plus plaisants et des perspectives d’évolution de carrière. Voici un cocktail qui n’est pas servi à toutes les tables à ce jour, le tout dans un respect élémentaire et évident de la nature et des évolutions sur le sujet du traitement des surfaces. envie de rejoindre le Stade Rennais, le FC Lorient ou la Ligue 1 sans passer par les centres de formations de Ligue 1 ou de vous balader et de soigner les plus beaux Greens de la côte, dans un métier au contact du grand air et de paysages sublimes ? envie également de voyager, mettant à profit une mobilité nationale mais aussi internationale, pour découvrir des terrains ou greens plus beaux les uns que les autres ? N’hésitez plus un instant, le CS Jardinier Terrains de sport est fait pour vous !

TEMOIGNAGES

CHRISTOPHE SPARFEL, ENTREPRISE SPARFEL :
« Nous sommes spécialisés dans le domaine des pelouses au plus haut niveau et sommes présents à Saint-Etienne, Brest, Guingamp, Caen, Le Havre, Clairefontaine, Ajaccio ou encore le Paris FC. Au vu de l’exigence du monde du football pro, à laquelle nous essayons de répondre du mieux possible, les apprentis issus du CPSA de Combourg nous donnent pleine satisfaction. L’idée est d’être formé, opérationnel et mature avec de vraies capacités de travail sur le terrain. Deux éléments sont déjà venus de Combourg et travaillent aujourd’hui chez nous.
Nous recherchons des profils capables de s’adapter, capables d’analyser, de remonter les informations essentielles et de respecter les nombreux processus et protocoles. Il faut être ultra rigoureux, tous les jours sur le terrain. Etre passionné de foot est évidemment un plus. Nous attendons également une vraie maîtrise des machines et de l’agronomie, afin de savoir prévenir au mieux les risques de maladies des pelouses.
Aujourd’hui, nous recrutons dans ce métier et les perspectives de vivre auprès de sa passion est réelle. Pour l’anecdote, le Stade Brestois, lors de son pot de fin d’année, a convié nos jardiniers. Ils sont auprès du foot pro, au quotidien et apportent leur contribution aux résultats. Ce métier gagne à être connu et la formation dispensée à Combourg est idéale pour lancer sa carrière. »

JEROME DATCHARY (NATURAL GRASSE) :
« Nous travaillons avec le CPSA de Combourg. Ce que nous attendons des apprentis que nous prenons en alternance ou que nous pourrions recruter ? Des compétences larges, avec des profils sensibles aux équipements et aux machines, une culture générale sur l’agronomie et la connaissance des sols et des gens capables de prendre des décisions, d’être responsable et ambitieux, avec l’envie de travailler au plus haut niveau, avec les clubs de foot professionnels notamment. Quand on recrute, nous approfondissons ensuite le métier avec nos procédés propres où le candidat doit aussi faire preuve de curiosité. Nous aimons que les jeunes soient déjà rodés au monde du travail, avec une certaine maturité. Ces formations recrutent mais les candidats sont rares, surtout pas méconnaissance du cursus qui interpelle et intéresse dès qu’on le présente. Le métier, une fois découvert, motive directement. »

ANTOINE GOUJON (CAP MALO) :
« Je baigne dans le golf depuis petit. Très vite, j’ai vu les machines, l’envers du décor et cela m’intéressait. Je me suis orienté vers les métiers de paysagistes et au lycée, c’est moi qui expliquais aux professeurs quels étaient les métiers possibles. Le CPSA de Combourg a été une superbe opportunité pour moi, j’y ai passé une superbe année. Avec Jean-Marc Roussel, notre formateur, il y a beaucoup d’échanges et il ouvre les possibilités comme celles d’aller visiter de nombreux et surtout, différents golfs.
Cela permet d’avoir une photo très large du métier. C’est un métier, pour moi, passion. J’aime jouer le soir et savourer la qualité du terrain sur lequel nous avons travaillé toute la journée. Il faut beaucoup de patience, respecter la nature et s’adapter à elle, son rythme. La connaissance des machines et de la terre permet de progresser chaque jour, il y a les challenges de préparation des Greens quand arrivent les compétitions. Vraiment, si vous aimez travailler au calme, dans le respect de la nature et que vous êtes passionnés de golf et de foot, car la formation est aussi sur ces terrains-là, n’hésitez pas à rallier Combourg !

INFOS PRATIQUES
CPSA de Combourg
Avenue des Palmiers
35270 Combourg
Tel : 02 99 73 05 27
Mail : cfppa.combourg@educagri.fr


ADMISSIONS
Contact par mail ou téléphone
Fiche d’inscription, dossier de candidature, test d’entrée et entretien.
Accessible aux personnes en situation de handicap.


www.campus-monod.fr

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