Certaines coupures sont salvatrices, d’autres moins… Restant sur une belle série, malgré un dernier revers logique à la maison contre Montpellier, le CRMHB reprenait les affaires à Aix, pour y défier le PAUC. Une équipe peu à l’aise à domicile, que les Cessonnais défiaient droit dans les yeux avec l’envie d’aller reprendre une septième place devenue ultime objectif de la fin de saison. Malgré la bonne volonté, Cesson n’a pas réussi.
La première partie de la première période est pourtant à l’avantage des Irréductibles, libérés et sans complexe, qui font rapidement la course en tête. Arnaud Tabarand est dans la lignée de ses sorties précédentes et la défense cessonnaise solide face à des Aixois approximatifs. A 7-8, les Bretons ont deux jets de sept mètres pour garder deux unités d’avance mais Axel Oppedisano puis Rune Schroder buttent sur Romero. Un trou d’air vient ensuite aspirer le CRMHB avec un mutisme offensif fatal qui permet au PAUC de remonter la pente avec un 6-1 qui met Cesson à quatre unités de retard à la pause (13-9).
En seconde mi-temps, les joueurs de Sébastien Leriche n’ont plus la même énergie en défense et pêchent toujours en attaque, mal de la saison. Aix mène les débats, même si un gros coup d’accélérateur sous la conduite de Robin Molinié permet aux Bretons d’y croire et de revenir à deux petits buts (18-16) à la 42′. La remontada est proche mais finalement, les pertes de balles, encore trop nombreuses, vont coûter cher aux Irréductibles de nouveau décrochés dans la foulée (23-18, 49′). Jusqu’au bout, les Provençaux gardent la main et leur avance, à peine réduite en fin de partie à quatre buts, pour un revers final logique (29-24).
La semaine prochaine, charge aux Cessonnais de montrer plus de constance et d’efficacité pour bousculer Chambéry, à la lutte pour les places européennes, avant de terminer la saison face à Ivry puis à Limoges. Avec, toujours, la perspective de prendre quatre points pour égaler le meilleur total de l’histoire du CRMHB et cinq pour le dépasser. Le dernier défi d’une saison quoi qu’il arrive réussie.
