Handball – D2F : Saint-Grégoire dominé et logiquement battu à Celles-sur-Belle (28-23)

Guillemette Cauly
Guillemette Cauly et ses coéquipières vaincues à Celles @Crédit Photo JRS

Et de trois… Trois défaites, ok, lors des quatre premières journées, mais surtout, trois équipes dotées du statut VAP, les seules de la division, désormais affrontées et dans le rétroviseur en ce début de saison pour les filles du Saint-Grégoire RMH. Pas une mince affaire pour Olivier Mantès et ses joueuses, proches de la victoire face au Havre et à côté de leur sujet à Lomme. Dans les Deux-Sèvres ce samedi, c’est encore un autre scénario qui s’est écrit, sans regret celui-ci.

Un bon départ puis la panne sèche

Pour avoir fréquenté régulièrement ces dernières années la Ligue Butagaz Energie, la formation du Poitou sait les ingrédients et la recette pour être un vrai prétendant à la montée et compte bien, cette saison, aller au bout et retrouver sa place dans l’élite. Pourtant battues dans leur Chaudron par Clermont précédemment, les filles de Maxime Martin n’ont pas laissé la moindre chance à leurs hôtes du jour de semer un quelconque doute en tenant la partie de bout en bout.

Pourtant les « Noir et Rose » prennent le meilleur départ, à la surprise générale, en collant d’entrée un 1-4 avec trois arrêts pour Sarah Vukovac et une efficacité prometteuse au tir pour Guillemette Cauly, Eden Dumoulin, Zaïna Raymond-Harek et Lila Päkel. Hélas, l’euphorie va vite laisser place à la tornade « Rouge et Blanche » et les locales réagissent sans pitié la 5ème minute passée.

Saint-Grégoire reste à fond de cale près de 8 minutes sans marquer et Celles passe devant sous la houlette de l’intenable Perrine Petiot (6-4, 12′). Dans le dur, les Bretonnes ne parviennent pas à retrouver les ingrédients pour lutter et le score s’envole pour arriver à un +6 annonciateur de la suite à la 20′ (11-5). Sur le Money-Time, Guillemette Cauly et ses coéquipières tentent bien de s’accrocher mais Celles-sur-Belle n’est pas là pour rigoler et boucle le premier acte nettement devant avec une victoire déjà presque en poche au repos (14-8).

Encore trois matchs avant une trêve bien trop précoce…

Le second acte est donc côté breton l’affaire de surtout ne pas sombrer, au score comme dans le doute, et de gêner au maximum des adversaires ayant un peu trop pris leurs aises dans la partie. Hélas, Celles sur Belle ne se relâche pas et continue d’appuyer, ajoutant même trois unités à son avance pour virer à 19-11 à la 37′.

Le moment choisi par les Bretonnes pour sortir de leur boite et remonter spectaculairement au score, avec un 3-7 infligé de manière autoritaire. A la 45′, Eden Dumoulin et ses coéquipières sont de nouveau dans le coup (22-18) !

De retour à la compétition il y a quinze jours sans jouer, Marijana Markota-Karic est cette fois-ci sur le terrain pour le second acte et s’offre ses quatre premiers arrêts de « maman ». Bon pour la confiance et la suite des événements, même si les locales, piquées au vif, remettent dans le dernier quart d’heure un coup d’accélérateur fatal.

Le 5-1 collé sur la fin de match est de trop pour les Grégoriennes, obligées de rendre les armes malgré des efforts encourageants pour ne pas sombrer et s’accrocher, et terminer finalement la partie à cinq unités de l’un des gros bras de la division (28-23).

Avec désormais trois candidats déclarés à l’accession affrontés, le SGRMH a pu se jauger face à des costauds et en sait désormais plus sur ses capacités à répondre en toutes circonstances, lui qui a aussi su dominer Vaulx-en-Velin, équipe de « son » championnat. Reste donc trois matchs en novembre avant la trêve internationale, décidemment bien pénible à gérer et arrivant trop vite.

Le programme reste néanmoins costaud, avec deux déplacements à Pessac et Bègles et la réception du Pouzin le 9 novembre à la Ricoquais. Les filles d’Olivier Mantès devront prendre des points et gagner en régularité pour préparer 2025 au mieux, dans un calendrier assez inconfortable, avec quatre rencontres notamment prévues en janvier !

Signature de l'auteur, Julien Bouguerra.