Pour sa deuxième saison au niveau national, la TA Rennes Futsal réalise un début d’exercice probant. Avec 15 points glanés après neuf journées (cinq victoires pour quatre défaites), les Téaïstes ont pris de l’avance sur la zone rouge, mais avec quatre descentes cette année, l’entraîneur rennais Nowfel Bensrhir ne se gargarise pas et garde un œil dans le rétroviseur.
Même si la phase aller n’est pas encore terminée, vous réalisez une entame de championnat intéressante. Quel est ton ressenti ?
Pour l’instant, je suis très satisfait de ce début de saison. Nous avions pas mal de nouveaux joueurs et ils se sont parfaitement intégrés. La mayonnaise a bien pris et les résultats sont vraiment encourageants pour la suite. Cependant, il faut quand même garder en tête que nos poursuivants ne sont pas loin derrière, d’autant plus qu’il y a quatre descentes cette année.
Il y a peut-être quelque chose à aller chercher, mais c’est compliqué de se projeter alors que la phase aller n’est même pas encore dépassée. Nous avons toujours le maintien en ligne de mire et nous allons essayer d’atteindre les 24 points le plus rapidement possible. C’est une sorte de base, car par exemple, l’année dernière, le maintien s’était joué à 22 points, mais avec trois descentes.
Est-ce un début de saison au-delà de tes espérances ?
Oui et non. Sur cette entame de championnat, c’est évidemment un peu au-dessus de nos espérances, mais en y regardant de plus près et avec du recul suite aux matchs déjà disputés, pas tant que ça. Nous avons souvent fait de bonnes performances et il y a des vrais regrets sur les rencontres que nous avons perdues. Certaines défaites n’étaient d’ailleurs pas méritées. Nous nous déplaçons chez le premier début février et plus globalement, nous pourrons avoir une autre lecture de notre championnat d’ici fin février.
« Les nouveaux ont appris très vite, mais surtout, ils performent »
Sur les joueurs arrivés cette année, plusieurs d’entre eux ne venaient pas du futsal. Comment s’est passée l’adaptation ?
Nous avons trois joueurs venant du football à onze, Phillipe Mounivong, Khalid Oukrinna et Banta Diakité, en plus de Gurvan Barteau et de Gaëtan Corbin qui connaissaient déjà le futsal. L’intégration a été très bonne et ils ont appris très vite, mais surtout, ils performent. L’ailier Banta Diakité est même le deuxième meilleur buteur du club. Nous avons beaucoup bossé avec eux, notamment sur l’intensité, et eux aussi de leur côté. Il y a aussi Antoine Quentric qui est revenu de blessure et pour moi, c’est comme une recrue. Il revient à un très bon niveau et c’est très intéressant.
Après avoir disputé et perdu le premier match, vous l’avez finalement emporté suite à une réclamation. Peux-tu nous expliquer la raison ?
Ce qu’il faut savoir sur le premier match, c’est qu’un joueur adverse a joué malgré sa suspension. Nous avons porté réclamation et nous avons eu gain de cause. Il est vrai que nous étions un peu moins regardants sur ça avant, mais il y a des équipes qui commencent à en abuser. Cette année, on se dit que ce sont les mêmes règles pour tous. Nous les respectons et d’ailleurs, nous avions aussi un joueur suspendu lors de ce premier match et nous ne l’avons pas fait jouer.
Vous êtes également qualifiés pour les huitièmes de finale de la coupe de France. Cette compétition devient-elle un objectif ?
Non, en tout cas pas pour l’instant car notre but est simplement d’avancer dans la compétition sans se projeter plus que cela. Nous allons affronter un adversaire de qualité en huitièmes, Ascali, et la coupe me permet surtout de faire tourner mes joueurs avec une confiance totale dans mon groupe.
