JRS50- Rugby – Rec : Le REC garde son destin et ses ambitions en mains !

La grosse série de victoires accumulées lors de la phase aller semble déjà loin, même si tout n’est pas à remettre en cause loin de là. Si depuis, le REC Rugby alterne les grosses prestations et les sorties moins convaincantes, pas de panique, les récistes sont dans la course, et bien en place, en vue d’un seul objectif : les phases finales !

C’ est à la fin du bal que l’on paie les musiciens… Et même bien, quand ceux-ci ont offert autant de belles partitions cette saison ! C’est ainsi que peut raisonner le REC Rugby, 5e après seize journées en ce début février et toujours en course pour son objectif initial annoncé en septembre dernier : aller chercher les phases finales. Celles-ci concerneront les quatre premiers des quatre poules ! Dans celle du REC, Périgueux et Niort ont une longueur d’avance sur Floirac, Rennes et Marcq-en-Bareuil. Pour ces trois-là, deux places pour accéder, en avril, aux huitièmes de finale, jouées sur deux matchs avec le match retour sur le terrain du mieux classé. Idem en quarts puis demies. A l’issue de ces demies, les deux finalistes se disputeront le titre de champion de Fédérale Une sur terrain neutre et se retrouveront, l’année suivante, dans la tant prisée division nationale. Pour les vaincus, l’accession dans la nouvelle division Nationale 2.
Un nouveau niveau qui n’est pas vraiment l’objectif réciste…

RÉUSSIR À CONSERVER TOUT LE MONDE, QUOI QU’IL ARRIVE…

Ambitieux, les Rennais entendent bien monter d’un cran. Et être leaders ou quatrièmes de la poule ne devrait pas changer énormément de choses, tant le niveau des phases finales à venir sera élevé. Côté terrain, à l’image des matchs disputés cette saison, et gagnés, à Arcachon, Périgueux et Floirac, ou à domicile, perdu cette fois-ci sur le fil contre ces mêmes Girondins, de gros duels fait d’intensité défensive, de vice, de puissance et de concentration attendent les Récistes dans les semaines à venir. Avec dix victoires tout de même et cinq défaites cette saison, dont deux sur le buzzer contre Limoges et Floirac à la maison, le REC sait qu’il ne devra pas laisser trop de points en route. Depuis novembre et la fin de sa grosse série de huit victoires de rang, le REC s’est incliné à quatre reprises pour deux victoires à Périgueux et Marcq.
Un bilan légèrement en retard pour une formation qui réussissait jusquelà à prendre les points, même quand elle galérait dans le jeu. A domicile, la dernière victoire, qui remonte au 7 novembre, un carton 62-14 contre Saint-Denis, commence à dater…
Fort sur sa base défensive, la formation brétillienne a pu récupérer Pierre Algans en ce début d’année et peut s’appuyer sur le retour en forme de Lucas Ollion pour animer le jeu aux côtés de Jacob Botica, en légère perte d’efficacité en janvier sur les pénalités et transformations. Fort de belles certitudes avec la vitesse de ses ailiers et la puissance et diversité de ses centraux, entre la puissance de Freddy Hickes, le punch d’Alexis François et la polyvalence de Ryan Dubois.
Absent depuis plusieurs semaines en raison d’un lumbago, le capitaine Gaëtan Béraud apportera aussi sa science du jeu et sa sérénité à son retour, espéré dans les prochaines semaines, pour le sprint final, qui sera lancé le 13 mars avec un déplacement à Saint-Denis, suivi des réceptions de Beauvais puis Drancy les 19 et 27, d’un déplacement à Limoges le 4 avril et enfin, de la réception de Niort le 10 avril. Tout cela après avoir joué deux matchs à la fin du mois, à Chartres le 20 puis face à Arcachon le 27.
Autant d’échéances qui en diront long sur les possibilités sportives des Rennais à aller plus haut, via les phases finales mais aussi à pérenniser les ambitions du club sur la durée. Revers de la médaille aux grosses prestations de la phase aller, plusieurs Rennais sont forcément sollicités par des équipes évoluant un voire deux crans au-dessus. Nombreux sont les joueurs à avoir évolué plus haut et l’objectif National est la raison d’être de beaucoup au sein de l’effectif actuel des Récistes. Quelle suite en cas d’échec ? L’avenir et les résultats le diront…
De plus en plus staffé, des pros à l’école de rugby, et en passe d’avancer sérieusement sur la partie infrastructures, le club dont la croissance hors-pré est aussi séduisante que positive, doit s’offrir l’occasion d’aller au bout, non de ses rêves, mais de ses ambitions. Le dernier combat en date contre Floirac, intense et de très haute volée, prouve que le REC en a les moyens !