Au terme d’une année couperet en vue de la réforme des championnats nationaux, la TA Rennes a validé son maintien en National 3. Le président du club, Jacques Aubry, revient avec nous sur un exercice qui a notamment vu la jeunesse téaïste pousser les portes de l’équipe première.
Quel bilan tirez-vous de cette saison ?
Dans l’ensemble, c’est un bon bilan, et ça peut rapidement devenir un très bon bilan si notre équipe de futsal passe son barrages d’accession en D2. Si le futsal monte, nous aurons trois équipes au niveau national. C’est une saison qui nous satisfait amplement. L’ensemble des équipes s’est bien comporté cette année et je tiens aussi à mettre en avant l’engagement de nos partenaires et de nos bénévoles.
Concernant l’équipe première, la pression était particulière avec cinq relégations dans le championnat. Vous devez être soulagé !
Clairement, c’était la saison où il ne fallait pas descendre ! La formule du championnat sera différente l’année prochaine, avec trois groupes de douze équipes et il sera difficile d’avoir des objectifs élevés. Nous avons connu un début de saison prolifique, avant d’être embêtés par les blessures. Il y a eu beaucoup de solidarité dans le club. Nous sommes restés entre la sixième et la huitième place, mais avec peu de marge de manœuvre sur les équipes poursuivantes. Je suis très heureux que la saison se termine de cette façon.
Quel regard portez-vous sur la première année de Ludovic Royer au poste d’entraîneur ?
Ce n’était pas évident pour Ludovic de succéder à Jacques Le Normand (ndlr : à la tête de l’équipe première pendant 19 ans). Néanmoins, c’est Jacques qui est à l’origine de sa venue à la TA Rennes, ce qui a aussi facilité les choses. Jacques étant toujours au club en tant que directeur sportif, les deux ont pu collaborer pour assurer la transition. Ludovic a prouvé qu’il avait largement les épaules pour atteindre les objectifs fixés par le club.
« Les jeunes ont répondu présents quand nous avons fait appel à eux »
La formation a également joué un rôle important cette année…
Effectivement, cette saison marque l’arrivée de plusieurs jeunes en équipe première, comme Morgan Leroux, Raphaël Clenet, Louis Hervouin ou encore Félix Desrues. C’est malheureusement dû à l’hécatombe de blessures que nous avons connue, mais je suis très heureux de voir ces jeunes formés au club jouer avec l’équipe fanion. C’est la première saison où nous revoyons des jeunes éclore tout en haut et surtout, ils ont répondu présents quand nous avons fait appel à eux.
L’écart semble se resserrer d’année en année au classement. Est-ce aussi votre ressenti ?
C’est certain, surtout vu le nombre de points des autres formations. Nous avons aussi pu l’observer avec le promu Dol-de-Bretagne, qui bat de belles équipes sur la phase retour. À tout moment, nous pouvions nous retrouver en bas du classement, et plusieurs équipes ont lutté jusqu’au bout pour se maintenir. Excepté Dinan qui a survolé le championnat, c’est une saison où tout le monde pouvait battre tout le monde.
Quels sont les objectifs pour la saison prochaine ?
Pour l’équipe première, l’idée est de continuer à s’affirmer et à bien figurer en championnat. On veut assurer le maintien le plus vite possible, puis on verra ce qu’il est possible de faire. Cependant, le National 3 est un plafond de verre pour nous aujourd’hui, d’autant plus quand on regarde le budget des concurrents. Plus globalement, l’objectif est de garder nos équipes de jeunes au plus haut niveau et de briller dans les différentes compétitions. C’est une question d’opportunités. Tout peut aller très vite dans le sport et c’est déjà une grande satisfaction de ne pas avoir d’équipe qui descende cette saison. Nous devons continuer à travailler et à nous investir. L’épanouissement des jeunes est essentiel, tout comme la convivialité qui règne au sein du club.