Baignée dans le rugby dès son plus jeune âge, Éloïse Coudert dispute sa troisième saison sous les couleurs du Stade Rennais Rugby. Venue en Bretagne pour ses études, l’ailière originaire de Corrèze revient sur son parcours, sa passion pour l’ovalie et son quotidien, entre cours et entraînements.
Quels sont tes premiers souvenirs avec le rugby et qu’est-ce qui t’as amené jusqu’à Rennes ?
Mon père était arbitre de rugby, donc j’ai très vite été initiée à ce sport. J’ai vraiment commencé à jouer à l’âge de douze ans, c’était à l’époque avec les garçons au collège, et j’ai rapidement basculé avec les filles. Après un passage au Pôle Espoir d’Issoire, j’ai rejoint l’ASM Romagnat. J’ai ensuite déménagé à Rennes pour poursuivre mes études d’ingénieurs à l’INSA. Ça fait maintenant trois ans que je joue pour le Stade Rennais Rugby et je fais parfois des doublons, en jouant également avec l’équipe réserve.
Comment s’organisent tes semaines ?
Déjà en venant ici, j’ai privilégié un parcours aménagé pour mes études, avec une formation sur quatre ans au lieu de trois. Ça me permet de me libérer du temps, que ce soit pour les cours ou pour la pratique du rugby. Les séances d’entraînements ou de musculation se passent en général le soir, donc je peux travailler la journée. Je n’ai pas besoin de me repencher sur mes cours quand je rentre et c’est un vrai confort.
Vous avez repris la compétition en octobre, avec la coupe de France. Comment se prépare-t-on en reprenant si tardivement ?
De mon côté, j’ai pas mal joué avec la réserve, donc j’avais quelques matches d’avance. Les séances sont adaptées pour remettre petit à petit les organismes en route. Nous reprenons dès le mois d’août avec beaucoup de physique jusqu’au mois de septembre et nous enchaînons ensuite avec le travail collectif. Pour compléter ces séances collectives, nous organisons régulièrement des oppositions entre l’équipe élite, la réserve et même les cadettes.
« Nous devons juste avoir confiance en nous »
Tu joues à l’aile. Y-a-t-il des entraînements spécifiques à ce poste ?
Pas systématiquement mais il y en a. Nous évoluons à un poste qui demande des efforts différents, avec notamment des courses plus longues. Le vendredi, nous travaillons la vitesse avec la préparatrice physique et nous avons régulièrement des tests de VMA (Vitesse Maximale Aérobie). Hormis les avants et les trois-quarts qui font leurs séances de musculation à part, nous faisons le reste des entraînements ensemble.
Comment juges-tu votre saison jusqu’à présent et quelles sont tes ambitions personnelles avec le SRR ?
Nous avons eu des débuts délicats mais ça va mieux aujourd’hui. Nous devons continuer sur notre lancée et je pense que nous pouvons faire une saison intéressante. Nous devons juste avoir confiance en nous et continuer à travailler dur. Il y a une super ambiance dans le groupe et je suis heureuse d’en faire partie. Sachant que je joue parfois avec l’équipe réserve et à d’autres moments avec l’équipe élite, je souhaite simplement performer avec les deux collectifs et continuer d’apporter mes qualités ainsi que ma bonne humeur.