Après sept saisons au REC Rugby, deux montées, un titre de champion de France de F1 et des souvenirs plein la tête, le 3e ligne centre a décidé de poursuivre sa carrière au Rheu, en F2. Son choix, ses ambitions sportives mais aussi personnelles, ou encore la coupe du monde de rugby en France, le néo-rheusois n’élude aucun sujet.
Pourquoi as-tu rejoint le SC Le Rheu Rugby cet été ?
J’ai fait le choix de la pluriactivité il y a deux ans et venir au Rheu me permet d’avoir un équilibre entre le rugby et ma vie personnelle. Je souhaitais continuer à jouer à bon niveau et rester dans la métropole rennaise puisque j’ai mon travail ici. Même si le REC souhaitait me conserver, je n’avais pas les garanties pour pouvoir correctement allier les deux. Ça me permet aussi de voir autre chose. Je sais qu’il y a une super ambiance les jours de matchs à Beuffru, avec pas mal de monde autour du terrain. Et puis il y a le club house qui permettra de vivre des bons moments en dehors des rencontres.
« Même si je reste quelqu’un d’exigeant et de compétiteur, le fait de signer au Rheu me permet aussi d’avoir plus de temps pour ma vie personnelle »
Tu as tout connu avec le REC, dont tu as été le capitaine ! Quels souvenirs gardes-tu de ton passage chez les Noir et Blanc ?
Il y a forcément pas mal de bons souvenirs au REC. Je me souviens encore de mon arrivée au club. Sportivement, il y a les deux montées et le titre de champion de France de Fédérale 1. Je garde aussi en mémoire toutes les personnes que j’ai pu côtoyer pendant ces sept saisons au club. Ce sont des belles rencontres et je suis devenu ami avec certains d’entre eux.
Retrouver d’anciens coéquipiers récistes a-t-il été un élément important dans ton choix ?
Forcément. Le Rheu est un club familial et je retrouve beaucoup de joueurs que je connaissais déjà et qui sont passés par le REC Rugby. Je pense notamment à Timothé Massicot et Bastien Le Picaut qui sont des amis. L’autre facteur important, c’est le fait de retrouver Yann Moison, qui a été l’un de mes managers à Rennes. C’est l’un des éléments qui a fait pencher la balance et qui m’a permis de quitter plus facilement le REC.
Que penses-tu de la Fédérale 2 ?
Je sais que c’est un championnat relevé. Le Rheu a réalisé une bonne saison l’année dernière et je suis convaincu que c’est un bon challenge à relever. De ce que j’ai déjà pu voir, le groupe s’entraîne bien et il y a une bonne structure avec un staff très compétent. Je ne me fais pas de souci de ce côté-là. Je vais m’adapter petit à petit au niveau et aux règles. Après avoir repris l’entraînement début août, nous allons disputer plusieurs matchs amicaux début septembre avant la reprise du championnat le 17 septembre. Même si je reste quelqu’un d’exigeant et de compétiteur, le fait de signer au Rheu me permet aussi d’avoir plus de temps pour ma vie personnelle.
Quels sont tes objectifs en club ?
L’idée est de faire aussi bien voire mieux que la saison dernière et donc de regoûter aux play-offs. À titre personnel, j’espère jouer autant que l’année passée et prendre du plaisir sur le terrain. Je veux être au service du collectif et mettre à profit mes qualités. Je suis capable de porter la balle et d’être présent au duel. Grâce à mon expérience, je pense également pouvoir apporter sur l’aspect stratégique ainsi que sur les touches. Enfin, il y a le fait de partager des moments humains, même si encore une fois, je reste un compétiteur.
Vas-tu suivre la prochaine coupe du monde de rugby en France ?
Bien sûr, je serai supporter de l’équipe de France, j’aimerais qu’ils aillent au bout. D’ailleurs, on se focalise trop sur la blessure de Romain Ntamack alors que nous sommes suffisamment fournis à ce poste. Selon moi, la blessure de Cyril Baille pour les premières matchs de la compétition est beaucoup plus problématique. De manière générale, je suis beaucoup le rugby et je regarde régulièrement des matchs de Top 14 ou de Pro D2. Alors la coupe du monde, pas question de passer à côté !