Handball – D2F : Logiquement battu par Celles, l’essentiel était ailleurs pour Saint-Grégoire (19-30)

Eden Dumoulin prend le shoot et marque
Eden Dumoulin et ses coéquipières s'inclinent logiquement contre Celles @Crédit Photo JRS

Au-delà du résultat et d’un score sans appel en faveur des visiteuses, l’histoire retiendra la belle soirée de communion et une assemblée bien remplie pour un match de handball féminin à Rennes, plus précisément à la Glaz Arena, l’antre cessonnaise, où près de 2000 personnes ont accompagné les filles du SGRMH jusqu’au coup de sifflet final.

Une première à marquer au fer rose, et pourquoi pas à renouveler dans les années à venir… Face à Celles-sur-Belle, rétrogradé de première division, en pleine forme et au complet, et déjà vainqueur au match aller, la donne s’annonçait quoiqu’il arrive compliquée. L’entame de match est malgré tout enthousiasmante et les « Rose et Noir » ne semblent pas impressionnées, ni par l’adversité, ni par la salle. Dix minutes de feu, un joli 7-4 et de l’enthousiasme, avant que « Rouge » de Celles-sur-Belle ne prennent les choses en mains.

Celles-sur-Belle plus fort sur la durée

Après un quart d’heure de jeu, les filles d’Olivier Mantès sont encore en tête mais…. (8-7). Un point néanmoins positif souligné par l’entraîneur grégorien : « Nous avons tenu vingt minutes et de très bonnes factures avec beaucoup d’intensité. Et puis à la première exclusion, nous commençons à prendre un écart et là ça devient difficile.

Nous enchaînons deux ou trois mauvaises attaques et également deux ou trois exclusions. C’est très compliqué de rester en vie contre des équipes comme ça avec autant de difficultés à rester en six contre six ». Celles se fait la belle et se détache en fin de première période. Un écart définitif, qui ne sera plus jamais rattrapé (9-13).

Les hôtes du soir ont pris la confiance et déroulent dans le deuxième acte. Les exclusions pénalisent une nouvelle fois les « Rose et Noir », certes la preuve d’un certain engagement, mais des fautes qui auraient aussi pu être mieux négociées : « Il faut que nous arrivions à être moins brutales et peut-être un peu plus malines sur certaines fermetures ou certaines défenses rugueuses.

Nous avons quand-même ce point positif avec une défense qui est vraiment rugueuse. Là nous prenons 30 buts, mais c’est anecdotique vu l’opposition et il n’y a pas à rougir. D’une manière générale, nous avons une défense vraiment intéressante ». Emmené par son trio Ahlen-Petiot-Calvet, auteures à elles trois de 21 pions cumulés, Celles-sur-Belle enfonce le clou, en même temps que les espoirs de retour du SGRMH.

Malgré la défaite, une première réussie à la Glaz Arena

Pas d’inhibition, mais simplement un adversaire supérieur, et une belle soirée malgré tout, tel est le constat du côté des Bretilliennes : « C’était surtout de l’excitation. Nous savions que nous affrontions une équipe contre qui nous n’avions pas grand-chose à perdre et dans un contexte qui nous arrive une fois dans l’année. Nous avons été très agréablement surpris de l’affluence. Il y avait du monde et ils nous ont encouragé.

Franchement, c’est une super soirée à renouveler, avec peut-être pour les années futures un adversaire un petit peu moins fort et une possibilité d’avoir un résultat qui serait un peu agréable pour tout le monde ». Après un second acte sans grand suspense, Celles-sur-Belle s’impose à la Glaz Arena (19-30).

Remis dans le contexte, et ce même si aucune rencontre n’est à galvauder, le handball féminin rennais sort vainqueur de la soirée et s’est surtout offert une belle vitrine pour les années à venir. La prochaine réception de Vaulx-en-Velin, cette fois-ci à la Ricoquais, rappelle tout le monde sur le pont. Une rencontre qui avait laissé beaucoup de regrets à l’aller. Le moment de remettre les pendules à l’heure et deux semaines à disposition pour digérer une soirée historique à bien des égards. Le temps aussi de remettre une dynamique positive en place pour enrayer au plus vite une série de trois défaites de rang remettant les filles au cœur de la lutte pour le maintien.

Olivier Mantès
Signature du journaliste