Quatrièmes de Nationale 1 l’année passée, les filles du CPB Hand connaissent un début d’exercice contrasté. Dans une phase aller intense, où les organismes sont mis à rude épreuve, l’entraîneur cercliste Alan Gauvineau tire les premiers enseignements de ce début de saison.
Comment analyses-tu cette première partie de championnat ?
Il y a un côté pile et un côté face. Hormis un match que nous aurions dû gagner, les autres résultats sont plutôt logiques. Nous devrions être à quatre victoires et trois défaites, plutôt que l’inverse. À Saint-Amand-les-Eaux, nous menons tout le match et la seule fois où l’adversaire est devant, c’est dans la dernière minute. Nous étions supérieurs mais nous n’avons pas eu suffisamment de maiîtrise. Ça reste mitigé car nous sommes dans le ventre mou, mais nous pouvons basculer d’un côté ou de l’autre d’ici la fin de la phase aller, fin novembre.
Penses-tu que vous êtes également plus attendus ?
Peut-être pas attendus, mais si je compare à l’année dernière et même à celle d’avant, nous sommes davantage connus. Avec la vidéo, nous sommes regardés et analysés. Notre jeu est décrypté et c’est plus difficile de s’adapter. N’oublions pas que les filles sont des joueuses amatrices et qu’elles ont leur vie et leur travail à côté. Il peut y avoir une certaine fatigue mentale et parfois, avec un peu moins d’efforts, ça se paie cash. Il y a peu d’écart entre les équipes. On a également une phase aller très dense et une fatigue physique qui peut s’installer. C’est parfois plus compliqué pour certaines filles d’enchainer.
Sur le plan du jeu, quels sont les premiers enseignements ?
Nous avons toujours une belle assise défensive et deux projets de jeu qui tiennent la route. Nous pouvons aussi compter sur une paire de gardiennes très complémentaire et équilibrée. Nous avons des certitudes là-dessus. Le point négatif, ce sont les blessures à l’aile. Nous jouons avec une seule ailière, alors que nous devrions en avoir quatre, et nous avons perdu de l’efficacité sur le jeu rapide. Même si on peut toujours s’améliorer sur les attaques placées, nous avons un niveau similaire à celui de l’année dernière. Enfin, malgré le fait que l’effectif n’ait pas beaucoup changé et que les cadres sont toujours là, nous avons une équipe assez jeune au regard de la poule. Nous avons trois filles entre 15 et 16 ans qui ont intégré l’équipe sénior et qui découvrent le haut niveau. Nous sommes très contents de ce qu’elles produisent, mais elles sont aussi en apprentissage.
Ce début de saison permet d’y voir plus clair en termes d’objectifs ?
C’est difficile de se projeter tant que la phase aller n’est pas terminée. J’aimerais un maintien plus qu’honorable avec une place en première partie de tableau. Je trouve que le championnat est nettement plus dense et que beaucoup d’équipes se valent, excepté peut-être Octeville, qui est clairement au-dessus, et Béthune, qui est un peu en retrait en bas.
Tout semble ouvert de la deuxième à la onzième place et il n’y a jamais de grosses défaites entre toutes ces équipes, nous y compris. Nous avons des matchs importants face à Rueil, Béthune et Roz’Hand, que nous connaissons bien. On y verra plus clair après ça.