Basket – Nationale 1 : L’URB boucle sa saison sur un revers à Besançon (84-77)

L'URB battue à Besançon.
Cheick Sekou Condé et les Rennais sont partis de trop loin à Besançon. @Crédit photo : JRS

Le constat est simple, implacable, l’Union Rennes Basket n’a jamais mené dans cette rencontre, pas même en début de match pendant quelques secondes. Si les « Noir et Blanc » ont eu le mérite de se remobiliser, et même d’y croire dans le dernier quart-temps, cette ultime défaite à Besançon ne souffre d’aucune contestation, les Bretons partant de trop loin après une entame de match totalement ratée.

Après seulement cinq minutes de jeu et un score déjà très lourd (18-4), Bastien Demeuré est déjà contraint de poser son deuxième temps mort : « Nous avons totalement déjoué et chacun a joué pour soi avec que des tirs à trois points. Il n’y a eu aucune révolte et cette entame était presque trop prévisible. Nous avons déjà du mal à l’extérieur en temps normal, mais en plus dans une rencontre sans enjeu… Besançon n’avait que des tirs ouverts. Il y a des bons joueurs de basket en face et ils avaient envie de bien finir devant leur public. Heureusement, il y a eu un peu d’orgueil et nous avons rectifié le tir ».

« Il y a eu une réaction collective et nous perdons avec les honneurs »

La réaction, elle, n’arrive que bien plus tard, car la première période est un long chemin de croix. Fait rare, l’écart est déjà de 17 points en faveur des locaux à la fin du premier quart-temps (25-8). Avec seulement deux tirs à trois points inscrits sur 17 tentatives (11%), l’adresse du parking est en berne côté rennais et l’écart reste stable au moment de rentrer aux vestiaires (44-26).

Sa mise en garde ne trouvant pas d’écho dès le début de match, Bastien Demeuré décide alors de laisser sa place pour le second acte : « J’ai déjà hésité avant le match et ça récompense aussi Quentin pour son dernier match avec nous. C’est un vrai coach, pas un assistant. Ça pouvait aussi changer le discours et remotiver tout le monde ». Si la réaction n’est pas immédiate avec un écart montant jusqu’à +22, les Bretons remettent le bleu de chauffe en milieu de troisième quart-temps, sous la houlette du trio Billong-Ngufor-Selebangue.

Bien plus engagée défensivement, l’Union Rennes Basket revient même à dix unités à l’entame du dernier quart-temps (59-49). « Nous avons bien réagi en deuxième période, notamment sur le plan défensif, et je pense même qu’avec quelques coups de sifflets en notre faveur, nous aurions pu repasser devant. Au moins, il y a eu une réaction collective et nous perdons avec les honneurs, sans en prendre 40 comme à Tarbes », poursuit l’entraîneur rennais.

L’URB rempile pour une sixième saison en Nationale 1

Le souffle d’une remontada caresse même les nuques bisontines, car Rennes n’est plus qu’à quatre unités à un peu plus d’une minute du terme de la rencontre (77-73). Mais contraints de prendre des risques avec un pressing haut, les « Noir et Blanc » se mettent à la faute, les fameux coups de sifflets pouvant faire basculer le money-time. Ces derniers sont bien accordés aux locaux qui ne tremblent pas sur la ligne des lancers-francs. Partie de trop loin, l’URB s’incline pour sa dernière à Besançon (84-77).

Clap de fin pour l’Union Rennes Basket dans cet exercice 2024-25 où l’irrégularité aura été le maître-mot. Capables de prestations de haut vol et d’un démarrage en fanfare, les « Noir et Blanc » sont aussi passés à travers à plusieurs reprises. Sur la ligne d’arrivée, les Bretons terminent sixièmes de la poule basse, tremblant finalement assez peu dans la course au maintien. Les différents mouvements, dont les départs et les prolongations, devraient être actés au courant du mois de mai, avant de connaître les nouveaux visages. L’essentiel est quoiqu’il arrive assuré et l’URB repartira pour une sixième saison de rang en Nationale 1.

Signature du journaliste.