Basket – Nationale 1 : L’URB poursuit sur sa lancée et remporte le derby contre Fougères (82-70)

L'URB confirme face à Fougères.
Eliot Thillier auteur de 16 points face à Fougères. @Crédit photo : JRS

Il ne fait pas bon venir défier l’Union Rennes Basket à Colette-Besson. Toujours invaincus à domicile depuis le début de la saison, les « Noir et Blanc » ont préservé leur invincibilité, tout en maîtrise, et s’offrent un deuxième derby après celui remporté contre Lorient deux semaines plus tôt. Une troisième victoire consécutive en championnat qui fait grimper l’URB à la sixième place de Nationale 1, en attendant le match en retard à Vitré qui se disputera mi-novembre, pour un énième derby.

Face à Fougères, tout était réuni pour vivre une belle soirée : une salle à guichets fermés, la présence d’un kop et la venue en nombre des supporters fougerais (environ 200). Fidèle à son habitude, Rennes débute fort et prend les commandes : « Nous avons plutôt bien démarré, surtout dans le deuxième quart-temps où nous avons accéléré sur le jeu rapide et le jeu de transition », acquiesce Bastien Demeuré.

Un effort collectif qui se traduit dans les chiffres… tous les Rennais passés sur le parquet inscrivent au moins un point durant le premier acte. Cheick Sekou Condé continue son chantier à l’intérieur (9 points), tandis que Joffrey Sclear règle la mire à longue distance (6 points à 2/3). Les pensionnaires de Colette-Besson se détachent et creusent un premier écart avant la pause (45-35).

Fougères revient à une possession

L’entame de seconde période est plus difficile et Kevin Bichard ramène même Fougères à deux unités après quatre minutes de jeu : « Ils ont cassé le rythme avec une sorte de zone au départ, qui est ensuite passé en homme à homme. Ça a vraiment cassé notre rythme. Ça a été beaucoup plus difficile en attaque et nous nous sommes un petit peu frustré.

En défense, nous étions moins intenses et ils ont eu des tirs ouverts. Ce qui est bien, ce que quand je prends le temps mort, nous sommes encore à +2. Nous réagissons très bien et nous n’encaissons que six points par la suite. Encore une fois, nous avons montré une belle réaction à domicile et nous avons surtout montré de la maîtrise dans le dernier quart-temps. C’est vraiment positif ».

Mais comme depuis plusieurs semaines, Rennes ne laisse pas submerger et appuie. Les deux hommes forts de cette seconde période côté rennais se nomment Paul Billong (19 points) et Eliot Thillier (16 points), bien épaulé par Joffrey Sclear, toujours aussi adroit derrière la ligne, et rajoutant deux nouveaux tirs primés.

Un nouveau derby dès mardi et une invincibilité à conserver

Un groupe trouvant petit à petit son rythme de croisière et ne relâchant pas les efforts malgré des entames réussies, voilà un véritable marqueur de la progression rennaise depuis le début de saison : « Je sens que nous sommes un peu plus constants. L’équipe est jeune, mais elle progresse de match en match et le danger peut venir de partout. De plus, l’état d’esprit est bon. À un moment donné, je décide de faire rentrer Julian. Il voit Eliot mettre deux paniers de suite et il me dit : Nan, laisses-le sur le terrain, il est très bon. Pour moi, ça montre l’état d’esprit du groupe », confie Bastien Demeuré.

Sans jamais laisser l’opportunité à Fougères de revenir, l’écart se stabilise entre +10 et +15 points dans le dernier quart-temps. Sûr de son fait, l’entraîneur bretillien offre même quelques minutes à Maxime Pointel et Louis-Alexandre Gouedan. Dans un match maîtrisé de bout en bout, l’Union Rennes Basket s’adjuge le derby et poursuit sa bonne dynamique (82-70).

Une nouvelle victoire, la cinquième en sept matchs, et des contenus emballants depuis le début de saison. Mais le plus dur reste à venir pour les « Noir et Blanc » avec encore six matchs à disputer en l’espace de trois semaines. Et le gros morceau arrive dès mardi, pour un nouveau derby à Colette-Besson face à Quimper, « le favori de la poule », selon Bastien Demeuré. Un duel entre deux formations ayant enchaîné trois victoires consécutives et une fin de série à venir, mais pour qui ? Réponse mardi.

Signature du journaliste.