C’est un ouf de soulagement, même si tout reste à faire, qu’ont poussé les filles du XV rennais ce dimanche, devant près de 800 personnes venues les soutenir. Face au Stade Français, dont elles avaient disposé une semaine plus tôt (14-31), il ne fallait pas se louper et valider le ticket pour la finale de Playdowns, face à d’autres « Parisiennes ».
Le coup d’envoi fictif donné par Lénaïg Corson, le soleil, l’ambiance, tous les ingrédients sont réunis pour voir les « Noir et Rouge » confirmer. Ngassa Manac’h, tout en esquive de deux plaquages, s’offre ainsi le premier essai de la partie après seulement 6 minutes, dominées par les locales.
La sortie dans la foulée de Marie-Aurélie Castel fait passer un coup de froid au Vélodrome mais renforce la solidarité d’un groupe déjà déterminé sans cela. Point positif, le retour de Charlotte Toustou de retour après une rupture des croisés et de longs mois de convalescence.
Désormais, un seul objectif, confirmer !
Appliquées et agressives, les Rennaises prennent un ascendant définitif avec un second essai à la 25e, signé de l’ailière Suliana Sivi. Celle-ci transforme elle même et porte l’avance rennaise à 12 unités, 29 sur l’ensemble des deux rencontres. Dès lors, il s’agit de jouer, de respecter l’adversaire, et de préparer Bobigny. Dans ce cadre, Sade marque un essai de pénalité à la 30′ pour le Stade Français et réduit la marque avant la pause (12-5).
En seconde période, pas de place pour le doute. Très vite, Castelo Mejuto n’ajoute un nouvel essai, transformé par Suliana Sivi, de nouveau. Très à son aise dans cette partie, l’ailière rennaise s’offre un doublé à la 73′. Le score est alors acquis depuis longtemps, malgré le retour dans la partie des visiteuses, par Julien notamment (24-19).
Avec 22 points d’écart sur l’ensemble des deux confrontations, pas de place au doute, le Stade Rennais a mérité sa place en finale. Désormais, pour rester dans une élite à l’énième nouveau format l’an prochain, qui devrait cependant être enfin « lisible », les Rennaises devront gagner contre Bobigny. Une tâche pas insurmontable, un dernier coup de collier avant des vacances bien méritées.