Football – Coupe de France : Six bonnes raisons de croire en l’exploit du Stade Rennais à Paris

Duel Doué-Hernandez
Désiré Doué tentera tout pour prendre à défaut Lucas Hernandez @Crédit Photo JRS

Ce mercredi soir, le Stade Rennais défie le Paris Saint-Germain en demi-finale de la coupe de France à 21 h 10 (France 3, BeIn Sport). Sur le papier, le PSG est le favori logique et légitime de cette rencontre mais pourtant, le Stade Rennais peut croire en sa bonne étoile. On vous dit pourquoi !

  • La Ligue des Champions en tête : Le PSG ayant déjà validé ou presque son douzième titre de champion de France, il ne pense plus qu’à Barcelone, son adversaire pour les quarts de finale de la C1. Son grand objectif, même s’il s’en défend, est là et les propriétaires du club rêvent de gloire continentale, plus que d’une quinzième coupe de France.
  • Rennes sait y faire : Avec quatre victoires à Paris depuis les débuts de l’ère QSI, le Stade Rennais présente le meilleur bilan derrière Lyon face au PSG. Vainqueurs 0-2 l’an passé et proche de récidiver cette année, les Bretons savent être les princes du Parc à l’occasion, même si les Parisiens restent nettement devant sur le bilan global entre les deux formations.
  • Kylian et Luis, rien ne va plus ! Sorti à l’heure de jeu au Vélodrome, humiliation suprême, visiblement, à ses yeux, le capitaine du PSG est en guerre ouverte avec son coach, Luis Enrique, qui n’hésite plus à le sortir ou le laisser sur le banc depuis l’annonce de son départ. Mauvais avec l’équipe de France lors du dernier rassemblement puis individualiste à outrance au Vélodrome, sans avoir pesé sur le match, M’Bappé n’est clairement pas dans la forme de sa vie. Une bien bonne nouvelle pour tous ses adversaires, Rennes y compris.
  • Au bon souvenir de 2019. La causerie de Julien Stéphan au stade de France est restée dans l’Histoire du Stade Rennais, qui avait renversé en finale un PSG d’alors bien supérieur à celui d’aujourd’hui, notamment en terme d’individualités. Nul ne doute que le coach rennais trouvera de nouveau les mots et les leviers forts pour donner des ailes à des joueurs désireux d’écrire à leur tour l’histoire et pour cela, de rejoindre Lyon en finale.
  • Parce que Matic… Non, l’international serbe n’a pas quitté l’OL faute d’école internationale digne de ce nom pour rallier un troisième club en un an mais il est en revanche d’ores et déjà en finale, après la victoire laborieuse de son équipe face à Valenciennes. Retrouver en finale le « grand » Nemanja, qui ne cesse de répéter à qui veut l’entendre qu’il ne retient que du bon de Rennes aurait du sel et donnerait une saveur particulière à une finale ouverte, où sa présence serait une motivation supplémentaire d’aller chercher une quatrième coupe de France.
  • Anniversaire. Allez, à un jour près, il y a cinq ans et un jour, le Stade Rennais allait réussir l’exploit et s’imposait sur la pelouse du Groupama Stadium, 2-3, précipitant la chute d’un certain Bruno Genesio et ralliant le Stade de France grâce à des buts signés Mbaye Niang (40′), Benjamin André (55′), et Ramy Bensebaïni (81′). L’occasion est belle de fêter cela avec si possible, un scénario similaire. Julien Stéphan et Benjamin Bourigeaud, présent à l’époque, ne manqueront pas d’indiquer la méthode à suivre.
Signature de l'auteur, Julien Bouguerra