Extrait JRS58 – URB : Sébastien Cape : « J’ai beaucoup de responsabilités et je dois répondre aux attentes »

Le meneur de jeu basque de 29 ans, originaire de Bayonne, où il cotoya notamment Gaétan Béraud, capitaine du REC Rugby, a décidé de poser ses valises à Rennes pour poursuivre sa carrière. Auteur d’un excellent début de saison avec l’URB « Speedy Cape» a déjà fait honneur à son surnom, qui lui colle à la peau partout où il est passé.

Tu es originaire du Sud-Ouest de la France, qui est plutôt une terre d’ovalie. Comment en es-tu venu au basket ?
C’est vrai qu’en règle générale on pense instinctivement au rugby quand on parle du Sud-Ouest. De mon côté, j’ai vécu à Capbreton où il y avait aussi beaucoup de surf… C’est notre mère qui nous a mis au basket, mon frère, ma sœur et moi. J’ai suivi le rythme de la famille. Mis à part deux années d’athlétisme, j’ai fait du basket durant toute mon enfance.

Même si tu es encore jeune, quel regard portes-tu sur le chemin déjà accompli ? 
Je trouve que j’ai une carrière aboutie. Quand j’étais plus jeune, il n’y avait pas grand monde qui pariait sur moi à cause de mon gabarit. J’étais le plus petit, le plus maigre et on considérait que je n’avais pas forcément le physique pour devenir basketteur. Je n’ai pas lâché, j’ai continué de travailler et de croire en moi. Je suis très content du parcours que j’ai réalisé jusqu’ici et j’ai encore de grandes ambitions pour la suite. J’aime continuer à faire mentir ceux qui n’ont pas cru en moi.

« Mis à part ceux qui jouent en NBA, tous les joueurs aspirent à viser plus haut »

Quel est ton meilleur souvenir ?
Mon meilleur souvenir en tant que professionnel, c’est le titre de Nationale 1 avec Caen. Même si ce n’était pas ma saison la plus prolifique, ça reste un titre. Nous jouons au basket pour vivre ce genre de moments. Quand tu as la chance de gagner un trophée, ça récompense tous les efforts consentis pendant la saison et ça valorise tout le travail effectué. En regardant un peu en arrière, ce sont des souvenirs qui restent gravés. J’espère que d’autres viendront.

Tu n’as joué qu’une saison à l’échelon supérieur en Pro B, avec Caen. Est-ce pour toi un objectif de rejouer à ce niveau ?
Oui ça l’est, je me le suis fixé. Je considère que, mis à part ceux qui jouent en NBA, tous les joueurs aspirent à viser plus haut. Tous ceux qui sont en « EuroLigue » essaient d’aller en NBA, tous ceux qui sont en « Pro A » essaient d’aller en « EuroLigue » et ainsi de suite. Tant quand je jouerai, j’essaierais de m’améliorer pour pouvoir prétendre jouer au-dessus. Nous restons des joueurs de haut niveau et même à 35, 36 ou même 40 ans, car j’espère aller jusque-là (rires), mon objectif restera d’élever mon niveau de jeu et d’essayer de jouer dans les catégories supérieures. Jouer en « Pro B » reste toujours dans un coin de ma tête.

« C’est une Métropole qui bouge beaucoup donc je n’ai pas le temps de m’ennuyer »

Tu rentres dans ton « prime » et le confirme, en réalisant un excellent début de saison en Bretagne. Quels sont tes objectifs pour cette saison ?
À titre individuel, mon souhait est de rester le plus performant possible. Je suis dans une équipe où j’ai beaucoup de responsabilités et je dois répondre aux attentes. Je veux emmener l’URB le plus loin et le plus haut possible dès cette saison. En tant que meneur de jeu, c’est mon rôle de guider l’équipe et de faire en sorte que tout se passe bien sur le terrain. Les objectifs individuels sont souvent liés à l’intérêt collectif et on veut réaliser la meilleure saison possible.

Tu viens d’arriver à Rennes après un passage à Lorient, comment se déroulent tes premiers mois dans la capitale bretonne ?
Tout se passe très bien. Rennes est une ville très sympa et très accueillante. C’est une Métropole qui bouge beaucoup donc je n’ai pas le temps de m’ennuyer. C’est l’avantage quand nous avons des jours off, nous pouvons aller nous balader ou profiter des restaurants. Tous mes coéquipiers sont cools et nous avons l’avantage d’avoir des joueurs qui sont là depuis un moment. Certains viennent même de la ville de Rennes et ils peuvent nous conseiller sur les endroits à visiter. Je découvre aussi un club très familial et c’est très agréable de jouer pour l’URB. Je suis très heureux de ces premiers mois à Rennes.