Certains rêvaient déjà de voir débouler le Barça ou la Juventus au Roazhon Park le 23 février prochain. Il n’en sera rien, ou pas tout de suite, puisque le tirage au sort des barrages pour les huitièmes de finale a offert au Stade Rennais le Shakhtar Donetsk.
Un match piège par excellence, tant les écueils seront nombreux à éviter pour les « Rouge et Noir ». Tout à d’abord sportivement, la formation ukrainienne est une grande habituée des compétitions européennes et aura pour arme sa grande expérience, même si l’équipe n’est plus celle qui fit trembler les plus grands avant le début de la guerre en Ukraine. S’il n’y a plus qu’un seul brésilien dans l’effectif, Lucas Taylor, la formation « Tango » possède beaucoup d’internationaux ukrainiens et n’est pas maladroite ballon au pied. Autre interrogation, le lieu du match. La situation géopolitique devrait probablement délocaliser le match aller, ceux-ci se tenant jusque-là en Pologne. La forme du moment sera aussi une énigme, les adversaires rennais reprenant leur championnat, dans les circonstances que l’on sait, début février…
Avec autant d’inconnues, le Stade Rennais ne peut ni se réjouir, ni trembler après un tirage loin d’être le plus sexy mais permettant au moins de définir de vrais objectifs sportifs avec l’ambition des 8èmes de finales en tête. La grosse affiche attendra, pourquoi pas en demies ?