Les joueurs de Quentin Marion le savait, la mission s’était considérablement compliquée après la perte des deux premières manches à Colette-Besson. Face à un prétendant affiché à la montée, historique du championnat de France et relégué la saison passée, le déplacement sur la côte d’Azur présentait l’avantage de ne plus offrir de temps pour calculer, mais comme lors des deux premières rencontres, les Cannois n’ont pas tremblé et poursuivent l’aventure.
Pourtant, les Bretons n’ont pas facilité la tâche à leur hôte du jour. Après un premier set de mise en route, la bande de Philippe Tuitoga réagit. Le capitaine rennais montre la voie et se dresse face aux attaques adverses. Cinq contres dans le deuxième acte, dont deux pour conclure le set, et Rennes égalise. Le REC continue d’appuyer dans la troisième manche et contrôle les débats. Malheureusement, la machine s’enraye au pire moment. L’AS Cannes recolle dans le « money time » et Omar Biglino sort à son tour deux énormes blocks en fin de set pour permettre aux siens de reprendre l’avantage. Le coup de massue est fatal et malgré une nouvelle grosse débauche d’énergie dans le quatrième set, Rennes est contraint de rendre les armes et voit son parcours s’arrêter, une nouvelle fois en quart de finale.
La saison dernière, le REC Volley s’était incliné face au futur promu nazairien, un costume qui ne semble pas trop grand pour les dragons cannois au vu de leurs prestations sur la série. Rennes n’a cependant pas à rougir et peut regarder fièrement sa saison écoulée. Capable de faire tomber à deux reprises le leader Mende et de trouver une vraie stabilité lors de la phase retour, l’équipe de Quentin Marion a montré des qualités sur lesquelles il faudra s’appuyer l’année prochaine. On a déjà hâte d’y être.