Dans le cadre de la semaine du sport et de l’incontinence urinaire, les chirurgiens urologues des Hôpitaux Privés Rennais Saint-Grégoire avaient rendez-vous avec les « Roses » du SGRMH à venir découvrir mercredi 22 mars, un nouvel appareil pour travailler le plancher pelvien, le fauteuil Pelvicenter, pour une première régionale !
Si vous ne le saviez pas, 40% des femmes de plus de 45 ans rencontrent ou ont des troubles anatomiques de la statique pelvienne, et les femmes sportives sont plus susceptibles de développer des incontinences urinaires d’effort (prévalence de 30% chez l’athlète vs 9% chez la non athlète du même âge). Les sportives de haut niveau sont évidemment concernées et ont ainsi pu découvrir la nouvelle technologie mise à disposition par le CHP.
Ce dispositif médical, qui prend la forme d’un fauteuil, repose sur la technologie de stimulation magnétique extracorporelle. Le siège produit de courtes pulsations magnétiques qui déclenchent la contraction musculaire au niveau du plancher pelvien, du bassin mais aussi des fessiers et des cuisses. Sollicités de manière ciblée, les muscles du plancher pelvien et du bassin se contractent, puis se relâchent. Assis et détendu, le patient renforce son plancher pelvien, sans douleur et sans effort. Particulièrement indiqué dans les cas d’incontinence, ce fauteuil est destiné aux personnes qui présentent des troubles de la statique pelvienne, aux femmes pour la rééducation de leur périnée en post-partum ainsi qu’aux hommes en rééducation pré et/ou post opératoire dans le cas d’une prostatectomie (ablation de la prostate). Le Pelvicenter est également destiné aux sportifs de haut niveau qui sollicitent de façon importante les muscles du plancher pelvien, notamment sur les appuis, chocs traumatiques à répétition.
La démonstration du fauteuil s’est poursuivie par une table ronde et des échanges en présence de Vivalto Sport, représenté par David Rhée, partenaire des Roses. Cette avancée fait en tout cas la lumière sur un sujet encore tabou dans le milieu du sport de haut niveau, et devrait permettre une meilleure prise en charge de ces troubles. Une excellente nouvelle pour les sportives de haut niveau qui ne comptent pas leurs efforts, sacrifices et mise en danger de leur intégrité pour performer au plus haut niveau, le plus longtemps possible.