Basket – Nationale 1 : L’URB clôture sa première phase par un revers à Quimper (95-80)

Kameronn Selebangue et l'URB devront réaliser un exploit pour se qualifier en play-offs.
Kameronn Selebangue. Crédit : Journal Rennes Sport

La logique sportive a été respectée. Chez le leader Quimpérois, Rennes a tenu un quart temps avant de voir son adversaire s’envoler. Sans démériter, et avec tout de même 80 points inscrits, la marche était tout simplement trop haute pour les « Noir et Blanc ».

En plus des absences de Fabien Damase et de Joffrey Sclear, les Rennais ont dû composer sans leur taulier Cheick Condé, ménagé pour ce dernier match : « Il n’y avait pas d’enjeu sur ce match-là donc nous avons décidé de ne pas l’aligner. Il y a aussi, en partie, une saturation de matchs pendant la saison et les organismes ont besoin de récupérer, surtout en Nationale 1 », précise Pascal Thibaud.

Grâce à ses artilleurs Lucas Fontaine et Ewan Le Carour, l’Union Rennes Basket reste au contact après dix minutes de jeu, avant de prendre la foudre juste avant la mi-temps : « Nous faisons plutôt une bonne entame de match avec l’effectif avec lequel nous nous présentions. Le premier quart temps est globalement équilibré et il y a une bonne circulation de balle.

C’est surtout dans le début de deuxième quart temps que c’est plus compliqué. Nous perdons des ballons et nous faisons moins bien circuler le ballon en nous précipitant un peu dans nos choix ». Les Béliers accélèrent et laissent leur hôte du soir sur place. L’écart gonfle jusqu’à +24 en faveur des locaux. Boukhary Cissoko, 18 points et meilleur marqueur rennais, tente de limiter la casse mais Quimper est déjà loin à la pause (51-32).

Les joueurs de Pascal Thibaud ont le mérite de ne pas lâcher l’affaire au retour des vestiaires. En entame de seconde période, les « Noir et Blanc » grapillent du terrain et reviennent à onze unités à l’orée des dix dernières minutes : « Il y a une belle réaction dans le troisième quart temps et nous avons su retrouver des solutions en étant patients sur demi-terrain.

Boukhary Cissoko a réussi à créer quelques décalages et Ismail nous a apporté des solutions défensives. Nous revenons et nous arrivons même à les faire douter un petit peu. Nous avons une ou deux opportunités de nous rapprocher à cinq minutes de la fin, malheureusement mal négociées. C’est bien que le groupe ait pu réagir après la première période, mais il y a eu manque de maitrise technique qui nous a fait faire perdre des ballons.

Sans la blessure de Fabien Damase nous serions dans le top 5.

Pascal Thibaud

Nous réalisons également notre plus faible total de passes décisives en première période avant de rectifier le tir en seconde. En l’absence de Cheick, nous avons tout de même bien tenu notre rebond ». Quimper préserve son matelas d’avance et remporte finalement le derby sans trop trembler (95-80).

Même si la qualification dans le groupe B était déjà actée, le point de pénalité enfin retiré fait chuter l’Union Rennes Basket à la dixième place. Il faudra réaliser un parcours quasi-sans-fautes lors de la seconde phase pour espérer décrocher les play-offs, d’autant plus avec un nouveau point de pénalité à venir : « Ça serait un exploit car aucune équipe ne s’est qualifiée avec notre nombre de points au moment d’entamer la seconde phase.

C’est un immense challenge. Néanmoins, sur la saison, nous avons souvent été dans le trio de tête et sans la blessure de Fabien Damase nous serions dans le top 5. Sans compter les autres petites blessures. Aussi, sans le point de pénalité, nous serions cinquièmes ex-aequo ». Sur les dix équipes qualifiées pour cette seconde phase, les sept premiers se qualifieront pour les play-offs.

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