Alors que l’équipe féminine du REC Volley a validé son maintien sportif lors des barrages d’Elite Access en mai dernier, l’équipe masculine est toujours en attente concernant son avenir en Ligue B. Eric Hallé, le manager général du club, fait le point sur la situation et nous livre les premiers mouvements en vue de la saison prochaine.
Nous avions laissé les équipes du REC Volley sur deux victoires, celle des filles face à Saint-Fons, assurant un maintien sportif en Elite Access, et celle des garçons, au bout du tie-break face à Fréjus, mais ne permettant pas de s’extirper de la dernière place de Ligue B. Une douzième place synonyme de relégation sportive pour les garçons, mais pouvant encore basculer sur un maintien administratif, faute de prétendants à la montée.
Mais alors que la reprise de l’entraînement est programmée pour le 12 août, les « Noir et Blanc » ne sont pas fixés sur leur sort : « Nous sommes en attente de la fin du processus de wildcard pour la Ligue B, avec une réponse qui ne sera pas donnée avant le 21 juillet, au mieux », déplore Eric Hallé.
Une invitation de la Ligue qui permettrait donc au REC de repartir directement en Ligue B. Dans le même temps, plusieurs places se libèrent dans la division avec la liquidation judiciaire du club de Mende et de sérieux doutes subsistant sur l’avenir de plusieurs formations du championnat. Dans un communiqué concernant l’ouverture des Wildcards, la Ligue Nationale de Volley mentionne même deux places pour la Ligue B.
« Je voulais sincèrement remercier Philippe Tuitoga pour toutes ses années au club et d’être resté au REC à l’époque »
En attendant le verdict d’un nouveau grand bazar offert par la Ligue de Volley, plusieurs mouvements sont déjà actés avec les départs des réceptionneurs-attaquants Arto Vuiti, Ethan Garrett et Martin Djordjevic, du pointu canadien Daulton Sinoski et enfin du central et capitaine emblématique Philippe Tuitoga, en partance pour Cambrai : « Nous repartons sur un nouveau groupe. Il y aura une grosse base de joueurs français et nous allons compléter l’effectif avec des jeunes joueurs étrangers en devenir et qui ont les crocs. Les arrivées sont bouclées mais elles sont conditionnées au maintien. Il y aura quatre arrivées hors centre de formation.
Enfin, je voulais sincèrement remercier Philippe Tuitoga pour toutes ses années au club et d’être resté au REC à l’époque. Nous avons une reconnaissance immense et c’est quelqu’un d’extraordinaire à qui je souhaite toute la réussite possible pour la suite. »
Deux retours et deux nouveaux visages chez les filles
Concernant l’équipe féminine, un maintien dans la douleur mais un maintien sportif grâce à deux succès contre Saint-Fons en barrages. Une saison difficile, mais à contextualiser au regard d’une nouvelle division extrêmement relevée.
Un exercice qui n’en reste pas moins positif dans l’état d’esprit, un point sur lequel le club souhaite s’appuyer l’année prochaine : « Pour les filles, nous souhaitons évidemment nous renforcer sur le plan individuel, mais nous essayons surtout de maintenir cet état d’esprit collectif. C’est un élément très important. D’un point de vue budgétaire, nous repartons sur quelque chose de sensiblement équivalent et nous essayons d’optimiser notre recrutement.
Il y a certes un maintien sportif au niveau Elite, mais pour repartir en Elite Access, qui est un regroupement des clubs d’Elite pouvant prétendre à une montée, il faut de nouveau répondre à un cahier des charges bien précis. Notre ambition est de repartir au même niveau. »
Là aussi, plusieurs départs sont déjà entérinés. En plus de la retraite sportive de la libéro Lénaïg Le Moigne, la deuxième libéro Tara Maaland quitte le club, tout comme la centrale Alexandra Le Mao et la pointue tchèque Gabriela Kopakova. Noémie Narbonne se met un retrait de l’équipe première et une incertitude demeure également concernant la contribution d’Elise Prigent avec l’équipe d’Elite Access.
Côté prolongations, Lisa Lecouls, Joséphine Suhr, Salomé Landais, Inès Jauneau et Louise Narbonne restent au sein de l’effectif. Cette dernière prendra néanmoins un peu de recul pour ses études. Pour renforcer l’effectif, notamment sur ce poste de passeuse, Sarah Lecrosnier revient en provenance de Bordeaux-Mérignac, champion d’Elite Access.
Autre retour, celui de la libéro Emma Le Roux, ancienne joueuse du club en N2 et formée à Montgermont : « Elle souhaite faire une pause en Ligue AF et elle a envie de s’impliquer dans le projet du REC. Cela va nous permettre d’asseoir notre jeu arrière », détaille Eric Hallé. Sur le poste 4, la Colombienne Yeny-Liseth Montoya Murillo vient aussi grossir les rangs du REC : « Elle était à Mougins il y a deux ans et elle est très amie avec Joséphine Suhr, toujours dans cet état d’esprit de groupe. »
Enfin, la Camerounaise Emelda Piata Zessi arrive sur le poste de centrale : « Elle était au centre de formation de Nantes en même temps que Lisa, Sarah et Emma et elles sont très copines toutes les quatre. Sur le papier, je pense que le groupe est plus fort et que la dynamique de groupe peut être au moins aussi bonne que l’année passée. Nous cherchons maintenant des solutions internes pour faire grossir l’effectif et nous avons comme projet la mise en place d’un centre de formation féminin. Celui-ci permettra de grossir l’effectif en fonction des besoins, avec en prémices, l’équipe de N2. »
En attendant les verdicts administratifs tant attendus, la reprise du championnat d’Elite Access est programmée le samedi 28 septembre.