Reléguée de R2 en R3 à l’issue de la saison, l’US Chateaugiron changera la saison prochaine d’entraîneur avec l’arrivée de Sébastien Fressier. L’ex-coach de l’US Liffré est déjà prêt au combat et son président, Jean-Philippe Coquelin, arrivé il y a un an, attend la suite avec appétit. Remontée, formation et équipes féminines, les beaux projets ne manquent pas.
Comment avez-vous vécu cette saison compliquée, conclue par une descente ?
Nous repartions sur une nouvelle histoire, le bureau ayant été intégralement renouvelé il y a un an. La saison, sportivement, a démarré difficilement et la pièce n’est pas tombée du bon côté aussi souvent que nous l’aurions aimé. Les blessures de joueurs cadres, quelques matchs avec des vents contraires et la sentence tombe. Pour autant, nous avons aussi offert du beau jeu, de la qualité même si pas toujours payés et avons aussi montré un bel état d’esprit, une vraie belle ambiance dans le groupe où la convivialité n’a jamais été démentie, comme en attestent les derniers entraînements de la saison où tout le monde était là. L’équipe B termine à la deuxième place en D1 tandis que l’équipe C a disputé toute sa saison dans le premier quart du classement. La descente n’altère pas tout ce qui a été positif dans la saison, loin de là.
Pourquoi avoir changé de coach, après dix années passées avec Stéphane Gambert ?
L’an passé, au moment du départ de Jean Calvarin, nous avions demandé à Stéphane de prolonger et de réaliser une onzième année avec nous. Ce qu’il a fait avec sérieux, en donnant le meilleur mais sans nous avoir caché que cette année serait la dernière pour lui. L’opportunité de rapatrier chez nous Sébastien Fressier, avec qui je joue en vétéran et qui est de la commune, ne pouvait pas se manquer ! A la sortie de son aventure avec Liffré, il dispose de beaucoup d’expérience et possède le profil idoine non seulement pour viser la montée l’an prochain mais aussi pour continuer de développer notre projet sur le long terme. C’est un super mec vis-à-vis duquel je n’ai pas le moindre doute.
« Toute la section féminine donne pleine satisfaction, avec des équipes engagées en U13, U15 et U18 et près de 140 licenciées, soit une place dans le Top 5 breton. »
Un club comme l’US Chateaugiron base ses fondations sur la formation et les jeunes. Quel bilan tirez-vous de la saison ?
C’est la grande satisfaction. Quand nous avons pris nos fonctions avec les autres membres du bureau, l’objectif était de mettre nos jeunes au centre du projet et de faire grimper toutes nos équipes au niveau régional d’ici à trois ans. Nous l’avons fait en une saison. Ce n’est pas rien et cela a pu se faire, notamment, grâce à l’apport de Romain Berrégard. Arrivé de Plouzané où il était capitaine et gardien (N3), après avoir connu le centre de formation à Brest, il nous a apporté beaucoup de rigueur, de compétence, d’exigence, au plus grand bonheur de nos jeunes qui l’apprécient beaucoup. Avec autour de lui trois autres personnes à temps plein, il a fixé une feuille de route remplie au-delà de nos espérances. Sur l’école de foot, on a franchi un palier et n’avons pas envie de nous arrêter en route.
Côté féminine, le constat est lui aussi positif !
L’équipe Une évolue en district 1, avec de bons résultats mais c’est toute la section féminine qui donne pleine satisfaction, avec des équipes engagées en U13, U15 et U18 et près de 140 licenciées, soit une place dans le Top 5 breton. C’est une fierté et là aussi, une priorité dans notre développement à moyen et long terme.
Peut-on vous qualifier de jeune président heureux et optimiste pour la suite ?
Oui, l’état d’esprit du club est top, que ce soit dans l’équipe dirigeante, au niveau des encadrants ou avec nos groupes de joueurs et joueuses. Cette première année a offert beaucoup de bons moments, d’émotions, et malgré la descente de l’équipe fanion, conforté la dynamique que nous avons souhaité insuffler. Reste désormais à poursuivre le travail et continuer à progresser sur tous les plans en respectant nos valeurs et en offrant à nos licenciés, partenaires et supporters le meilleur de nous-mêmes pour le bien de l’USC.