JRS 66 – Cyclisme : Arkéa-Samsic veut fêter ses dix ans sur le Tour avec une victoire d’étape !

Crédit : Arkea-Samsic

Alors que la grande boucle se déroule du 1er au 23 juillet, avec un tracé, hélas, loin des terres bretonnes, la formation bretillienne vise plus que jamais une victoire d’étape. Sur le site officiel d’ARKEA SAMSIC, les directeurs sportifs Arnaud Gérard et Sébastien Hinault présentent la liste des coureurs de cette 110e édition. Présentation des forces en présence.

Warren Barguil

Leader de l’équipe, le Morbihannais de 31 ans double cette saison le Giro d’Italie et le Tour de France. Pour sa neuvième participation à la plus prestigieuse course cycliste du monde, Warren Barguil fait partie de ceux capables d’aller décrocher une victoire sur le Tour, comme l’explique Arnaud Gérard : « Warren est dans une configuration de chasseur d’étapes, en moyenne montagne et sur celles de montagne en étant offensif. Il est sorti en bonne condition du Giro d’Italie, sur une forme ascendante. Je suis persuadé qu’il va obtenir un bon résultat en ce mois de juillet ». Contraint à l’abandon lors des deux éditions précédentes, Warren Barguil aura à cœur de performer sur ce Tour 2023 et d’offrir à son équipe sa première étape pour écrire l’Histoire.

Clément Champoussin

Il est l’autre leader de la Team Arkéa-Samsic au départ de cette Grande boucle. S’il y participe pour la première fois de sa carrière, Clément Champoussin a déjà prouvé sa valeur sur plusieurs autres grands Tours, comme la Vuelta, avec une victoire d’étape, ou le Giro. À 25 ans, le Niçois fait partie des espoirs du cyclisme français et compte bien se montrer sur cette édition : « Clément est sur un état de forme en progression depuis le mois de juin, ses belles facultés de récupération peuvent lui laisser envisager de belles performances. Il chassera également les étapes, avant tout », précise Arnaud Gérard. Comme Warren Barguil, Clément Champoussin est attendu sur les étapes de montagne.

Simon Guglielmi

Pour entourer ses leaders, la formation bretonne peut compter sur Simon Guglielmi. En constante progression, le Savoyard découvre lui aussi les routes de l’hexagone. Arnaud Gérard détaille les attentes autour de son coureur : « Il aura essentiellement un rôle d’équipier qu’il assume toujours à 1000%, et sans réserve en faveur de ses leaders. Sa mission : les accompagner dans les échappées, les protéger, prendre du vent pour eux, ou de filtrer les tentatives pour leur permettre de se projeter à l’avant de la course. » Une juste récompense pour le cycliste de 25 ans, notamment après ses bonnes performances sur la Vuelta l’année dernière.

Anthony Delaplace

Rouleur expérimenté, Anthony Delaplace est un maillon fort de l’effectif breton. Véritable relai entre les coureurs et le staff pendant les courses, le Manchot participe à son neuvième Tour de France. Vainqueur de Paris-Camembert en 2022, il apporte toute son expérience à une formation en plein développement : « Anthony est un exemple. Notre tour de contrôle en quelque sorte. Il va tirer le groupe vers le haut, apporter son expérience et sa sagesse. C’est un homme qui fédère. Il a la totale confiance de l’ensemble du collectif », affirme Arnaud Gérard.

Luca Mozzato

Côté sprint, Arkéa-Samsic possède aussi des arguments avec la présence de l’Italien Luca Mozzato, coureur de 25 ans, qui peut également se distinguer sur parcours accidentés : « Il peut s’exprimer sur les arrivées à plat, mais est également capable de passer les étapes un peu plus difficiles qui éliminent les purs sprinteurs. Il pourra en tout cas saisir sa chance sur ces deux types de configuration de courses », confirme l’autre directeur sportif de la formation, Sébastien Hinault.

Jenthe Biermans

Dans le style polyvalent, l’équipe d’Emmanuel Hubert compte dans ses rangs Jenthe Biermans. Coureur régulier et capable d’emmener un sprinteur, le Belge de 27 ans est un atout supplémentaire pour briller dans cette 110e édition du Tour de France, comme l’atteste Sébastien Hinault : « Il est à l’aise sur les parcours assez vallonnés, mais il peut aussi emmener un sprinteur. Il est capable aussi en troisième semaine de course d’aller dans les échappées dites de baroudeurs et faire parler dans le final sa pointe de vitesse ». Tout comme Clément Champoussin et Simon Guglielmi, Jenthe Biermans dispute sa première Grande boucle.

Matîs Louvel

Le plus jeune coureur d’Arkéa-Samsic, Matîs Louvel, dispute, lui, déjà, son deuxième Tour de France. À tout juste 23 ans, le Normand va apporter sa jeunesse et sa fraîcheur physique, et tenter de confirmer chez les professionnels : « Il a déjà remporté deux courses chez les pros, en faisant parler sa force physique, sur des terrains diamétralement opposés. C’est un excellent coéquipier, mais il ne sera pas enfermé dans ce rôle. Il pourra saisir sa chance sur certaines étapes, notamment en fin de Tour de France, quand la fraîcheur et la force physique devront parler plus que toutes autres qualités », explique Sébastien Hinault.

Laurent Pichon

Ancien de l’équipe et coureur le plus expérimenté de l’équipe, Laurent Pichon sera de la partie. Pour son troisième Tour de France, le Quimpérois de 36 ans est une valeur sûre de la formation bretonne, en plus d’un excellent coéquipier : « Il est l’incarnation de l’esprit collectif, de l’esprit Arkéa-Samsic : toujours donner pour les autres, avance Sébastien Hinault. Il sera un coéquipier fidèle pour réguler le peloton, mais aussi placer son sprinteur dans les meilleures conditions. Il donne toujours sa dernière goutte de sueur et de force en faveur de ses leaders afin qu’ils puissent atteindre leurs objectifs ».

Sans Nacer Bouhanni, de retour de blessure, ni son étoile montante Kévin Vauquelin, avec qui le choix a été fait de privilégier la Vuelta au Tour de France cette saison, mais avec des profils complémentaires, la Team Arkéa-Samsic espère bien décrocher sa première victoire d’étape sur la grande boucle pour sa dixième participation consécutive sur le Tour. L’occasion de marquer cette belle régularité et d’entamer au passage un pas de plus vers une nouvelle dimension.