Pacé en courant : La coupe d’Europe et les championnats de France du 10.000 mètres reviennent à Pacé !

Publi Pacé en courant.
Rendez-vous sur la piste du stade Jean-Chasseboeuf à Pacé les 23 et 24 mai ! @Crédit photo : STADION-ACTU

Les meilleurs athlètes nationaux et européens se donnent rendez-vous sur la piste du stade Jean-Chasseboeuf à Pacé les 23 et 24 mai ! En plus de la 9e édition des championnats de France, Loïc Rapinel et les équipes de Pacé en courant accueillent pour la troisième fois la coupe d’Europe du 10.000 mètres. Un événement à ne rater sous aucun prétexte.

Autant le dire tout de suite, le programme s’annonce chargé et le week-end promet d’être spectaculaire ! Après les premiers entraînements des athlètes au stade Jean-Chasseboeuf entre 16h et 18h, la traditionnelle Corrida de Pacé (toutes catégories) démarrera à 19h avec le 5km, avant de laisser place au 10km à 20h. Deux courses où les places sont parties comme des petits pains (1.200 participants sur le 10km et 300 sur le 5km). Une mise en bouche idéale avant un samedi de haute voltige.

À 15h30, place d’abord aux relais 10×1.000 mètres pour les entreprises et les clubs FFA (il reste encore des places) avant le début des championnats de France à 16h30 et le départ de la catégorie féminine (U20 à Masters). À 17h15 puis à 18h, ce sont les séries B et A masculines qui s’élanceront (U20 à Masters).

Gratuit pendant tout le week-end

Pas le temps de souffler ou presque puisque la coupe d’Europe du 10.000 mètres prendra ensuite le relai à partir de 19h20. Deux courses sont programmées chez les femmes, à 19h20 (course B) puis à 20h45 (course A). Même son de cloche chez les hommes avec un premier départ pour la course B à 20h05 et un second pour la course A à 21h30. Côté français, ils seront dix à défendre les couleurs tricolores, cinq femmes et cinq hommes. L’équipe féminine sera représentée par Philippine de La Bigne, Coraline Maamouri, Celia Tabet, Melody Julien (vainqueure des championnats de France l’an dernier) et Alessia Zarbo.

Chez les hommes, ce sont Valentin Gondouin, Baptiste Guyon, Félix Bour (vainqueur l’an dernier), Florian Le Pallec et Simon Bedard qui représenteront l’équipe de France. Sous l’étendard bleu, ces deux derniers représenteront aussi la Bretagne. Simon Bedard, licencié au Haute Bretagne Athlétisme et Florian Le Pallec, du Athlé Pays de l’Orient. Un double enjeu pour tous ces coureurs avec un classement individuel mais aussi par équipes.

Gratuit pendant tout le week-end, l’événement sera aussi l’occasion de remercier Loïc Rapinel et Gaëlle Houitte pour leurs bons et loyaux services avant un départ vers de nouveaux horizons la saison prochaine. Qui succédera à l’Italien Yemaneberhan Crippa et à l’Allemande Alina Reh, titrés en 2023, au palmarès européen de Pacé ? Réponses les 23 et 24 mai, avec tant qu’à faire, un peu de chauvinisme, des Français voire même Bretons, sur la plus haute marche du podium !

Encore quelques places pour les relais 10 x 1.000 mètres

Vous rêvez de vivre l’événement de l’intérieur et de fouler la piste des champions ? C’est encore possible ! À l’occasion de ce week-end exceptionnel mêlant coupe d’Europe et championnats de France, les entreprises et les associations (clubs FFA) peuvent encore s’inscrire aux relais 10 x 1.000 mètres qui auront lieu le samedi 24 mai à 15h30, et ce, juste avant les finales des championnats de France. Pour cela, il suffit d’envoyer un bulletin d’inscription ou de s’inscrire en ligne avant le 10 mai.

