JRS64- SGRMH – Hand : Les “Roses” vont trembler jusqu’au bout ! 

Le mois de mai est celui de la vérité pour les filles du Saint-Grégoire Rennes Métropole Handball. Engluées dans une série négative malgré de bonnes choses dans le jeu, les filles d’Olivier Mantès vont jouer leur va-tout dans un calendrier compliqué. 

Qu’il est compliqué d’analyser avec justesse la saison des filles du SGRMH… Trop de matchs perdus d’un rien, trop de trous d’airs fatals et bien repérés désormais, par toutes les adversaires. A l’image de la méthode employée par Sambre, fin avril, il convient de faire le dos rond, d’attendre son heure et de voler le précieux pécule de points. Les maux « Roses » sont identifiés, entre difficultés à gérer le money-time, difficulté à ne pas connaître de passage à vide en attaque et impossibilité de faire suffisamment tourner un effectif très –trop – jeune pour faire souffler les taulières. Une fois le constat établi, reste le présent, et donc, ce mois de mai capital pour la suite des événements.

Trois déplacements et une seule réception…

Pour conserver sa place dans l’antichambre de l’élite, récupérée il y a maintenant quatre ans pour la plus longue série de présence à ce niveau-là des Roses, il va falloir résister au retour de Vaux et Palente Besançon, en embuscade au classement à un et deux points seulement, soit une misère. L’une de ses trois formations jouera l’an prochain en Nationale Une et Saint-Grégoire sait ce qu’il a à faire pour ne pas être celle-ci. Au programme, trois déplacements et une seule réception.

D’abord, premier voyage à Clermont le 6 mai, tandis que Palente ira chez le leader à Saint-Maur et Vaux à Noisy, le troisième au classement. Les Auvergnates, vainqueures à l’aller à la Ricoquais en profitant d’un énorme passage à vide en seconde période, semblent désormais trop loin de la seconde place mais ne s’interdisent pas de rêver. Si le défi est ardu, rien n’est impossible pour des Bretonnes capables de coup d’éclat. Il faudra ensuite, une semaine plus tard, se déplacer de nouveau, cette fois-ci dans le Gard, à Bouillargues. 

Face à elles, Eden Dumoulin et ses coéquipières trouveront une équipe n’ayant plus rien à jouer, maintenue, mais surtout, un club en difficultés hors terrain et restant sur quatre défaites de rang en avril. Rien de gagné pour autant mais une petite fenêtre d’espoir, quand, dans le même temps, Vaux recevra le leader Stella et Palente Besançon affrontera Sambre. Là encore, trois gros défis pour les trois équipes de ce championnat de la survie.

Pour sa dernière sortie à la Ricoquais, Saint-Grégoire affrontera ensuite Le Havre, qu’il a déjà vaincu cette saison. Un match à ne pas louper, sous aucun prétexte, où le public fera peut-être la différence et une victoire pourrait être décisive, pendant que Vaux recevra Bouillargues et Palente Achenheim. Enfin, pour boucler, déplacement à Toulouse, maintenu et sans réel objectif pour conclure le championnat, tandis que Vaux ira au Havre et Besançon à Noisy… 

Guillemette Cauly en renfort pour la saison prochaine

Malgré leurs 14 défaites en 20 matchs, les « Roses » ont encore leur destin en mains, avec un réel avantage supplémentaire, le bénéfice du goal-average particulier sur leurs deux adversaires. Gagner serait pourtant la meilleure des options, au moment où le club réfléchit toujours à passer le cap du statut VAP et pourrait compter dans ses rangs plusieurs joueuses pros. Guillemette Cauly a ainsi d’ores et déjà été annoncée, au poste de demi-centre. Dix saisons de D2, trois en LBE, c’est une joueuse d’expérience, âgée de 32 ans, qui rejoindra les « Roses », illustrant l’ambition dans le recrutement à venir des « Roses ».

Un effectif qui aura besoin d’être densifié, tant les options font défaut depuis plusieurs semaines pour Olivier Mantès. Privé de Charlotte Satgé depuis déjà plus d’un mois, de Manon Sol et Melissa Delalande depuis le début du championnat, ou encore d’Eden Dumoulin à plusieurs reprises depuis mars, le coach des Brétilliennes manque de solutions et de profondeur, les jeunes pousses du centre de formation n’ayant logiquement pas les profils idoines pour supporter la pression d’une lutte pour le maintien en D2.

De l’expérience sera donc de mise pour l’an prochain pour permettre aux « Roses » déjà présentes de continuer de progresser et confirmer et surtout, s’épargner un championnat aussi compliqué. Avec en toile de fond, cette ambition tenace de grandir et pourquoi pas, si une solution rapide pour la salle d’entraînement est trouvée, l’envie de réfléchir au statut VAP. Avant cela, néanmoins, un impératif clair, net et précis : se maintenir coûte que coûte !