Le Parc des Princes, une demi-finale de coupe de France et une éventuelle nouvelle finale à aller chercher d’un côté ou encore un derby à la maison contre le voisin et ogre nantais, dans une Glaz Arena pleine à craquer et prête à s’enflammer… Deux affiches de haut vol, deux occasions de renverser la table, de vivre de grosses émotions et peut-être, d’écrire l’histoire et au final, deux constats identiques, avec des défaites sans doute insuffisamment contestées sur le terrain.
Par la faute de moyens pour le faire, qu’ils soient sportifs côté rennais ou sportifs et financiers, côté Cesson. Deux regards indiquant aussi le chemin restant à parcourir pour le Stade Rennais pour devenir le top club français qu’il aspire à être ou de résister plus fort, plus dur face aux « gros » pour Cesson qui a déjà franchi l’étape de ne plus être à la lutte irrespirable du bas de tableau depuis trois ans.
Les grands matchs font les grandes équipes, parfois plus que l’inverse, et les rares opportunités d’aller titiller les plus forts doivent être mordues à pleines dents. Oui le Stade Rennais nous devait une plus grosse détermination au Parc des Princes, un peu de folie. Etre appliqué ne suffit pas pour gagner un match. Oui le HBC Nantes est supérieur à Cesson mais nous aurions aimé voir les Irréductibles à -3 plutôt qu’à -10 à la pause, refuser la supériorité de l’adversaire, lui rentrer dedans et chuter les armes à la main.
Bien évidemment, eux aussi, qu’ils soient footballeurs, handballeurs, rugbymen et autres, ne demandent pas mieux mais le sport est aussi une question de rapport de force et nos équipes rennaises ont encore à progresser pour aller encore un peu plus haut, un peu plus loin. Cela tombe bien, avril arrive avec son lot d’affiches en Ligue 1 (Monaco, Nantes, Brest…), de Starligue (Toulouse, Paris, Montpellier), de rugby avec Niort pour le REC puis le début des phases finales et peut-être même, si alignement des planètes, de basket avec une qualification en play-offs encore possible pour l’URB, qui doit faire un sans-faute.
Des matchs à fort enjeu, à forte opposition, où la victoire si elle est arrachée n’en devient que plus belle. Alors profitons de ce début de printemps et de cette fin de saison pour vibrer encore, s’énerver puis s’enflammer, pour vibrer, tout simplement. Faisons un petit clin d’œil à l’ami Maxime Le Forestier et laissons place, espérons-le après un mois de mars frileux sur les sommets, à de beaux « frissons d’avril ».