Partenaire : VICTORIA PAUTRIC, BMW MINI HUCHET : « L’AVENIR EST RÉSOLUMENT TOURNÉ VERS L’ÉLECTRIQUE »

Victoria Pautric est arrivée il y a un an à la tête des concessions BMW MINI Huchet, située Route du Meuble à Saint-Grégoire et à st Malo. Passionnée depuis très longtemps par le commerce mais aussi la marque allemande BMW, elle est aussi une ancienne sportive de haut niveau, devenue une vraie supportrice du Stade Rennais F.C. Sa vision du monde de l’automobile en pleine mutation, ses valeurs et son implication dans le sport brétillien, l’ancienne ailière au basket n’esquive rien et vous dit tout.

Quel est votre rapport à l’automobile et à BMW ?
Mon grand-père était concessionnaire BMW puis mon père a racheté l’affaire. Il travaille encore aujourd’hui à Nantes, comme mon frère. Je baigne dans le milieu de l’auto depuis toute petite. Je l’avoue, je n’ai aucune objectivité par rapport à la marque, qui fait presque partie de la famille !

Comment êtes-vous devenue directrice de concession ?
J’aime beaucoup tout ce que représente BMW sans être pour autant une experte de la mécanique ou de chaque rouage d’un moteur. Associée à mon goût pour l’entreprenariat, cette passion a mené à mon arrivée naturelle dans ce milieu puis à ce poste au fur et à mesure de mes expériences, y compris hors BMW. J’ai toujours aimé le commerce et la gestion d’une structure m’a toujours attirée. Il y a tellement à faire pour développer, à tous les niveaux et je m’y attèle au quotidien.


Quel regard portez-vous sur le marché actuel de l’automobile, en pleine mutation…
L’avenir, désormais, est résolument tourné vers l’électrique et c’est aussi la direction prise par le groupe. Cette technologie est et sera, au fil des années, la plus vertueuse pour l’environnement et évidemment la plus écologique. L’ambition de BMW à l’horizon 2030 sera d’avoir la moitié du parc en électrique. Chez MINI, ce sera l’intégralité. L’importance accordée à l’environnement ne concerne pas que le moteur mais tout le cycle entourant la conception puis la production des véhicules : le faire avec de l’électricité 100 % verte, pas de terres rares sur les batteries, l’utilisation de matériaux recyclés pour les tableaux de bord ou moins de cuir pour les sièges. Tout cela est déjà d’actualité chez BMW, notamment depuis la i3. Le marché est en pleine mutation et repense déjà la construction.


Pourquoi certains Français sont-ils encore réfractaires à l’électrique ?
Des idées circulent et sont parfois épaissies, à tort, notamment sur la partie charge et autonomie. On entend souvent des gens dire qu’ils attendent une batterie pouvant tenir 1000 km pour se lancer mais cela doit évoluer. Aujourd’hui, une grande majorité des automobilistes ne font pas 40 km dans leur journée, loin de là et l’électrique peut parfaitement répondre à de nombreuses utilisations. Mais finalement, passer de la thermique à l’électrique, c’est un peu comme remplacer, à l’époque, les piles par des batteries dans les appareils du quotidien. Une fois le cap de l’essai franchi, généralement, difficile d’être insatisfait et de revenir en arrière. Le freinage est aujourd’hui avant tout psychologique.


La concession BMW MINI-Huchet s’implique auprès du Cesson RMH ou avec Luke Berry. Quel est votre rapport au sport ?
Nous sommes engagés avec le Cesson RMH depuis de longues années. Nous partageons des valeurs qui nous sont chères comme l’esprit d’équipe, l’engagement et ce souci d’offrir le meilleur spectacle à chaque rencontre, notamment à la Glaz Arena. Avec Luke Berry, il y a aussi une vraie cohérence et une passerelle naturelle entre l’auto et la voile. Nous sommes dans une histoire de vitesse, avec des courses très spectaculaires. Avec Luke, le partenariat permet même, dans le cadre d’actions menées ensemble, à des clients ou collaborateurs de monter à bord, de découvrir ce monde fabuleux de la voile. Apporter cette proximité est aussi le sens de nos actions. Il y a également les Métropolitaines, en local, sur lesquelles nous apportons notre soutien. Je compte même y participer l’an prochain même si la course à pied n’a jamais été mon point fort !


Vous avez un parcours de sportive…
J’ai pratiqué le basket longtemps, au milieu d’une famille de rugbymen ! Dès mes 5 ans, je jouais. Je suis passée par le sport-études, j’ai aussi connu l’équipe de France vers 17 ans quand j’évoluais au Club Nantes Rezé, où j’ai évolué jusqu’au second niveau national. J’étais bien partie pour pouvoir réaliser une carrière basket mais pour autant, je ne voulais pas en faire mon métier et il était pour moi impensable de ne pas poursuivre mes études. A 18 ans, les ligaments croisés ont lâché et j’ai aussi découvert plein d’autres choses en dehors de la compétition. Je ne pouvais plus imaginer deux entraînements par jour et je suis passée sur une pratique moins intensive en N2. J’ai choisi d’arrêter il y a deux ans mais garde un grand affect pour ce sport, et le sport en général.


Vous êtes arrivée il y a huit ans à Rennes. Cela vous a laissé le temps de basculer côté Rouge et Noir » ?
Mon conjoint est supporter de Rennes, cela a sans doute joué, outre le plaisir à voir évoluer l’équipe. Question foot, il y a déjà un moment que j’encourage le Stade Rennais, je n’ai pas attendu d’arriver à Rennes. Cela offre de belles occasions de taquiner nos voisins nantais et c’est aussi pour ça que l’on aime le sport !