La saison 2024-25 du Stade Rennais s’achève finalement une bonne note… grâce à la formation « Rouge et Noir ». Les jeunes du SRFC se sont ainsi imposés en finale de la coupe Gambardella contre Dijon. C’est la quatrième fois dans son histoire que le club remporte la compétition.
Après 1973, 2003 et 2008, la coupe Gambardella revient en Bretagne, 17 ans après ! Il faut d’ailleurs croire qu’un premier tour remporté aux tirs au buts porte chance au Stade Rennais, quel que soit l’échelon. En 2019, les « Rouge et Noir » avaient lancé leur parcours en coupe de France par à une victoire aux tirs au but contre Brest. Nous n’irons pas jusqu’à y voir un signe mais commencer par un succès difficile est peut-être, tout simplement, fondateur pour la suite.
Une ou plutôt des séances de tirs au but qui auront définitivement réussi aux Rennais durant cette épopée 2024-25 avec deux autres séances remportées, en quarts et en demi-finale, contre Nice au Roazhon Park puis à Auxerre. Avant cela, les jeunes « Rouge et Noir » ont plutôt bien maîtrisé leurs différents sujets en éliminant successivement Laval (2-3), Guingamp (3-1) et Monaco (3-2). Preuve de cette domination, le Stade Rennais n’aura été mené que 38 minutes pendant la compétition, en quart de finale contre Nice.
Comme relayé par le site officiel du club, cette campagne aura été l’occasion de découvrir plusieurs joueurs prometteurs avec quelques statistiques intéressantes. Dans la catégorie « irremplaçable », Junior Ake, Mervin Gbeme et Lucas Rosier sont les trois joueurs ayant débuté toutes les rencontres.
Lucas Rosier impliqué dans 7 des 13 buts de son équipe
Ce dernier qui s’est également illustré en finale avec un but et deux passes décisives, mais aussi tout au long du parcours rennais en étant impliqué dans 7 des 13 buts de son équipe. Déjà connu des supporters du Roazhon Park, Mohamed Kader Meïté termine lui meilleur buteur de la compétition avec six réalisations. Enfin, sur les fameuses séances de tirs au but, le gardien Ayoub Akabou s’est particulièrement distingué en sortant 3 tentatives adverses sur l’ensemble de la campagne rennaise.
Si la finale a choisi son vainqueur au bout des 90 minutes, la victoire fut tout de même longue à dessiner : « C’est un match où il y a eu plusieurs temps. Nous sommes en totale maîtrise au début et nous marquons deux buts. C’est un football de jeunes et c’est encore difficile d’avoir de la constance sur tout un match. Il y a encore de l’instabilité.
Quand il y a de l’instabilité, il peut y avoir de la fragilité, qui parfois, ne s’explique pas. Cela étant, je suis fier des garçons et je suis fier de la maîtrise que nous avons montré sur certains moments. Nous sommes rejoints au score mais nous avons aussi eu le caractère et la personnalité pour aller chercher cette victoire », décrypte l’entraîneur William Stranger sur FFFTV.
Willian Stanger : « Ça vient récompenser le travail de toute l’académie et de tous les collaborateurs »
Malgré deux buts rapides de Lucas Rosier (1 minute et 4 secondes, but le plus rapide en finale de Gambardella au 21e siècle) et Mervin Gbeme (28’), les joueurs de Willian Stanger ont longtemps cru devoir passer par une nouvelle séance de tirs aux but après avoir concédé l’égalisation à l’heure de jeu. La lumière est venue du capitaine, Mohamed Kader Meïté, buteur de la tête dans les derniers instants sur un caviar de Lucas Rosier.
Déjà vainqueur de la compétition en tant que joueur en 2003, William Stanger pouvait savourer à l’issue de la rencontre : « Ça vient récompenser le travail de toute l’académie et de tous les collaborateurs. Alors oui, le Stade Rennais est réputé pour sortir des joueurs, maintenant, sortir des joueurs et gagner des titres, c’est magnifique. Cette coupe Gambardella, c’est une coupe à émotions. Moi je l’appelle la coupe à émotions et à souvenirs, et c’est encore le cas ce soir ».
Une coupe également synonyme de sans-faute pour le Stade Rennais, remportant un quatrième trophée pour sa quatrième finale disputée. Un lot de consolation à l’issue d’une saison ratée des grands qui mérite d’être savouré à sa juste valeur.
