Basket – Nationale 1 : Pour l’URB, gare à ne plus laisser de points en route avant la poule basse !

Actu URB.
Eliot Thillier et Kameronn Selebangue. @Crédit photo : JRS

Véritable couperet des ambitions rennaises, le mois de janvier a rendu son verdict et l’Union Rennes Basket devrait passer par la poule basse pour assurer son maintien en Nationale 1. Mais avant de penser à la seconde phase, les « Noir et Blanc » doivent s’atteler à bien finir la première, avec deux matchs cruciaux contre Les Sables d’Olonne et au Pôle France.

Il ne reste, déjà, plus que quatre matchs à disputer pour l’Union Rennes Basket dans cette première phase. La fin d’un premier marathon qui va rapidement laisser place à un second, beaucoup plus stressant, avec le spectre de la relégation au-dessus des têtes. Pour se mettre en bonne posture, Rennes doit d’abord bien finir sa phase régulière : « Nous allons disputer 16 matchs qui comptent », détaille Bastien Demeuré.

Mais pourquoi ce total, alors qu’il reste théoriquement quatre matchs sur cette première phase et quatorze sur la seconde ? Un petit point règlement s’impose. Opposant les équipes de deuxième partie de tableau, la poule basse verra s’affronter les sept équipes des poules A et B classées entre la 8e et 14e place, en matchs aller-retour.

« 16 matchs qui comptent »

Si les formations s’étant déjà rencontrées pendant la première phase ne pourront pas se rejouer pendant la seconde, les résultats, eux, face à ces mêmes équipes, seront conservés pour démarrer la poule basse. Voilà pourquoi Rennes a tout intérêt à ne pas se relâcher sur cette fin de première phase, avec notamment deux rencontres dans le viseur, Les Sables d’Olonne à domicile et au Pôle France.

Levallois et Tarbes-Lourdes, autres adversaires de l’URB sur cette fin de première phase, sont respectivement 3e et 5e au moment d’écrire ces lignes, et ne devraient pas disputer la poule basse. En conséquence, les résultats de ces deux matchs ne seront pas conservés, au contraire des deux premiers cités, actuellement 10e et 13e. Les deux rencontres face aux Sables et au Pôle France, les 14 matchs de la poule basse, et voilà donc les « 16 matchs qui comptent ».

En janvier, l’Union Rennes Basket a laissé passer sa chance de viser plus haut. Malgré une première victoire importante contre Poissy, les « Noir et Blanc » se sont ensuite inclinés dans le derby à Lorient. Rien d’alarmant en soit face au CEP de Pascal Thibaud, au budget et aux ambitions bien supérieurs, mais avec l’obligation, sans exploit en terre morbihannaise, de faire le travail par la suite, d’abord contre Toulouse, puis à Fougères.

« Il faudra être plus lucide sur les choses que nous travaillons, mieux contrôler nos émotions et être plus cliniques »

Mais bien sûr, si l’URB en est là aujourd’hui, c’est parce qu’elle est passée à côté de ces deux rendez-vous, un surtout contre Toulouse, avec deux défaites. Largement victorieux à l’aller, les Rennais sont tombés, logiquement, contre les Toros, avant de subir une défaite frustrante à Fougères, après avoir mené une grande partie du match. Deux revers et les espoirs de poule haute envolés par la même occasion : « L’équipe est certes jeune, mais elle doit progresser, notamment dans ces fins de matchs.

Il y aussi des prises de responsabilités attendues avec des leaders bien définis. À nous de travailler, il nous reste des matchs, dont deux hyper importants pour basculer avec un bilan à l’équilibre en poule basse. Nous n’aurons pas de points de pénalité contrairement à d’autres équipes et c’est désormais à nous de faire le nécessaire pour ne pas être dans les quatre derniers (hors Pôle France, ndlr). Il faudra être plus lucide sur les choses que nous travaillons, mieux contrôler nos émotions et être plus cliniques », prévient Bastien Demeuré.

Victoires impératives contre Les Sables d’Olonne et le Pôle France

Avant de se projeter sur la deuxième phase, qui démarrera le week-end du 28 février, l’Union Rennes Basket doit donc bien gérer les deux matchs importants qu’il lui reste. En cas de sans-faute, les Bretons partiront en poule basse avec 7 victoires et 7 défaites au compteur, « ni très haut, ni très bas, mais de quoi voir venir », conclut l’entraîneur bretillien.

Si le début de saison avait fait naître des espoirs, légitimes à ce moment-là au vu des prestations, le championnat de Nationale 1 est dense et la régularité prime sur la longueur. Face à des adversaires globalement de son calibre, Rennes devra gommer ses irrégularités et tout le monde, jeunesse comprise, sera attendu au tournant.

Signature du journaliste.