Taxe d’inscription : 100 € par équipe. Gratuité pour les étudiants et pour les clubs FFA

À adresser à : Pacé en courant BP 24229, 35742 Pacé cédex 2

Ou sur le site : www.france10000.fr

Félix Bour : « Toujours un plaisir de revenir ici »

Vainqueur des championnats de France du 10.000 mètres l’année dernière en 27’37’’66, Félix Bour revient à Pacé, cette fois-ci sous bannière « Bleu, Blanc, Rouge », pour disputer la coupe d’Europe du 10.000 mètres. Les minimas pour les championnats du monde à Tokyo en tête, l’athlète du Racing Multi Athlon ne manque pas d’ambitions à l’approche de ce rendez-vous incontournable.

@Crédit photo : STADION-ACTU

Quel bilan tires-tu de ta saison hivernale ?

C’est un peu mitigé, car mon objectif principal était le marathon de Séville. J’ai eu une ampoule sous le pied et pour 30 secondes, je n’ai pas pu réaliser les minimas fixés par la fédération pour les championnats du monde. La victoire sur les championnats de France de cross à Challans a un petit peu rattrapé ce bilan.

Comment te prépares-tu avant la coupe d’Europe à Pacé ?

J’ai repris il y a quelques semaines et l’idée est de me refaire une base solide, car en athlétisme, dès que tu coupes une semaine ou deux, tu perds tout. Je me prépare actuellement en altitude, à Font-Romeu, et j’ai un premier événement à Tokyo début mai. Ça sera déjà un bon test pour moi. Je reviens ensuite à Font-Romeu et je vais tout miser sur cette coupe d’Europe. Des courses sur 10.000 mètres, il n’y en a pas 50 et celle-ci est vraiment intéressante. Avec les championnats de France en même temps, je vais essayer de conserver mon titre, tout en marquant des points de bonus.

« J’aime beaucoup l’atmosphère et le public breton est toujours derrière nous »

Depuis ton titre sur 10.000 mètres l’année dernière à Pacé, tu as aussi participé aux Jeux olympiques à Paris en représentant la France sur le marathon. Quels souvenirs en gardes-tu ?

C’était vraiment un événement à part. Notre génération est vraiment chanceuse d’avoir pu vivre les Jeux à la maison, avec la présence de nos familles. Hormis Pacé, les coupes d’Europes ou championnats du monde sont souvent un peu éloignés. Sportivement, c’était particulier car j’ai été sélectionné au dernier moment, donc cela a été difficile de bien s’y préparer. Sur le plan émotionnel, c’est aussi difficile de se préparer à ça. C’était de la folie et les oreilles ont bourdonné tout au long du parcours. Tu t’entraînes toute ta vie pour ça et quand ça se présente, tu y vas sans réfléchir (rires).

Quel est ton objectif pour cette coupe d’Europe ?

Mon objectif, ça reste les minimas. Ils sont fixés à 27’10 et mon record est à 27’27. Il va falloir quand gagner pas mal de secondes, mais si je suis dans un grand jour, pourquoi pas ! Et si je m’approche des 27’10, je ne devrais pas être loin pour jouer la gagne. Quoiqu’il arrive, il n’y aura pas de regrets et, à côté, je dois aussi aller chercher une médaille pour l’équipe de France. Nous sommes une des plus grosses nations européennes et l’objectif est toujours de repartir avec une médaille. En plus, ça sera à domicile.

Le rendez-vous pacéen est-il vite coché dans ton calendrier ?

C’est vrai que j’ai plaisir à revenir chaque année. J’aime aussi beaucoup la ville de Rennes, car j’ai vécu pendant trois ans pas très loin, à Fougères. Il y a une super atmosphère et le public breton est toujours derrière nous. C’est toujours bruyant et c’est endroit que j’aime vraiment bien. C’est toujours un plaisir de revenir ici.

Signature du journaliste.