Si tout se passe beaucoup mieux pour les filles du SGRMH en Ille-et-Vilaine, ça ne veut toujours pas sourire une fois les frontières brétilliennes passées. A Bouillargues, les « Rose et Noir » n’ont pas réussi à confirmer leur probante victoire de samedi dernier, décrochée contre Celles-sur-Belle. Elles ont aussi peut-être laissé s’échapper un peu trop loin les gardoises dans la lutte au maintien, à regret et vecu une sale soirée aux yeux des résultats des concurrents directs.
Face aux coéquipières de Claire Sheid, bien connue des habitués de la Ricoquais, Eden Dumoulin et ses coéquipières ont pourtant réussi leur entame. Au contact, elles rendent coup pour coup aux locales et sont dans le coup durant les dix premières minutes de jeu, bouclé dos à dos (5-5). Bouillargues va néanmoins rapidement se détacher et réussir un premier éclat, prenant cinq buts d’avance à l’issue du premier quart d’heure (11-6, 17′).

Des « Rose et Noir » dans un jour sans
Mise à mal, la formation d’Olivier Mantès, d’habitude si solide défensivement, n’a pas son rendement habituel en la matière mais va se reprendre, revenir doucement au score, pour recoller à trois petits buts seulement à la pause, laissant le champ des possibles ouvert (15-12, mt).
Une seconde période ne démarre pas mieux pour les Bretonnes, qui ne parviennent pas à surfer sur leur bonne fin de premier acte. Au contraire des Nîmoises, qui très rapidement, vont reprendre d’abord cinq buts d’avance puis sept. L’écart est trop important, les insuffisances du soir trop criantes et les « Rose et Noir » dans un jour sans.
Alice Mazel (11/17), Lea Lacroix (4/5) et Claire Scheid (6/13) s’en donnent à coeur joie et Sarah Vukovac, dans ses buts, ne peut trop souvent que constater les dégâts. Jamais en mesure de contrarier le succès local, les joueuses du président Jean-Luc Bosse s’inclinent logiquement, sans sombrer néanmoins (29-23). Un résultat contrariant, les filles du Pouzin, de Celles-sur-Belle et de Bergerac s’étant imposées.

Une lutte pour le maintien loin d’avoir livré son verdict
Voilà qui met le SGRMH en facheuse posture, douzième à égalité avec la lanterne rouge Bergerac, qu’il recevra samedi soir à la Ricoquais dans une affiche totalement explosive et probablement décisif, avant de terminer à Nantes puis à Clermont, deux prétendants au podium.
Plus que jamais, les filles de Saint-Grégoire auront besoin d’une salle chauffée à blanc pour ne pas replonger, après un net regain de forme en avril, afin de sortir intactes d’une lutte pour le maintien toujours d’actualité et encore loin d’avoir livré son verdict.
