Rares sont ceux et celles qui retiendront le score de cette première de la saison à domicile pour l’entrée en Coupe de France des Roses, 20-27. Ce pour deux raisons. D’abord cette compétition est depuis très longtemps déjà plus une occasion d’effectuer des rotations pour les formations de D2 que de viser un dernier carré, surtout situé si tôt dans le calendrier. Ensuite Olivier Mantès l’avait dit : « Avec un effectif « juste » en nombre, il faudra surtout éviter les blessures pour être au point avec la venue de Bègles le 17. ». Hélas, ce vœu du coach n’a pas été entendu par les « Dieux du Handball » qui ont une nouvelle fois décidé de frapper sur Manon Sol, gardienne et capitaine des Roses, sortie sur blessure au genou droit alors que les deux équipes livraient un beau combat (9-10, 17′). Sans pouvoir mettre le pied par terre, celle qui revient d’une rupture des ligaments croisés du genou gauche a rejoint le banc puis, plus tard dans la soirée, l’hôpital pour des examens. Les résultats sont attendus lundi mais une nouvelle blessure aux ligaments était redoutée dimanche matin… Le SGRMH, comme sa joueuse, déjà blessée à ce genou quand elle avait 14 ans, n’avait vraiment pas besoin de cela. Après la sortie de leur capitaine, plus rien ou presque du côté des Roses, totalement abasourdies par ce nouveau coup du sort et dominées ensuite par Bouillargues. Clairement, les filles n’avaient plus la tête à jouer et les pensées tournées vers une copine revenue sur le banc pour la fin du match. La deuxième période, où les Gardoises restaient sans pitié, ne laissera aucune place à un retour possible et montrera la sortie d’entrée de cette coupe de France aux Bretonnes.
Pas de qualification, de l’inquiétude et déjà, des préoccupations pour former l’équipe la semaine prochaine. Seule éclaircie, venue du président Jean-Luc Bosse, croisé en avant-match, au sujet de la salle et des conditions d’entraînement : » Les choses avancent avec, nous le voyons, le désir commun de trouver une solution de la part de tous. Les collectivités sont à notre écoute, nous allons tous pouvoir nous mettre autour d’une table pour solutionner notre problème dans l’immédiat mais aussi, je l’espère, réfléchir pour le plus long terme. Notre appel a été entendu et j‘ai bon espoir que tout cela puisse se décanter prochainement. » Importante, cette note d’optimisme et ce petit coin de bleu sera le seul d’une soirée bien sombre dont le SGRMH se serait totalement passé…